Natsumi

Prénom : Natsumi

Age : 21

Description physique : Cette jeune femme semble porter tous les malheurs du monde sur ses jeunes épaules. Son visage innocent contraste avec ses yeux plein de peine. Elle est très jolie, plantureuse, dans certaines circonstances peut d'ailleurs avoir l'apparence d'une geisha. Ses traits fins mettent en valeur ses grands yeux marrons, marqués du fardeau de sa vie et de son passé. Elle dégage une mélancolie qui laisse planer les fantômes de ses ancètres dont elle n'en soupçonne même pas l'existence. Ses formes sont généreuses. Une poitrine acceuillante qui se ferme sur sa taille fine. Les proportions de son corps sont pafaites, des hanches comme il faut pour marquer le début de ses longues jambes fuselées.
Elle est donc souvent vétue d'un kimono noir portant un motif florale sur l'épaule droite. Ainsi elle porte le deuil de tous les innocents qu'elle fût contrainte de tuer. Le tissu est amplement ouvert sur son buste, découvrant les formes de sa poitrine. A sa ceinture, un wakisashi accompagné de Shinroen constament dans son fourreau.
Lorsqu'elle entre en action, Natsumi préfère une tenue moulante, la laissant libre dans ses actions. Le tissu élastique, couvre tout son corps comme une sorte de barrière aux attaques extérieures. Comme la jeune femme souhaitait se protéger d'un ennemi invisible.

Nindô: Retrouver mes racines.

Histoire :

Un monde aussi vaste que celui des Shinobi renferme bon nombre de secrets. Certains mieux garder que d'autres. Mais quiconque sait chercher avec rigueur peut en faire sauter les verrous, et délier les langues les plus serrées...
Méfiez vous de tous, car ils se méfient tous de vous.

« Cela fait maintenant 1 semaine que nous parcourons tous les pays, et vous ne m'avez toujours pas dit où nous allons maître. »
« Je sais. Peut-être était-il temps que tu connaisses le but de notre voyage. Faisons une pause, ainsi nous pourrons rallier notre destination en une fois. »

Les deux hommes drapés de longs manteaux noirs s'étaient alors détournés du chemin, et s'enfoncèrent légèrement dans l'enchevêtrement de branches qui assombrissait la foret.

« Bien. Nous allons dans un village non-loin du village caché du feu. Là nous rencontrerons une famille, avec laquelle je passerai un marché. Quoiqu'il advienne, ne montres aucune hostilité, aucune. L'échec des négociations me rendrait très nerveux. Et je risquerais de passer ma tension sur ton dos. »

Le plus âgé des deux se mit alors à pousser un rictus malsain et plaignant. Rire qui se transforma rapidement en une toux grasse et affreuse, une très longue maladie le rongeait et était sur le point d'achever son oeuvre.

6 mois plus tard.

L'eau stagnante des flaques qui jonchaient le sol boueux des rues du village était régulièrement parcourue de vibrations. Les roues de la charrette tirée par deux chevaux martelaient la terre malléable des allées entourées d'habitations toutes plus pitoyables les unes que les autres, un vieil homme au long manteau noir assis derrière les rennes. Un autre à la silhouette droite marche à côté.
Les volets se fermaient un à un sur leur passage. Des voix s'élevaient à chaque coin de rue.

« Ce sont eux... Alors c'est vrai, leur venue correspond à la visite des médecins dans leur maison. »
« Quelle déchéance, après que leur clan ait perdu tout honneur, les voilà réduits à cela. »

Ils arrivèrent devant une petite maison de bois, le plus âgé frappa à la porte. L'agile mouvement de son poignet perturba le chant de la pluie par deux coups nets et précis sur le bois.
La porte s'ouvrit, la deuxième personne drapée de la longue veste sombre transmet un parchemin, exécute un signe. Une malle apparaît, le villageois l'ouvrit lentement. Son visage devînt illuminé, tant d'argent, un avenir si riche...
Une vieille femme arriva alors à son tour, portant quelque chose enroulée dans un drap. Les cris stridents du nourrisson arrivèrent aux oreilles du vieille homme.
Un couloir étroit et obscure, au fond de ce couloir un porte entre-ouverte d'où parviennent les hurlements d'une jeune femme réclamant son enfant. Des hurlements horribles inspirant la peine et la haine.
Alors que les deux étrangers quittent le village sur leur charrette, le visage du plus âgé des deux se trouva scindé par un étrange sourire. La satisfaction de toute une vie, l'accomplissement de tous ses efforts.

« Voilà maître. Où allons-nous ? Et qu'allons-nous faire ce ce bébé hurleur ? »
« L'élever, tout simplement. »
« Pourquoi l'avoir acheté alors ? »

Il émit un rictus narquois.

« Cela ne se fait pas de voler un enfant voyons. Il faut remplacer la peine des parents par quelque chose. »

Quelques années plus tard.





Les deux pans violacés de la robe fendue couvrait les hautes herbes de la prairie. La petite courait dans tous les sens, un petit éventail déplié assorti dans une main. Le même refermé dans l'autre. Le soleil à son zénith réchauffait la vallée dorée par les innombrables fleurs qui l'habitaient. La petite appréciait le contact avec la flore, et jamais le vieil homme ne lui avait refusé ces longues journées à batifoler dans les prés.
L'élève courait après l'enfant. Si jeune, son visage montrait l'innocence bafouée par les crimes. Elle était heureuse et comblée, mais quiconque posait son regard sur les traits charmeurs de son visage ressentait déjà l'effroi s'en dégager. Et pourtant, elle jouait, toute la journée. Son entraînement maintenant commencé depuis de longues années.

« Touché ! C'est toi le chat ! »

Le moindre de ses passe-temps n'avait qu'un but dans l'esprit du vieille homme, rendre cet enfant aussi complice avec son corps que possible. Libre de pouvoir effectuer le moindre mouvement qu'il aurait envie qu'elle accomplisse.
Déjà les pas de la jeune enfant, qui ne devait pas avoir plus de 12 ans, étaient sûr et précis. Sa vitesse dépassait celle des autres gosses de son âge. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, elle était toujours dehors, à courir avec l'élève de celui qu'ils appelaient simplement maître.
Le rire de l'enfant ne cessait d' hanter les pensées du vieille homme. Tant d'années à faire de cette jeune fille l'être qu'il voulait, la façonner pour qu'elle soit exactement comme il le fallait. Elle serait parfaitement prête pour le jour où elle affronterait le passé de sa famille.





Quelle beauté était la sienne. Jamais le vieil homme n'aurait imaginé que le nourrisson qu'il avait acheté il y a de cela plusieurs années allait grandir et se développer de la sorte. Elle possédait de grands yeux candides, un sourire pétillant, de longs cheveux violacés dont les tons n'étaient pas sans rappeler la longue robe aux motifs fleuris qu'elle arborait constamment. La coupe du vêtement offrait la poitrine généreuse de l'adolescente aux yeux des hommes. Sa fine taille valorisait les rondeurs de sa chute de rein, et ses longues jambes fuselées emmenaient la majorité des hommes dans un monde qui n'était pas le notre, un monde de rêves et de passions... Alors que les mains rapides et habiles de la gamine se frottaient contre les poches de leurs pantalons et s'éclipsaient aussi discrètement qu'elles étaient arrivées, mais cette fois-ci lestées d'une petite sacoche de cuir dont les cliquetis continus de leur contenu satisfaisaient les oreilles du maître.

« Quelle chance que la gamine soit aussi jolie. Nous n'avons même pas à nous battre pour gagner quoique ce soit. Elle peut tout obtenir. »
« Calme toi mon jeune élève. Je sens que de toi aussi, elle pourrait tout obtenir. »
« Vous n'avez pas tort maître. »
« Pas tout suite, son corps et son âme doivent rester immaculés jusqu'à son premier contact. Ne me fais pas faux bond, sinon... »

Il n'était pas simple de s'infiltrer au sein même d'un village caché, seul lieu renfermant les secrets les plus protégés sur chaque clan du pays correspondant. L'itinéraire du convoi qui faisait route vers Konoha n'avait pas été trop difficile à obtenir pour les formes généreuses de sa protégée. Les leurrer non plus d'ailleurs, ni prendre l'apparence de l'un des porteurs. Le poids avait raison des forces du maître, mais la puissance de son chakra avait raison du poids qui affaissait petit à petit ses épaules fatiguée du temps.
Il connaissait bien ce village, endroit par lequel il était passé bon nombre de fois auparavant pour régler de nombreuses affaires. Cette-fois ci, deux genjutsu allaient lui offrir les portes des archives de Konoha.
La salle était immense, des milliers de parchemins y étaient entreposés. L'odeur du papier et de l'encre devrait être insoutenable, mais l'homme était devenu depuis bien longtemps un adepte des écrits et des histoires et avait abandonné l'homme de terrain qu'il était autrefois, se satisfaisant de l'odeur du liquide vitale de ses ennemis s'écoulant sur les champs de bataille.
Il souriait intérieurement. Si l'Hokage savait ce qu'il était en train de faire...
Il passa sa nuit à explorer les étalages, examiner les titres des parchemins les plus importants, fureter entre les meubles à la recherche du moindre rouleau de papier qui se serait échappé.
Finalement, le vieil homme mit la main sur ce qu'il cherchait. L'histoire du clan Matsuhide.
Ses mains exécutèrent quelques Taôs, il ne serait plus entendu. Dans un grand mouvement du bras, la table devant lui se trouva complètement débarrassée de tout ce qui traînait dessus. Le rouleau contenant les précieuses informations était maintenant déroulé devant lui.

La famille Matsuhide était il y a de nombreuses années une des familles les plus riches du pays de la feu. Les dirigeants de l'époque avaient fondés leur petit empire et devenaient de façon légitime les seigneurs féodaux de leur région. Ils offraient un protectorat sur les habitants qui souhaitaient s'installer sur ces terres contre un modique impôt à la vue de celui prélevé dans les fiefs alentours. Peut-être que ceci les amena à leur perte. Pas assez riches pour assurer leur propre défense et celle de la population, les seigneurs avaient toujours fait appel à Konoha et ses ninjas au moindre soucis internes ou menaces d'invasions.
La famille ne possédait qu'un seul guerrier digne de ce nom. Celui à qui revenait de façon héréditaire le katana sacré, Shinroen. L'arme était magnifique, gravée des armoiries de la famille, le fourreau était sobre, mais la garde portait le signe du tigre ancestral, croyance immuable de la famille Matsuhide.
Le porteur du sabre était choisi par ce dernier, on raconte que l'arme vibrait à l'unisson avec son propriétaire pour émettre des hurlements primaires et pleins de haine proches de ceux du tigre.
L'animal habiterait alors le combattant, lui octroyant ses forces et l'étrange dojutsu qui lui est propre.
Malheureusement pour cette riche famille, l'arme se mit un beau jour a rejeté tous ses prétendants. Plus jamais elle ne se mit à vibrer avec la rage de son porteur, et lorsque ceci fût ébruité, tous les seigneurs alentours complotèrent contre les Matsuhide. Rapidement, une armée plus grande que celle que la famille Matsuhide aurait pu lever avec l'argent qui remplissait ses coffres submergea le territoire entier. Mettant le moindre village à feu et à sang. Cela marquait la fin du règne de cette famille obligée de vendre ses nouveaux-nés pour faire vivre les derniers membres vivants.
Shinroen fût ensuite placée dans un endroit secret, loin de tous contacts avec les Matsuhide.
Mais sur ce parchemin se trouve l'emplacement exact du katana.

Le vieil homme était satisfait. L'information tant convoitée se trouvait maintenant juste devant ses yeux, à portée de doigts. Encore fallait-il la trouver.
Il exécuta une nouvelle série de signes, son chakra malaxé parcourait le lentement le papier jusqu'à ce qu'il mette la main sur le sceau. Il fallut ensuite au maître ninja, quelques très longues nouvelles heures pour parvenir à briser le sceau, et mettre à nu la localisation de la lame.

Les deux combattants faisaient face. La jeune femme que la gamine devenait avait le visage en partie masqué par son éventail. Sa chevelure violacée avait laissée place à une teinte blonde en grandissant. Fait étrange qui restait inexpliqué pour le vieil homme. Ses cheveux ondulait au rythme du vent frais de la nuit. Le kimono largement ouvert sur le galbe généreux de la poitrine de la jeune femme, se fondait parfaitement avec la couleur mêlant océan et vermeil des feus de cerisiers dans la profondeur de la nuit.
Les pans flottants du kimono aux teintes bleutées et aux motifs de mort masquaient le moindre des mouvements de l'adolescente à son adversaire. Une expression à la fois sérieuse et décontractée se lisait sur son visage fin. Son regard amusé était des plus déroutant, pour le plus grand bonheur du vieil homme l'âme de prédateur du tigre vermeil s'affichait à travers l'attitude désobligeante de sa protégée.
Sans aucune expression particulière, la combattante s'élança en direction de son adversaire. En un éclair elle avait fondu sur lui, empêchant toute retraite. L'apprentie dégaina calmement le wakisashi qui patientait à sa ceinture. La lame fendait l'air avec une précision alarmante, et sans laisser la moindre seconde de réflexion à l'élève qui lui faisait face vint lui dessiner un deuxième sourire au niveau de la gorge.
Aucune giclée couleur sang n'apparaissait. Le vieil homme prenait toujours le soin de contenir les pulsions assassines qui commençaient à naître au plus profond de cette fille.

Le maître, son élève et sa protégée mirent rapidement route vers le sud du pays du feu. L'emplacement exact de la lame était une grotte sur les côtes sud de la terre protégée par Konoha.
Le groupe s'arrêtait dans chaque village, la jeune femme faisait son office pour ramener de quoi manger, l'art de faire boire sans avoir toucher la moindre goutte d'alcool n'était maintenant plus un secret pour la Kunoichi. Pendant un court instant, elle représentait le monde entier à leurs yeux, alors qu'ils n'étaient que de misérables larves aux siens. La protégée du maître avait de plus en plus de mal à trouver le moindre intérêt pour les gens qu'elle rencontrait. Sans aucun but, leurs vies n'avaient strictement aucune valeur. Les sentiments que représentaient le remord et les scrupules avaient complètement abandonnés son coeur. Plus la jeune femme grandissait et plus son esprit devenait froid et corrompu. L'éducation du maître portait ses fruits, sa protégée devenait une arme pour qui les douleurs de l'âme n'existaient plus.

La lame gisait là, lamentablement. Seule au milieu des rochers. A première vue, ce n'était qu'un katana normal, comme le moindre forgeron était capable d'en forger. Et pourtant le vieil homme semblait plus excité que jamais. C'était le moment, il allait d'ici peu savoir si tout le travail qu'il avait effectué allait porter ses fruits.
Face à l'apparente impatience de son professeur, le jeune élève partit à la rencontre du sabre. Sous les yeux exorbités de la gamine, mêlant excitation et passion, le bras du garçon émet un premier craquement au contact du fourreau. Rapidement 31 autres craquements se font entendre. La scène émit un bruit atroce, amplifié par l'écho de la caverne. L'adolescente ne tenait plus en place. Le regard voyageant entre le bras désarticulé du garçon et le corps frétillant de sa protégée, le vieil homme poussa un rire de satisfaction grossier, c'était l'arme à laquelle il s'attendait. Le sang bouillonnant dans les veines de la Matsuhide en était la preuve. La jeune femme semblait comme possédée, elle-même n'arrivait pas à cerner la provenance de cette irrésistible envie de poser la main sur la garde de l'arme.
D'un léger geste du bras, son maître l'autorisa à s'emparer de la lame. Elle exécuta alors un bond avec la grâce du félin qui sommeil en elle. Bousculant l'élève, elle pose la main sur le fourreau. Ses doigts se referment lentement, et à mesure que l'énergie du katana s'empare de son âme, des dizaines d'images défilent dans l'esprit de la femme.
Le corps aux atours féminins se mit à convulser, d'abord légèrement, par accoues, puis en accélérant. Alors que la jeune femme revivait toute l'histoire de la lame, le vieil homme émit un cri satisfait bientôt suivi par celui de sa protégée.

« Ne la regarde pas dans les yeux ! »

A peine avait-il eu le temps d'avertir son élève, que le maître assista avec malheur aux effets du dojutsu des Matsuhide.
Cent vingt six claquements résonnèrent à leur tour dans la caverne. Le corps du garçon s'effondra irrémédiablement sur le sol. Il gisait, inerte comme si toute vie l'avait quitté, et pourtant il était bel et bien vivant. Tout ce que son corps pouvait faire était pousser un hurlement de douleur, si fort que tout le pays du feu aurait pu l'entendre. Ses narines bougeaient dans un mouvement rapide et régulier de va-et-viens, la terreur défigurait son visage.
Calmement la jeune femme se posa sur lui, l'arme toujours dans son fourreau à la main. Elle dégaina, laissant le suintement de la lame résonner aux oreilles du garçon. Dans un mouvement net, elle en planta l'extrémité dans le coeur du corps maintenant sans vie.

Le fer fit claquer l'air, alors que les gouttes vermeilles imbibaient déjà le sol poussiéreux de la grotte. Comme possédée, sa main gauche commença à déboutonner la chemise gorgée de sang, puis à l'ôter lentement. Elle s'agenouilla aux côtés du cadavre et trempa deux doigts dans la flaque vermillon qui se développait sous le corps encore chaud de l'élève. Le maître assistait émerveillé à la scène qui s'affichait sous ses yeux. Sa gamine était d'une sensualité meurtrière sans faille, ses doigts rougeâtres parcouraient les formes de son torse, partant de ses épaules, ils descendaient lentement sur sa plantureuse poitrine et son ventre. Le buste voluptueusement marqué de sang de la jeune femme était offert à la vue du vieil homme qui découvrit alors le dessin du tigre prendre vie sur la chair de sa protégée.
Elle poussa un hurlement bestiale à l'unisson avec les vibrations de la lame maudite.
Ses recherches n'étaient pas vaines, ce pouvoir trop longtemps perdu était dès à présent à sa merci.

Le visage habituellement radieux de la jeune femme, s'était refermé depuis qu'elle avait prit possession de Shinroen. Elle semblait toujours innocente, mais ses yeux trahissaient une mélancolie profonde, irréparable. Ses rêves tourmentés remettaient petit à petit son esprit sur le chemin de la vérité.
Alors que le vieil homme attendait d'elle qu'elle utilise la lame à des fins meurtrières, sa protégée elle, n'y voyait là qu'un moyen de rendre justice comme ses ancêtres l'avaient toujours fait. Garder la paix au sein des territoires de la famille Matsuhide. La peine gagnait son coeur à mesure qu'elle tuait les innocents avec ce katana, tellement qu'elle se résignait à se battre sans utiliser Shinroen. Quelque chose au fond d'elle lui rappelait qu'il ne fallait pas bafouer l'esprit des anciens. Elle ne devait plus mêler les âmes tourmentées d'innocents à celles des bandits que les Matsuhide avaient toujours pourchassés. Et pourtant lorsqu'elle offrait la mort, le sabre à la main, un plaisir intense mais éphémère parcourait les traits de son visage. Paradoxe.





Les trois ninjas se tenaient devant la jeune femme. Le vieil homme restait en retrait. Ainsi se passait l'entraînement de sa protégée, sur de mannequins fais de chaire et de sang. Une larme coulait sur sa joue, la lame criait horreur à l'idée de tuer ces hommes, mais le maître était là, il surveillait. En un instant, elle sauta sur le premier, étalant ses entrailles sur le sol sableux du village. La gorge du second donnait une teinte rouge morbide au joli visage de la kunoichi. Mais le troisième la prenait déjà de dos lorsqu'elle voulu se retourner pour l'attaquer. La lame du ninja devait irrémédiablement s'enfoncer au plus profond de la poitrine de la jeune femme si cette dernière n'avait pas rendu le corps de l'homme en une sorte de pantin sans forme ni vie. Suite à la douleur insupportable que la technique provoquait, le guerrier suppliait la mort, il l'appelait. Une larme se mêla à son sang avant que le sabre ne vienne enlever toute vie de l'organe battant de sa poitrine.

Nouvelle nuit, nouveaux rêves. Tous plus troublants les uns que les autres. A chaque fois que la lune se substituait au soleil, Un détail de la vie de la jeune femme faisait surface dans son esprit. La puissance qu'elle avait acquis grâce à Shinroen était incomparable, c'était tout ce que le vieil homme cherchait, contrôler cette énergie. Avant de partir, la kunoichi avait essayer d'obtenir quelques informations sur ces rêves. Cette famille qui revenait sans cesse dans son esprit. Mais rien, seul le silence provenait des lèvres du maître.
Finalement, Natsumi quitta le vieil homme, elle ne devait plus tuer comme il le lui demandait, mais rechercher ce clan et recoller les morceaux de cette histoire que Shinroen lui transmettait chaque nuit...

« Je te retrouverai ma jolie. Tu m'appartiens... Je t'ai achetée... »

Tiens, un quadruple compte ^^

quadruple....? Heu il y a pas une règle sur les comptes multiples ?

Sinon la présentation à l'air sympa, même si le doujutsu me semble puissant, à la première lecture.

De toute façon le multi-compte est réglementé, go règles

EDIT: même si j'ai l'impression d'être prit pour un pingouin je fais preuve de bonne volonté.