Kogare Nega Chuunin de Kumo
Nombre de messages : 229 Date d'inscription : 02/12/2007
Feuille de personnage PV: (81/81) PC: (625/625)
| Sujet: Du haut des cieux Sam 21 Juin - 13:04 | |
| [hrp]Ouvert à qui le souhaite[/hrp] Ce matin-là, en se levant, Nega avait ressenti le besoin impérieux de partir en vadrouille. Voir le monde, voilà ce qu'il devait faire. Etait-ce là le contrecoup du départ de Fenris à qui on avait attribué une mission particulièrement dangereuse aux dernières nouvelles. Ou bien une ultime conséquence du voyage à Suna et de l'affrontement qui avait eu lieu après le massacre qu'ils avaient perpétrés. Difficile à dire, la seule chose qui apparaissait clairement était cette envie soudaine de liberté et de découverte, comme le symptôme d'une maladie foudroyante qui l'aurait pris par surprise. D'un simple geste, il avait saisi Hyou, et le félin de bois noir et d'ivoire avait bondi sur le dos du Kogare, s'accrochant sur ses épaules avec ses pattes antérieures, et lovant sa queue autour de la taille de son maître pour ne plus bouger. Le chuunin n'avait pas besoin d'autres armes que son tigre, mais un moyen de locomotion ne serait pas de trop. Il se rendit au magasin, pour emprunter le pantin volant qu'il avait conçu plusieurs mois auparavant, l'une des créations dont il était le plus fier.
Il le lança dans le jardin, derrière l'échoppe, et les filins de chakra se plaquèrent sur les bords du kite et ses ailes. Ils l'empêchèrent ainsi de tomber, le laissant en suspension, d'une façon assez remarquable. Toujours chargé de son protecteur zebré, Nega grimpa sur son pantin volant, et à la manière d'un hélicoptère, il décolla à la verticale. Les lois de la pesanteur n'étaient pas pour lui, il parvenait à échapper à la gravité par le seul truchement de ses talents de manipulateur et de concepteur de marionnette. Tout homme qu'il était, il n'en était pas moins capable de voler. Réalisant ainsi le rêve le plus fou de l'homme, son fantasme absolu. La marionnette se mit en mouvement, tel un étrange oiseau.
Nega laissait onduler ses poignets et ses phalanges, provoquant autant de battements d'ailes, et lorsqu'il sentait une bourrasque de vent arriver, il transformait l'oiseau artificiel en un planeur. Chevauchant le souffle d'Eole, il voyageait à toute allure, grisé par la vitesse, par la vue, par cette sensation de liberté absolue. Bientôt les plaines foudroyées furent loin derrière, et les forêts prirent leur place. Il se trouvait en territoire étranger, peut-être même en territoire ennemi, mais peu lui importait, il se contentait de voguer là où le vent le portait.
La terre était si petite, vue d'en haut, si fragile, et si belle à la fois. La nature seule dominait ce monde, et rien n'égalait la majestuosité d'un chêne séculaire ou la sérénité dégagé par un massif montagneux imposant. Un point noir attira son attention, il ne savait pas trop ce que c'était, peut-être quelqu'un, ou peut-être pas. Toujours est-il qu'il eut envie de descendre voir cela de plus près. Décrivant des cercles concentriques autour de sa cible, à la manière d'un rapace, il fondait sur celle-ci, prêt à partir en piqué si nécessaire...
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