Découverte bien étrange

Invité

[RP ouvert ^^]

Demeurant telle une ombre après la fuite, la jeune femme s’arrêta brusquement lorsqu’elle sembla apercevoir les structures même d’un village… Son sang se glaça, et ne fit qu’un tour… Un village ? Comme Suna ? Fallait-il fuir ? Elle s’approcha furtivement, prête à s’enfuir au moindre problème, jouant de sa rapidité rare pour quelqu’un comme elle… c’était l’une de ses seules différences avec le monde, enfin, une qualité que le monde n’avait pas forcément, et ça changeait beaucoup pour elle… Elle avait déjà rencontré un personnage bien étrange et elle avait peur des rencontres avenirs… Elle se sentait mal, éprise d’un malaise tellement fort, comme si derrière elle se tenait son tortionnaire qui la prenait par la gorge… Elle voulait partir, encore et encore, jusqu’à mourir loin de tout, seule…

Cette jeune femme, marchant dans la rue principales du village n’avait rien d’extraordinaire, elle faisait son âge, c’est-à-dire, environ la vingtaine… Elle se sentait pour l’instant bien, mais qui nous disait que dans cinq minute elle ne se sentirait pas seule ? Telle est la complexité de Shitto, à ne jamais avoir ni savoir ce qu’elle veut…

« Ce que tu veux, tu ne l’as pas… Tu veux tout, ce que jamais tu n’auras… »

Un murmure sortit d’entre ses fines lèvres… Sa voix était belle, elle était douce, mais l’apparence totale de la demoiselle était presque repoussante… Ses haillons en tant que vêtement n’avaient rien d’attrayant… Ses cheveux en bataille sur son visage cachaient ses doux yeux… Elle était totalement l’inverse de ce que pouvait être la femme parfaite… Mais elle s’en moquait… On l’avait toujours repoussée après tout…

Elle cherchait des renseignements sur l’endroit, curieuse et ouverte sur son identité, mais totalement fermée à l’idée que ce soit un autre Suna…

Encore une bonne journée qui allait se passer, et aucun signe de fatigue plus qu’anormale… Que le matin réservait à Nina et à sa grande énergie frapadingue ?
Comme tous les matins, Nina profite de son temps libre pour dépoussiérer la bicoque afin dans rendre la vie plus agréable. Quelques fleurs fraîchement cueillis avec encore la rosée du matin au creux des pétales.
Encore une fois, Nina remercia on ne sais quel dieu de bien vouloir lui accordé ce jour de vie, car la principale motivation de l’homme, son grand et unique but, n’est ce pas de vivre tout simplement ?
Elle plia le linge lavé et sécher, avant de retourner dans la maison, d’où elle alluma une tige d’encens pour apaiser les sens et ouvrir ses sensations à la sérénité…

« POOUUAaaaaaaaa… mais nan c’est possible, y a rien à faire ça pue vraiment ce truc. Comment ils peuvent vendrent des trucs pareils !! »

Alors qu’elle sortait de la maison en courant, fuyant désespérément le nuage toxique qui envahissait sa maison, elle profita des rayons de soleils pour se réchauffer le visage. Qu’il était bon de sentir cette chaleur naturelle, les gens de nos jours ne savent pas apprécier les choses à leurs justes valeurs…
Alors qu’elle allait sur le chemin du retour –retour aux enfers comme qui dirait- elle aperçut une jeune femme a vus d’œil, étrangement perdus dans ses pensés.
S’était l’occasion ou jamais de faire connaissance…
Elle s’approcha, affichant un large sourire et commença d’une voix sûre à parler à la jeune femme en face d’elle.

« Hey ! Kikou… Ca te dirait de p… »

Trop tard, le drame se passa… Nina prit dans un élan de maladresse, se prit les pieds dans les quelques cailloux qui traînait, et s’étala de tout son long sur le sol.

*Aie…*

Drôle de situation en faite, elle se releva à la hâte et sourit gênés à sa nouvelle interlocutrice. Elle secoua les mains et épongea le sang qui coulait sur son front.

« Ça va…j’ai rien t’inquiète…même pas mal ! Je m’appelle Nina, et toi c’est quoi ton nom ? Je ne t’ais jamais vus auparavant. »

Elle se recoiffa comme elle put, et continua. Son air « Madame catastrophe » la rendait presque drôle ou est es pitoyable? Elle s’approcha doucement de la jeune femme, regarda aux alentours que personne ne les voyaient, puis caché derrière sa main elle lui dit…

« Fais gaffe si jamais tu à de l’encens. C’est toxique, c’est la deuxième fois que je risque l’intoxication. Tous des voleurs… »

Elle ra ficha son grand et large sourire, attendant que sa partenaire se présente.

Invité

La femme, présente dans les ruelles, ne voulait voir personne, mais sa chance légendaire en avait décidé autrement… Quelqu’un arriva, et sembla particulièrement bavarde et maladroite, mais, elle avait un signe distinctif, un bandeau rayé… Cela était-il une coïncidence ? Lorsque cette dernière tomba, Shitto recula vivement d’un pas ou deux et se maintenait prête à attraper le premier kunai qui lui venait. Tout ce qui se passait lui semblait bien étrange et incohérent… Dans ses haillons, elle ressemblait à une mendiante… D’un côté, ça l’arrangeait, en général, personne n’aborde les mendiants, mais là, tout semblait si différent… Pleins de mots et des questions sonnèrent aux oreilles de la kunoichi, qui n’avait pas pour habituer de parler…

La demoiselle en face d’elle s’appelait donc Nina… Elle était peut-être chaleureuse, mais pas très prudente… A moins qu’elle ne cache son jeu et qu’elle ne fasse que jouer la comédie… Shitto analysait la situation pour savoir si oui ou non la personne en face d’elle était telle qu’elle ne se souciait pas de ce genre de chose, ou qu’au contraire, ce soit une bonne manipulatrice… Elle ne sentait pas de chakra, mais si au dernier moment la sensation d’une autre présence l’envahissait, elle partirait, avec sa hâte persévérante… Elle ne prévoyait aucun mauvais, elle laissa donc, discrètement, de côté son kunai, et se contenta de montrer sa frêle silhouette, le visage toujours caché par ses cheveux en bataille…

« Que me veux-tu … Nina ? »

Son bandeau… Suna… Encore ce village ! Hantait-il les gens comme il la hantait, ou au contraire, les gens ici pouvaient-ils mieux la comprendre ? Elle haïssait se village avec une ferveur sans précédent, mais lui restait lié par les liens de sang… Elle voyait ce symbole partout depuis son départ… Elle le rêvait, le voyait comme en fond de chaque objet… Il ne la lâchait pas, c’était l’emblème de son désespoir…

« Nina de Suna… »

Elle joint ses deux mains l’une à l’autre, et bruyamment, fit craquer les os de ses mains, chacune de ses phalange en eu le droit… Ce bandeau la dégoûtait… Même rayé, on voyait toujours ce sigle…
L’envie de partir ne lui prit pas le cœur, elle avait envie de frapper… Frapper ce père qui avait tant profité de l’autorité dont il abusait… Elle ne pouvait plus s’imaginer son visage sans grogner, pourtant… Elle lui restait étroitement liée… Toutes ses pensées tournaient dans le même sens que lui, ses mots étaient les mêmes, son idéologie, copiée à l’identique… Elle demeurait fidèle à celui qui la maltraitait… Elle était à lui, et il était elle… C’était incompréhensible, mais pourtant si clair dans sa tête… Je le hais, mais je suis comme lui… Suis-je réellement comme lui ? Telle était les interrogations qui souvent revenaient, avec la même réponse à la clef…

* Ne rêve pas, tu ne vaux pas plus qu’une carcasse d’un chien, que vas-tu t’imaginer à me demander de sortir ? Crois-tu qu’on va t’aborder ? Que l’on ne va que serait-ce te regarder ? Idiote, tu es bien idiote… Cesse de vivre dans une bulle, le monde où nous vivons n’est pas comme ça, et ici, les torchons restent avec les torchons, donc ta place reste sur notre parterre à le lustrer… Tu n’as pas ton mot à dire, si tu oses me répondre, je te gifle… Tu m’énerves, tu me dégoûtes rien que part ta présence… Tu ne peux pas être de mon sang si noble, toi qui n’est rien… Tu es une honte, un fardeau que je ne veux même pas porter, alors reste dans un coin que je t’oublie, si tu mourrais de faim, ainsi nous seront tous les deux libérés… Tu irais dans un monde ou on te regarderait, et moi, je serais débarrassé…*

Son père, tout ses mots, ça lui revenait en tête comme une chanson que l’on fredonne et qui ne parvient pas à nous quitter, qui nous occupe tout l’esprit…

* Dans l’autre monde on e me regarderait alors… Je dois partir de celui-ci…*

Elle n’était pas idiote Shitto, mais tellement mal, dans sa peau, dans son corps, dans sa tête, et dans ce monde… Elle en avait assez que l’on se forme au physique… Quelqu’un de beau et splendide ne méritait pas plus les regards qu’une personne dans l besoin… Pourquoi ignorait-on les médians qui, malheureux, ne demandent que le minimum ? Alors qu’on donne tant aux gens riches et fortunés, car leur tête nous plait ?... Ce monde est faux, ce monde est fourbe… Shitto voulait le quitter, pour rejoindre l’Eden perdue…

Un geste, un souffle, un murmure… La désertrice n’avait pas l’air très bavarde, comme si la vie se dérobait sous ses pieds. Toutes les personnes vivent des choses différentes, ce qui fait que nous ne sommes pas identiques, et pas seulement de façon physique. Mais c’est aussi comme ça que des personne sont triste, non content de vivre ça vie. Alors que Nina jouait contre la mort, d’autres l’accueillait à bras ouvert. On à tous notre destin de gravé au fond de notre cœur, la question que l’on se pose est, quand se découvrira t’il ?
Nina gardait toujours sont jolie sourire, heureuse de vivre l’instant présent pleinement. Etait elle inconsciente ou cachait elle sont jeu ? Seule la concerné le savais, mais il me plait à croire que cette jeune femme si souriante n’était pas une personne méchante. Il y avait assez de guerre et de violence comme ça sans en rajouter une couche.
Alors qu’elle se rapprochait de son interlocutrice, Nina apercevait une femme triste, se cachant derrière ses cheveux. Fallais il l’aider à s’en sortir ? A reprendre goût à la vie, qui était si belle en cette période ?
Inutile de se poser la question, Nina le faisait naturellement.
Une expression de surprise apparue sur le visage de la jeune femme, quand Shitto soulignait le fait de son appartenance à Suna.
Elle sourit de plus belle et lui dit

« Tu connais Suna ? C’est génial ça !! Mais…j’ai mes souvenirs disons...quelques peu erroné. J’ai quittez le village jeune alors je ne me souviens pas trop de las bas. »

Son sourire s’effaçait un peu, alors que des brides de mémoire défilaient dans sa tête, elle remonta la tête, essayant de changer de sujet. Visiblement Nina n’avait pas envie de parler de ses origines. Sa vie était là désormais…

« Et toi, d’où viens tu ? T’es là pour affaire ou tourisme ? »

Elle sourit, on est d’accord sa blague est trop naze…
Mais était il égoïste de vouloir faire sourire une camarade ? Elle aurait t’en voulus lui dire de ne plus se cacher, et de faire face à la vie. Tant voulus lui dire, qu’elle pouvait compter sur elle. Mais Nina n’en fit rien, car on à tous une part de fierté en nous, et certaine chose doivent être franchis seul.
Qu’elle était cette douce brise qui venait faire virevolté les cheveux… et ce parfum...sûrement pas de l’encens. L’odeur du pays, l’odeur de la vie, l’odeur d’encens ??
Nina enragé tournait la tête de partout, essayant de débusquer les vils manants qui avaient osé enfumer tout le monde avec son encens à deux bals…

« Mais c’est pas vrais !!! Il le font exprès ou quoi !!! Grrrr si je mets la main sur celui qui ose polluer notre air… Montrez vous bande de pleutre! »

Que de misère, de peine et d’encens…
Une fois sa colère passée, et l’odeur atténuer, Nina revient auprès de sa camarade timide. Mais l’était elle vraiment ou cachait elle sont jeu ?
En tous cas Nina avait dès le début analyser tous les scénarios possible, évaluant approximativement le niveau de la jeune femme. Déformation professionnel ils appellent ça…

« Et si on parlait un peu ? Enfin tu pourrais déjà me donner ton prénom, ça serait un bon début ^^ »

Invité

Que de conversation qui n’emballait pas la jeune femme… De face triste, elle ne voulait néanmoins pas avoir l’air faible, et était en perpétuel combat avec elle-même. Un déchirement au quotidien, entre son cœur et son apparence… Elle faisait tout pour sembler ce qu’elle n’était pas… Elle avait les main posé sur les avant bras, recroquevillée, un peu par le froid, un peu par la timidité qui l’emprisonnait et cette peur perpétuelle de la foule… Une agoraphobe, qui limitait la foule à une personne… Nina voulut s’approcher, mais Shitto tenait la distance, en reculant aussi instantanément… Pour une mendiante, elle savait se placer de façon à bien être en face de quelqu’un, comme pour lui tenir tête, et elle savait maintenant constamment une distance… Il y avait autre chose… Sans qu’on s’en rende vraiment compte elle avait sorti un kunai et le tenait avec fermeté, comme pour faire comprendre que l’on ne piétinait pas un certain espace autour d’elle…

« Kyôko… Kunoichi de Kiri »

Elle avait, sur un ton plus qu’hésitant, décidé de ne donner que son second nom, comme voulant garder un certain anonymat, limite compréhensible dans sa situation. Elle fixait Nina avait un air appuyé, cette fois, elle cherchait à s’imposer, et non p as à se faire écraser. Elle balaya sur le coté ses cheveux, et on peu enfin voir son visage… Ses yeux bridés, marrons, qui fixaient la jeun femme en face, les joues plus creuses que rebondies, les lèvres fines et tout ce qui formait les particularité physique de la demoiselle… Elle n’avait rien de désagréable à regardait, mais elle se cachait, elle se voulait laide et repoussante pour que personne ne l’aborde, et jusqu’à présent, ça avait marché, il n’y a que dans ce coin que perosnne n’agissait dans le même sens…

« Je viens pour fuir Suna »

Les propos illogiques qu’elle tenait ne semblait même as choquer Nina… Disons que d’apparence déjà, Shitto avait l’air tourmenté, donc on ne pouvait que ressentir ce mal-être dans ses phrases et ses explications. Elle avait toujours le kunai armé, et reprit, d’une voix faible…

« En quoi ça t’intéresse… »

Certaine chose se devait de rester inexpliqué, comme des attitudes ou des actions que l’on peut faire et Nina e savait que trop bien. La jeune femme qui était en face d’elle ne laissait personne entrer dans son espace, aussi bien corporel que intérieur.
Pourquoi et que fuyait t’elle comme ça ? Des réponses que jamais Nina ne découvrirait. Elle pensait apporter du bonheur et de la joie en ce matin si superbe, mais elle s’avoue impuissante face aux adversités de la vie. Les choses étaient comme elles étaient, mais au prix de combien de sacrifices…

La femme qui se cachait derrière ses cheveux, finis par sortir une arme blanche. Une expression de profond regret naquit au plus profond du cœur de Nina. La vie est un combat, et tous, avons un rôle à jouer, mais le destin de chacun est différent.

« Je…je suis navrée…je ne pensais pas vous faire de la peine. Pardonnez moi… »

Sont regard se baissa et s’attrista, voyant qu’elle était impuissante à ce qui se passait devant elle, la douce fleur s’inclina avant de reculer de trois pas.
Les choses étaient ainsi, et nuls ne pouvaient lutter contre ça.

« Je suis vraiment trop nulle, j’essayais seulement de…de…de vous faire sourire… je vous laisse, vous avez sûrement assez de vos problèmes… »

Elle se retourna, les yeux aux bords des larmes, elle commença le chemin qui la menait vers sa maison. Un chemin vide et sans espoir…
Le monde est si cruelle, une petite fleure n’y vit que peu de temps.

Invité

Nina se retournait, prête à partir… Shitto se sentit mal à l’aise par rapport à la façon dont la jeune femme avait réagit… Néanmoins, la kunoichi avait l’avantage de la vitesse… Elle s’avança, s’élança pour arriver devant Nina et lui barrer la route… Elle lui fit face, et d’une voix moins hésitante, et plus hautaine, lâcha quelques mots…

« Profite de la vie plutôt que de te rendre triste pour une inconnue… Ne fais pas certaines erreurs que tu pourrais éviter… Un sourire vaut plus cher que l’or fin… »

Elle se retourna ensuite, et commença à marcher devant Nina…

« De ma part, un tel conseil est culotté… »

Elle tourna une dernière fois la tête, et dicta ses quelques mots…

« Je m’appelle Shitto, Nina-san… »

Elle sauta sur une paroi d’une maison pour attraper le toit d’en face… Et là, s’inclinant magistralement, couru le plus loin possible, disparaissant…