[Mission C] La ferme hantée.

Les deux désertrices partirent aussitôt avoir quitter le bureau des jumeaux. Jade marcha, sans dire un mot, elle était un peu ailleurs et même si elle ne l’était pas ça n’aurait pas changé pour autant. La jeune femme n’avait pas vu Taikai depuis un moment et sa compagnie calme lui manquait. Le peu qu’elle avait parlé avec, lui avait donné une bonne impression. De plus c’était jusqu’à maintenant la seule qui la comprenait.

Pendant que cette dernière était dans ses pensé, Nina continua de marcher et de la suivre. Jade était consciente que ça ne devait pas être facile pour la jeune fille de pouvoir l’aborder ou même lui parler. Elle était tellement froide d’apparence, ne laissant aucune émotions entrée, et encore moins en sortir.

La désertrice de Yuki, malgré le calme, trouva que les oiseaux faisaient trop de bruit. Un son aigue qu’elle ne supportait plus et son impatience montait. Mais elle resta sans broncher, ruminant dans sa tête.
Puis au bout d’un long moment, Jade décida d’adresser quelques mots à sa coéquipière.

« Au faite, je m’appel Jade. »

C’était bref, direct, mais au moins elle lui avait parlé. Elle ne lui avait pas posé de question pensant que ça viendrait instinctivement de la part de la jeune fille ; et elle continua de marcher jusqu'à la ferme hantée.

Qu’il était agréable de sentir le vent se faufiler dans les cheveux par une aussi belle journée. La route suivait sont bon trin, et dans pas longtemps la ferme allait apparaître devant leurs yeux. Jade n’avait pas beaucoup parlé pendant le trajet, et Nina plus par respect que timidité, se tus. Cela ne servait à rien de brusquer les gens, si tout le monde allaient dans un sens différents, alors on se sentirait bien seul.
Nina réfléchissait au pantin qu’elle pourrait bien se payer, avec qu’elles armes elle l’améliorait. Bien que les prix proposé par le marchand étaient exorbitants, c’était la dure loi de la contrebande…
Il fallait attendre, il était inutile de perdre de l’argent bêtement.
Le village était loin derrière à présent, et déjà on pouvait apercevoir les champs à perte de vue. Jade prit la parole, après tout et comme on dit, après le silence vient la parole.

« Au faite, je m’appel Jade. »

« Je suis bien heureuse de te connaître Jade. Vois tu je suis assez sceptique quand à l’objet de notre mission. Je m’appelle Nina. »

La ferme était maintenant à leur portée, la récolte venait d’être faite, et de la fumée sortait de la cheminée. On pouvait apercevoir la fameuse grange, d’un style très rustique, et c’est ainsi que les deux jeunes femmes se dirigèrent vers la maison. Arrivée sur le seuil, Nina scruta les environs, et frappa à la porte de la chaumière. La nuit allait arrivée dans la soirée, les deux désertrices avaient encore un peu de temps devant elle.

Les deux genins étaient arrivées à bon port. La carte était précise et elles eurent vite fait de trouver la maison de l'homme qui réclamait leur aide. Le voyage avait été plutôt facile, même agréable par moments et cette mission ne laissait présager aucune véritable difficulté. Au moment où Nina frappa à la porte, celle-ci s'entrouvrit dans un grincement déchirant.

Jade poussa la porte sur ses gonds rongés par la rouille et les deux kunoichis pénétrèrent dans ce qui semblait être un salon. Une odeur âcre les prit immédiatement à la gorge. Cette odeur semblait être imprégnée dans chaque recoin de cette pièce. Les fenêtres de la pièce avaient été condamnées avec de vieilles planches de bois clouées à la va-vite sur de longs tissus sombres qui ressemblaient à des rideaux. Une sorte de matelas en peaux de bêtes posé contre le mur du fond devait semblait-il faire office de canapé. A leur droite, sur une petite table en chêne découpée grossièrement, une lampe à huile éclairait tant bien que mal les sombres murs fait de grosses pierres mêlées à la glaise. Croyant marcher sur un sol en terre battue, Nina retint un petit hoquet de surprise en s'apercevant que le sol était carrelé et que ce qu'elle avait prit pour de la terre était une couche de poussière de plusieurs centimètres. A ses côtés Jade observait calmement le reste de la pièce. Cette maison était-elle vraiment occupée ? A en croire la lampe qui brulait elles n'étaient pas seules ici...

VRRRrrrRRrrr !!! BAM !!!

Les kunoichis ne l'avait pas sentit mais le vent s'était levé soudainement, et une grosse rafale avait soufflé la petite flamme de la lampe en claquant la vieille porte d'un seul coup; Laissant alors Jade et Nina dans le noir le plus total.

[ HRP : Si vous voulez tenter des actions spéciales, envoyez moi un mp avant. Sinon vous pouvez poster pour donnez vos impressions, parler entre vous, etc...]

L’odeur qui régnait dans la pièce était abominable, après mur réflexion Nina se disait qu’elle préférait encore sentir de l’encens. Tout semblait moisir dans cette atmosphère sombre et délabré. Comment des gens pouvait vivre dans un tel fourbie ? Même les bestioles ne voulaient pas y loger. Les deux jeunes femmes restaient là tout près de la porte, mais personne n’était là pour les accueillir. Valait peut être mieux, si le proprio ressemblait à la baraque il aurait été un devoir pour le bien de l’humanité de réduire au silence le type. Quoique tout bien réfléchis, même crasseux il pouvait ramener de la thune au village, il ne faudrait pas précipiter les choses.
Avec stupeur Nina se rendit compte que la terre sur laquelle elle croyait marcher, n’était en réalité que de la crasse. Une chose était sur, impossible qu’il y est un fantôme ici. Même les morts ont un minimum de sens propre pour ne pas hantée une décharge pareille.
Une grande bourrasque de vent vint claquer la porte, éteignant bien sur la misérable et la seule source de lumière que les deux Kunoichies avait.
Plongées dans le noir, seul les deux cœurs des jeunes femmes résonnaient dans la pièce. Aucun bruit, aucun murmure, les deux desertrices restaient silencieuse quand soudain, jade plongée dans le noir sentit deux mains l’attrapée.
Nina hurla...

« AAAAAAAAAAaaaaaaaaa !!!!! NNNNNNOOOOOOONNNNNNNNN ……….. »

Elle fit ce que l’on pourrait qualifier d’un sursaut grandiose. Mais avant même qu’elle n’eu le temps d’entrouvrir les lèvres, Nina explosait de rire…

« Mouha ha ha ha …j’aurais trop voulus voir ta tête… hi hi hi hi. Excusez moi c’était trop tentant. Tu c’est comme on dit, le rire y… »

Dans un mouvement des plus précipités, un Kunai glissa de sa manche et vint atterrir dans sa main. Elle ne riait plus désormais. Elle se demandait si Jade aussi avait pressentit cette présence. L’air concentré elle ne disait plus rien, essayant de capter le moindre bruit.
Vivant ou mort, elle était prête à se battre contre ces choses…

L’odeur était la première chose qui la prit à la gorge. La ferme ne ressemblait à rien. C’était limite un taudis, voir une maison abandonné, mais pas habité. Seulement il y avait une lampe, plus une sorte de bougie en fait. Il fallait bien qu’un personne l’allume, seulement même avec toute la poussière par terre, aucune trace de pas n’était visible.
A peine avaient-elles franchi la porte que les ennuis commencèrent. Une bourrasque de vent se fit sentir d’un coup, ce qui fit éteindre la bougie et fermer la porte. Elles étaient dans le noir total. Jade ne bougea pas, voulant écouter le moindre bruit qu’elle aurait pu entendre. Mais Nina n’avait pas trouvé mieux que d’essayer de lui faire peur, en lui attrapant les mains et en criant. Certes elle avait eu peur sur le coup, mais en l’entendant rire, elle se douta de la blague.
Jade profita du faite qu’elles étaient dans le noir, pour sourire. Personne d’autre qu’elle ne pouvait le voir et s’était bien mieux ainsi. Ce qui la rendit pendant un petit moment, légèrement plus joyeuse, s'était cette façon que Nina avait de s’amuser avec un rien. Ca lui rappelait quelques bon moments passé avec ses parents.

La rigolade fut de courte durée, lorsque les deux désertrices entendirent un bruit des plus étrange. La jeune femme recula d’un pas souple et sans bruit, restant toujours face à la pièce, posa une main sur son étui à kunaï, puis une autre derrière son dos essayant de retrouver la clenche de la porte, afin de l’ouvrir pour y voir plus claire. Jade s’avait qu’elle ne se trouvait pas loin dans son dos et bougea à tâtons son bras, de gauche à droite. Lorsqu’elle la trouva, cette dernière chuchota quelque mot à Nina.

« Tu as bien entendu comme moi ? Il va falloir être sur nos gardes. J’essaye d’ouvrir la porte, pour que l’on voie mieux. »

Mais qu'est c'que c'est qu'ce tint'marre non d'un p'tit shinobi ?

Alors que Jade allait ouvrir la porte, elle se retourna aussitôt. Une chandelle à la main, un vieil homme se tenait dans une descente d'escalier non loin des kunoichis. Il avait, semblait-il, quelques difficultés à descendre les marches.

C'tit pas les n'jas qu'j'ai d'mandé ?

A mesure qu'il approchait, Nina et Jade pouvait mieux l'observer. Il s'agissait d'un vieux monsieur qui devait approcher des quatre-vingt dix ans. Il avait une longue barbe grisonnante qui semblait contenir des bouts de ses quinze derniers repas. Sur son crâne luisant, il avait rabattu une poignée des cheveux qui lui restaient sur le côté.

Z'vez fait vite ! Enfin une bonne n'velle !

Son nez était recouvert de verrues qui ressemblaient plus à des champignons vénéneux qu'à des petits problèmes de peau. Quand à ses dents... il n'en avait plus que deux, une en bas et une en haut... sans doute lui servaient-elle de poinçon... L'odeur désagréable s'intensifiait à mesure qu'il approchait.

Pffffff ! M'vla content d'vous voir enfin !

Presque devenue insoutenable, il fut encore plus difficile pour les désertrices de résister lorsqu'il leur souffla son haleine putride en plein visage. Il était maintenant face à elle, et les regardait en souriant. Malgré son apparence repoussante et son odeur insupportable, il avait l'air très gentil...

J'suis Hakete Pabo ! S'vez moi des f'tomes d'ma grange s'v'plait !

(Hrp : XD le paysan et la musique…respect ^^)

La grande menace n’était pas celle que les deux désertrices avaient prévue. Il s’agissait d’un vieil homme certes repoussant, mais à l’allure inoffensive. Quand les yeux de Nina s’habituèrent de nouveau à la faible lueur que dégageait la bougie du vieillard, elle put constaté les dégât, mais le pire fut quand il ouvrait la bouche…

* -_-‘ Mais quel horreur, c’est quoi cette chose ? Encore pire que la baraque quoi… Ce n’est pas des ninjas qu’il devrait se payer, c’est une femme de ménage et un ravalement de façade… Faut dire les choses comme elle sont, c’est un débris ce type…*

Tout en évitant l’odeur putride qui émanait de la bouche du crasseux, Nina se présenta et fit de même pour sa coéquipière. La mission allait paraître beaucoup plus dure que prévus. Elle craignait plus de se recevoir une giclée de pustule, que des fantômes…

« Vous savez nous faisons notre maximum pour remplir nos contrats le plus rapidement possible. »

Elle termina sa phrase, et regarda les alentours de la bicoque.

« C’est…très originale comme déco. Ca a dus vous prendre un temps fou… »

Elle passa son doigt sur la table et compta à vus d’œil les couches de poussière, accumulé durant les années. Comment des gens pouvait vivre la dedans.
Le principale, c’est qu’ils ne les invitent pas à manger, je ne vous raconte pas l’état du service…

« Très bien Monsieur Hakete Pabo, de quoi s’agit il précisément ? Pourriez vous nous montrer à ma coéquipière et moi les lieux du larcin ? »

*Merde…il se met en face !!! Je suis foutus…*

Dans une ultime technique, nommé « évitage de puage de gueule », Nina feint en pivotant sur son coté gauche, simulant de s’intéresser au mobilier crasseux qui était là.
D’un regard suppliant, elle fit comprendre à Jade qu’elle pouvait plus continuer, qu’elle devait prendre le relais…
Il était grand temps de finir cette mission et de toucher les premiers sous pour l’acquisition de son premier pantin. Un moment tant attendu…

« Très bien Monsieur Hakete Pabo, de quoi s’agit il précisément ? Pourriez vous nous montrer à ma coéquipière et moi les lieux du larcin ? »

Alors que Nina essayait de se maintenir à distance de leur premier ennemi odorant, Hakete Pabo ralluma la lampe qui avait été soufflée par le vent. Il s'assit sur une chaise à la table et croisa ses longs doigts... il lui manquait l'index et le majeur de la main gauche...

"Vi vi vi! C'tit pô une histoir' hoooorib' mes p'tites m'dames ! Un f'tôme vient m'voler c'que j'fais d'mieux la nuit dans ma grange! J'voulais l'tirer comme un lapin mais v'la ti pô qu'mes flèches lui f'saient rien ! Elles restaient plantées et lui r'partait avec mes r'serves et mes outils ! J'veux pô tout garder chez moi parc'que j'peur qu'il vienne m'tuer ! J'ai d'ja bien payé vos chefs parc'qu'y m'ont ass'ré que vous m'aid'rez ! J'm'y suis dit : Hakete Pabo, fais y confiance aux sh'nobis, sinon tu f'niras pauv' et tu pourras plus t'faire aussi bôôô pour les d'moiselles !"

Il se leva d'un air triomphant, montrant au passage ses deux belles dents dans un sourire effroyable, et guida ses hôtes vers l'extérieur. Enfin de l'air frais...

"V'nez voir, c'tit pô très loin !"

Il les conduisit le long d'un petit sentier bordé de bosquets de lavande et de lauriers sauvages. De petits lézards, qui doraient sur des pierres plates chauffées par le soleil, s'enfuyaient à mesure que le trio avançait. C'était une journée éclatante. Pourtant, le soleil radieux n'empêchait pas le vent du nord de faire frissonner Jade et Nina. Il soufflait de plus en plus fort, et apportait avec lui de gros nuage noirs qui se dessinaient très loin derrière de hautes collines.

"V'là ! C't'ici ! La grange d'tous les Pabo d'puis trois g'nérations !"

Une immense bâtisse en bois, du double de la taille de la maison du paysan, se dressait devant les kunoichis. Hakete leur donna les clés du cadenas qui fermait la grande porte à l'aide de deux grosses lourdes chaines et leur dit de s'installer ici en attendant que la nuit tombe. Il repartit aussitôt, ne voulant pas s'attarder dans cet endroit qui paraissait l'effrayer.

Jade laissa Nina sa bataillé avec l'haleine du paysan, même s'il n'y avait pas que l'haleine qui dégagé une odeur insoutenable. La jeune femme arrivait à sentir cette puanteur alors qu'elle était plus à l'écart que et était toujours rester près de la porte.

* Nina a l'air de s'en sortir très bien. Ca ne sert à rien que je m'approche plus.*

Elle observa le petit vieux qui était aussi laid que puant. Il avait un nez ... non, des grosses pustules qui remplacé son nez. A se demander si se n'était pas de lui qu'il fallait avoir peur. Elle arrêta de le détailler, elle avait déjà assez vu, et s'impatienta. Elle voulait aller dehors, respirer autre chose que cette ferme nauséabonde.

Une fois à l'extérieur, ou plutôt enfin, les désertrice suivi le Pabo jusqu'à son hangar. Celui-ci était bien grand, entièrement construit de bois. La porte avait était cadenassée avec des grosses chaînes. Le paysan leur tendit les clés, ce qui étonne Jade; elle pensait qu'il l'aurait ouvert lui même. A peine la clés en main, que ce dernier repartit dans son taudis. Elle le regarda s'enfuir, puis se tourna vers Nina.

" J'espère que nos missions ne seront pas toujours comme ça. Bon allé j'ouvre."

Jade ouvrit le cadenas et laissa les chaîne tombé au sol. Ensuite elle ouvrit la porte en grand et resta planté dans l'entré explorant avec ses yeux les moindres détailles.

La grange était immense et très sombre. Seule une petite ouverture en verre sur le toit laissait entrer les rayons du soleil. D'énormes bottes de pailles étaient entreposées un peu partout et dégageaient une douce odeur de paille, assez agréable. Tout au fond de la grange, les outils du paysan ainsi que toutes sortes d'objets inconnus des kunoichis étaient enchainés à une grosse poutrelle en fer. Le vent continuait à souffler à l'extérieur, de plus en plus fort, et le soleil allait se coucher bientôt...

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