Voyage d'une Hyuga.

Les trois bonhommes se tirent, persuadés qu'elle est vraiment ce qu'elle prétend être. Elle peut donc reprendre ce qu'elle entreprenait. C'est à dire frapper à cette porte. La présence derrière elle devient de plus en plus dérangeante. Une petite jeune femme lui ouvre la porte.

Eh ben... Ayant échappé de peu à un emprisonnement, voir à une mort, de manière assez ridicule, la jeune fille put reprendre son enquête. La petite jeune femme qui ouvrit ne ressemblait pas à une vieille tante. Pourtant, Katsue était persuadée de ne pas s'être trompée d'adresse ? De toute façon, elle préférait entrer dans le bâtiment, cette présence qui la suivait ne la rassurait pas. Un ennemi visible lui faisait bien moins peur qu'un adversaire invisible...

"Hem... Bonjour, vous êtes de la famille Hoshigaki ?
Vous auriez une mère ou une tante qui habite encore chez vous ?"

Le petit minois sympatique de la jeune fille fondit en larme, elle pleurait à chaudes larmes entre ses mains.

"Ma.....ma.....maman.....vient de mourir.......nous...l'avons......enterrés....hier."

Aprés une petite de larmes à déchirer le coeur d'un déserteur (si si, les déserteurs ont des coeurs), elle reprit ses esprits.

"Je suis la dernière descandante de la famille Hoshigaki. Cela se voit à mon teint gris pâle, vous n'aviez pas remarqué ? Que voulez-vous, je peux vous renseigner ?"

Elle fit entrer la Hyûga dans sa modeste maison.

Le jeu de piste se poursuivait encore... il faut croire que la traque au reliques avait ça de magnifique qu'elle devenait de plus en plus difficile au fil des années. La jeune Hyuga sourit à l'enfant, au teint si particulier. Sa voix se fit plus maternelle, tandis qu'elle demandait simplement :

"Je suis à la recherche de Samehada et des brigands qui ont tué ton oncle et ta tante. Si jamais ta maman a pu te dire quoi que ce soit à ce sujet... je pourrais vanger ta famille."

La jeune Hyuga avait un léger pincement au coeur en mentant effrontément à cette gamine. Bien sûr que, si elle supprimait les pilleurs, la famille serait vengée... mais l'épée du légendaire Kisame, elle la garderait pour elle.

La jeune fille écouta religieusement ce que disait Katsue. L'espoir revint dans ses yeux lorsqu'elle lui parla de vengeance.

"Vous savez, notre peau bizarre n'est pas trés appréciée par ici. Si je devais me venger de tout se que j'ai enduré..."

Néanmoins, elle possédait des informations.

"Les bandits qui ont volés Samehada étaient d'Otto, dans le pays du riz. C'est à peu prét tout ce que je sais. Leur chef était un bandit réputé: Kenzo....Kenzo Kaïn...oui, c'est ça. C'est lui qui a volé l'épée. En fait, il n'a jamais été jugé. Personne n'a jamais osé aller à Otto."

Comme le vieux lui avait dit, mais juste une information en prime, un nom. La jeune Hyuga caressa gentillement le dessus de la tête de la gamine, la remarciant et lui souhaitant bon courage pour la suite. Peut être qu'une fois son pérple finit, elle retournerait la voir, qui pouvait savoir ? Quoi qu'il en fut, il n'était plus question de perdre du temps, Katsue devait voyager vite vers Otogakure. Abandonnant son bandeau et quittant le pays des vagues, elle avançait aussi vite qu'elle le pouvait, essayant de brouiller les traces derrière elle, espérant semer cette chose qui la suivait...

De toute façon, il lui faudrait s'en débarasser avant d'espérer faire face aux ninjas d'Oto, car une apparition pourrait jouer en sa défaveur au combat. Le seul véritable problème, c'est que la jeune fille ne pouvait qu'attendre que cet observateur caché se dévoile.

Toujours suivie, la jeune femme pénétra les terres d'Otto. Des rizières à perte de vue...mais point de ville. Juste quelques bars pourris, repères de brigands en tous genres.

Repères de brigands... Prononcer les noms qui fâchent aux endroits où il faut, c'est souvent ce qu'il faut faire pour s'attirer des ennuis. Et quand les ennuis s'appellent Kenzo Kaïn, c'est encore mieux. C'était exactement ce que cherchait Katsue, annonçant à qui voulait l'entendre qu'elle cherchait Kenzo Kaïn. Enfin, surtout aux types louches trouvés dans les bistrots tout aussi louches, entre deux bols d'alcool de riz.

Dans un des bars miteux d'Otto no kuni, quelque chose se produit. A peine pose t'elle ses questions sur Kenzo Kaïn que la désertrice voie son sommeil la gagner peu à peu. Des plumes s'agitent devant ses yeux, puis elle s'endort.....

.....................trou noir.................................

Elle se réveille dans une pièce humide et sombre, attachée comme un veau. Le nawakane ne marche pas, les liens sont beaucoup trop serrés. La présence qui la suit depuis son départ est là aussi, tapie dans l'ombre... Katsue s'aperçoit qu'elle n'a plus rien: son argent, son pantin, plus rien. La chose s'approche d'elle et laisse apparaitre sa truffe. C'est Bob, le rasta-chien de Ryoko qui suivait à la trace la gamine.

"Yo !"

Le chien parvient à délivrer la jeune femme en mordant les cordes qui la retenaient prisonnière.

"Un p'tit bisou pour le sauveur ?"

Katsue ouvre la porte et marche dans un long couloir, à une intersection, un garde, de dos.

Raaah la poisse ! Plus que ses fringues sur le dos, plus de kunais, plus d'argent et, pire que tout, plus de marionnette ! Bon... La kunoichi a plus de tours dans son sac, mais ses possibilités s'en trouvent tout de même très réduites. Après avoir embrassé bob d'un air amusée, elle s'en va dans le couloir. Le garde est de dos, encore une chance. Voyons, comment supprimer un garde, probablement shinobi, avec juste des fringues et des techniques ? Un rasengan aurait été trop épuisant et aurait fait trop de bruit, il fallait quelque chose de plus discret...
Une idée germa dans l'esprit tortueux de la jeune fille.
Sous les yeux médusés de Bob, Katsue retirait son haut. Elle ne se trouvait alors plus qu'en mini short et en brassière - sorte de soutient gorge à l'ancienne - offrant son dos quasi nu et son ventre plat à la vue du chien. Rapidement, elle toucha divers points de son vêtement, y fixant des fils de chakra. Les divers fils étaient fixés en ligne droite, partant du bout d'une manche à une autre. Elle vérifia un instant la maitrise de cette marionnette improvisée...
Puis elle passa à l'attaque.
Son objectif ? Enrouler le vêtement autour de la gorge du garde, pour l'étouffer jusqu'à ce qu'il perde connaissance, tout en l'empêchant de crier.

Bob regarda la jeune fille agir avec la bave au lèvre.

"Pas mal..."

On ne su jamais si Bob parlait de l'intelligence ou de la plastique de la Hyûga...en tout cas, le garde n'eût pas le temps de réagir et mourrut étouffé. Elle continue sa route. A présent, les couloirs sont faits de longs escaliers semblant monter. Derrière une nouvelle porte, elle se retrouve face à un shinobi d'Otto. Son intrusion et la surprise du mec lui offrent le premier coup.

Un shinobi...
La technique de l'étouffement marcherait moins bien là, c'était certain. Il n'y avait pas trente six mille, solutions, sans matériel, sans véritable jutsu d'attaque à distance, il lui fallait faire face de front. Profitant de l'effet de surprise, elle fonçait droit sur son ennemi. Mais, pendant sa course, Katsue effectuait 4 signes, avant de prononcer à voix haute :

"Hari Jizou !"

Ses cheveux se hérissèrent alors, devenant plus durs et plus tranchants, sous l'effet du jutsu. En plus de lui offrir un semblant de protection, si l'adversaire devrait esquiver pour ne pas subir quelques coupures. Et si jamais la jeune Hyuga parvenait à le toucher, elle essairait de le toucher du bout des doigts, avant de se reculer.

Le shinobi dont tout le visage est caché par des bandages se prend Katsue de plein fouet, les cheveux de la désertrice arrachent la veste et entaillent profondément l'épaule de son adversaire. Il tombe mais se relève immédiatement, apparement il est muet.

Katsue remarque alors les mains du ninjas, elles sont couvertes de deux étranges gants en fer. Dans un geste ultra-rapide, il fait claquer les gants. Le son se propage alors dans le tympans de Katsue, lui faisant perdre l'équilibre. Il se jette ensuite sur elle, le poing en avant.

[Le shinobi perd 15 points de vie, Katsue perd 14 points de chakra et ses points d'attaques sont maintenants divisés par deux]

Déséquilibrée, la jeune fille décide de bondir en arrière, pour s'extirper du corps à corps. Tournant dans les airs, elle atterrit sur le mur derrière elle, faisant affluer le chakra par ses teketsus, dans le but d'adhérer à la paroi. La kunoichi pensait bien le ninja d'Ottogakure la poursuivrait dans sa fuite, mais sa chevelure toujours tranchante lui offrait un répit. D'ailleurs, elle utilisa cette chevelure lui servit à trancher son vêtement en deux, dans le dos, pour pouvoir le retirer...
Pas le temps de se déssaper à l'ancienne, il y avait urgence.
Utilisant la même technique que pour le premier garde, Katsue fixait cette frusque à des fils de chakra. Le temps de faire tout ça, l'ennemi serait probablement déjà sur elle, mais elle pouvait toujours tenter de lui envoyer à la tronche... Le but véritable était d'enrouler son vêtement au bras armé de l'amplificateur sonore, pour l'immobiliser en y déplaçant directement les fils de chakra.

Katsue parvint à bloquer un des bras du shinobi, mais l'autre était toujours mobile et utilisable. Il tappa une nouvelle fois dans ses main, déséquilibrant la jeune femme. Elle perd du sang par les oreilles. Mais, Bob intervint. Le rasta-chien saute sur le ninja et le déséquilibre.

[Katsue perd 5 points de vie]

Un bras sur deux bloqué, bon début... Dans un même temps, les fils de chakra qui embourbaient son vêtement en lambeau se déportèrent directement sur le bras du shinobi du Son, pour être sûr qu'il n'échapperait pas à l'étreinte en déchirant le vêtement. Essayant d'oublier ses oreilles bourdonnantes, sa tête en feu, la kunoichi mettait en place la deuxième partie de son plan. D'une contraction des doigts, elle propulsa son adversaire en retrait, pour le déséquilibrer d'avantage, lui laissant le temps d'effectuer la deuxième phase de la manoeuvre....

Puis elle se passa les doigts dans les cheveux, serrant les dents. De toute façon, à côté du marteau qui jouait aux percutions avec son crâne, Katsue ressentait la douleur de ses doigts coupés bien plus minime. Mais la manoeuvre était simple : fixer des fils de chakra à sa masse capillaire changée en multitude de fils aussi tranchants que des rasoirs.

Dernière phase de la manoeuvre :
Ses doigts, reliés au bras ennemi par des fils impalpables, tirèrent brusquement dessus, faisant refaire au shinobi le chemin en sens inverse. Les cheveux, maitrisés par l'autre main, formèrent un épieux long et effilé, pointé droit sur la gorge adverse.

La manouvre de la jeune femme réussit, et le shinobi meurt sur le coup, transformé en distributeur de bonbon pez. La voix de Bob retentit dans le couloir humide.

"A plus ! Mon temps avec toi est révolu, bonne chance."

Et le rasta-chien disparait, dans un nuage épais de fumée blanchâtre. Elle peut continuer son aventure dans les couloirs étriqués. Deux portes se dressent devant elle, l'une à gauche, l'autre à droite. Derrière l'une d'elle se cache Samehada, mais laquelle ?

[Te goure pas ^^]

Avant toute chose, la kunoichi récupèra ce qui peut l'être sur le shinobi d'Otto : d'abord son haut, histoire de pas jouer les nudisstes, puis son matériel. Elle se saisit des bracelets emplificateurs d'onde du ninja mort, avant de les observer. Leur fonctionnement lui échappait pour l'instant, mais ils pourraient au moins lui servir de protections d'ici là. Elle récupérait aussi le matériel utile qu'il pouvait transporter, avant de se pencher sur sa nouvelle direction. Samehada n'était plus son unique objectif, il lui fallait aussi retrouver tout son matériel... sa marionnette était prioritaire par rapport au reste.

Se redressant, rhabillée, nouvellement équipée, Katsue regardait les deux portes, sourcils froncés. Ses moins bardées de métal se joignirent, tendis qu'elle effectuait le tao nécessaire. Sa voix vibra, murmurante.

"Byakugan."

Ses yeux si particuliers s'activèrent, faisant ressortire le réseau de veine sur ses tempes, comme un filet arachnéent courant sous sa peau, partant de ses globes occulaires. Concentrant sa vision nouvelle sur chacune des portes, s'en approchant jusqu'à presque les toucher, elle essayait de voir au travers...

[Tu gagnes 4 kunaïs et 5 shurikens sur le corps du mort]

Dans la pièce de droite, Katsue peut distinguer ses affaires, posés sur une table. Sa marionette, son argent, tout est là. Mais un shinobi est présent dans la pièce, et son contrôle du chakra à l'air du même niveau que celui de la Hyûga.

Dans la pièce de gauche, une énorme épée sous verre. Les deux portes ne sont pas vérouillées.

[Hrp: je te ferais parvenir mon nouvel ouvrage: "comment oublier qu'un joueur peut voir à travers les portes en une leçon" By Ryoko Satoro.]

Samehada... Imposante arme, s'il en est. Vu la taille de l'objet, Katsue ne pouvait pas risquer d'essayer de l'utiliser et de la trouver trop lourde, même en utilisant ses fils de chakra. Ses diverses techniques de combat lui imposaient une liberté de mouvement à toute épreuve. S'approchant de la porte derrière laquelle se trouvait le ninja au flux de chakra égal au sien, Katsue s'arrêta. Un kunai bien en main, la kunoichi se mit sur le côté de l'ouverture. Il était temps de voir si l'ennemi était plus malin que les divers gardes croisés jusque là. Après s'être lêché les doigts perlant de sang, Katsue leva la main.
*Toc*
*Toc*
*Toc*
Le byakugan toujours actif, elle attendait de voir les réactions de l'ennemi. Avec un peu de chance, elle l'égorgerait au moment où il passerait la porte. Sinon, elle n'avait pas encore dévoilé toutes ses capacités...

Le mec se rapproche de la porte, et s'arrète à quelques pas d'elle.

"MOT DE PASSE ?"

Il dégaine un katana et se tient à distance. Il n'est vraiment pas de la même trempe que les autre.

La kunoichi soupira en constatant qu'elle ne pourrait l'abattre aussi facilement. Son regard vogua sur la pièce et son contenu, sans rien trouver qui puisse l'aider. Puis elle regarda le cadavre... Si seulement il pouvait encore parler. Une idée traversa l'esprit de la kunoichi, tandis que ses yeux si puissants restaient fixements posés sur le corps. Ses sourcils se froncèrent. Rapidement, elle s'accroupit près du corps, avant de glisser sa main dessus. Des doigts de sa main droite, elle y fixa des fils de chakra. Katsue avait appris à maitriser suffisement bien le Yugutsu pour n'avoir besoin que d'une seule main pour contrôler une marionnette.
Et ce cadavre faisait une magnifique marionnette.

D'une crispation de doigts, elle redressa le cadavre. Elle testa rapidement, pour voir s'il réagissait aussi bien qu'un pantin, faisant tourner sa tête, bouger ses bras, ses jambes, ses doigts. Puis, satisfaite, elle confia deux kunais au pantin morbide, ainsi que l'un de ses bracelets amplificateurs sonores. Le contrôlant de la main droite, elle n'utiliserait que peu son bras droit et c'était donc celui là qu'elle lui légua. Une fois prête, la jeune fille restait éloignée dans la pièce, puis fit marcher le cadavre jusqu'à la porte... Porte qu'il ouvrit, sans prononcer le mot de passe, à la volée, en envoyant un de ses kunais sur l'adversaire qui se trouvait derrière.

La porte s'ouvre, mais les gonds rouillés donnent un dixième de seconde au shinobi pour réagir. Il brandit son katana et parvient à contrer le kunaï. Dans la continuité de l'action, il tranche le cadavre en deux juste au dessus de la taille. Le sang macule le sol de la pièce...en une fraction de seconde, il attrape un parchemin de son gilet et le pose au sol.

"Soushouryuu !"

De toutes parts, des couteaux, haches, shurikens et autres armes en tout genre se dirigent vers Katsue.

[S'il fait toutes ces actions, c'est qu'il est trés rapide^^]

Poisse !
Un pantin coupé en deux comptant pour deux, la partie basse du cadavre s'écroula par terre, tandis que son buste et ses bras demeurait toujours sous l'emprise des fils de chakra de la kunoichi. Pas le temps de réfléchir à une stratégie défiant l'entendement, il fallait d'abord penser à sa survie. En une fraction de seconde, Katsue sauta sur le côté, pour échapper à cette pluie de métal provenant de cette porte...

Dans un même temps elle observait sa cible au travers du mur, grâce au byakugan. Le buste du cadavre toujours contrôlé par ses fils de chakra, elle le faisait continuer sa progression, pour frapper l'ennemi à l'aide du bracelet amplificateur d'ondes sonores.

Sous l'effet des diverses armes déferlants à toute allure, le corps du macabé est cloué au sol et inutilisable. La retraite de Katsue lui est quand même salutaire, aucun dégat à signaler pour la kunoïchi. Mais le ninja du son sort de la pièce, laissant les affaires de Katsue sans protection. Le couloir annulant un peu la vitesse du combattant, il s'arrète en face d'elle et mets son katana en garde.

"A toi d'attaquer, gamine..."

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