Tsuki Orochi, la vagabonde

Nom : Tsuki
Origine du nom : Tsuki [つき] signifie « Lune ». Le clan porte ce nom depuis toujours, car dans l’ancien temps, tous ces membres n’étaient vu que lors ou la Lune éclairait le ciel de sa pâle clarté. En effet, les membres de cette famille était plutôt nocturnes, et menaient un culte à cet astre.

Prénom : Orochi
Origine du prénom : Yamata-no-Orochi [ヤマタノオロチ, 八岐大蛇] est un dieu de la mythologie nippone, Dieu serpent à huit têtes et huit queues, il fut tué par un héro nommé Susanoo. La famille Tsuki ayant comme emblème « le serpent dansant sous la Lune », les parents de la demoiselle l’appelèrent Orochi, pour honorer le dieu serpent.

Age d’Orochi : Elle a, à présent 24 ans, et va sur sa vingt-cinquième année. Elle est née une nuit de printemps, le 16 Avril.

Description du personnage : Orochi est une jeune femme, à vrai dire plutôt ravissante. Elle est plutôt grande, et fine, longiligne, ce qui donne une harmonie agréable à regarder. Dans l’aspect général, elle répond à de bons critères que certains hommes seraient sûrement en mesure de citer. Elle marche d’un pas léger, et commun, contrairement à toutes les demoiselles qui tortillent du derrière et marchent en se déhanchant d’une manière si peu naturel que ça en est presque risible.
La peau de la jeune Tsuki est claire, elle semble faite de porcelaine légèrement teintée.
Orochi a un visage finement représenté, et qui montre une expression sans pareille. Ses yeux, d’une couleur assez proche du violet, semblent attirés par la vision de tout ce qui l’entoure, comme fascinés par le monde. Si on devait nommer la partie du corps de la jeune femme qui serait la plus émotive, ce serait ses yeux, et pourtant, rares sont les personnes qui arrivent à percer le secret de son regard, profond, explicite, et pourtant si mystérieux. En effet, par un étrange procédé, ses yeux qui, si simple semblent-ils être, savent montrer une émotion profonde, sans pour autant que ça saute aux yeux des autres. Comme si d’eux-mêmes, ils cherchaient à protéger de chacune des faiblesses que provoquent les sentiments et les émotions, Orochi. Ce fait est particulier est totalement inconscient, d’ailleurs, si Orochi en avait vent, elle nierait sans même chercher à comprendre le pourquoi et le comment.
Son nez est fin, et semble reconnaître les petites odeurs et les grands effluves d’un parfum qui lui seraient agréables. Sa bouche, légèrement teintée d’une couleur assortie à ses yeux, n’est pas bien explicite côté pensée de la jeune femme, car, appart montrer un petit air stressé, rien ne va plus loin. A moins que, sa voix ne vous soit à l’oreille la plus douce mélopée qui pourrait vous guider vers le sens secret des timbres… En parlant de sa voix, elle a une jolie voix, claire et plaisante à entendre. Pas une voix criailleuse et geignarde, non, quelque chose qui sonne dans l’oreille comme un souffle léger et libre.
Les cheveux de la jeune femme sont d’un noir profond, illuminé par quelques timides reflets bleutés, un peu gris. Ils sont très long et fin. Ils lui arrivent environ aux hanches, même un peu plus bas. Cette longueur lui permet de réaliser un grand nombre de coiffures, chose sur laquelle elle aime parfaitement jouer. En effet, une des choses qu’Orochi aime faire, c’est se coiffer. Jouer sur l’originalité, c’est son domaine.
Au final, le visage de la jeune femme révèle des airs serein et calme, bien que parfois stressée. La leçon à retenir, ne pas se fier à son regard.
Son cou, fin, est marqué par un très d’une couleur un peu châtaigne clair, indélébile. Ce symbole étrange se poursuit dans son dos, là où se mêlent divers motifs. Ce long tatouage, elle le possède depuis sa naissance. Il est sensé représenter les deux éléments que la famille Tsuki apprécie le plus, l’eau et l’air. Personne n’a encore compris pourquoi elle était ainsi marquée.
Orochi porte un kimono de soie violette, très brodé et travaillé par des bordures et broderies bleues. Le motif principal est le même que ce fameux tatouage.
Ses épaules, fines sont dénudées de tout tissu, aussi beau soit-il. Sous sa poitrine, on peut voir le large lien bleu qui est noué de façon élégante afin de garder fermé le kimono. Dans chaque bordure du kimono, faites par un lien fin bleuté, on peut apercevoir de fins fils argentés et violets, ce qui fait ressortir et assortir les cheveux et les yeux de la jeune Tsuki avec son vêtement. Ceci n’étant pas sa tenue de combat. Sa tenue de combat n’est pas moins belle, mais sûrement plus avantageuse pour se rincer l’œil. En effet, en haut, elle un à vêtement qui lui colle bien au corps et à ses formes agréables, de couleur noir, assez fendu sur le milieu, et plutôt court. En bas, elle a une jupe plutôt… Courte, avec dessous de longs collants sous forme de « filets ». A cette jupette, elle possède une ceinture, où elle y attache ses sacoches, et ses armes préférées, le boomerang. D’ailleurs, elle manie avec précision ces armes.
Côté caractère, Orochi est une femme, donc, elle est compliquée. En effet, elle peut être aguicheuse, entreprenante, comme très distante et timide, froide et désagréable et chaleureuse et douce. Bien qu’elle aime voir le monde, elle voudrait le connaître sous toutes ses facettes, et donc, utilise souvent la philosophie. De sa plus belle plume, elle aime écrire ses trouvailles, ses mémoires, ses essaies. C’est une femme qu’il faut savoir cerner pour savoir comment agir avec elle.

Moi j'dis Amen, manque juste la fiche non?

Tu peux la mp si tu es parano, mais à terme les autres deserteurs la vérront... ^^

Fais comme tu veux après tout^^

Ton manque tes jutsus, et va te ballader dans les fofos nuke-nin un petit bonbon tendre t'attend.

On va bien s'entendre ^^

C'est bon pour moi

Je donne aussi mon accord......

Partie Background

Chapitre 1

A peine née et fiancée, le début du tourment

Dans le petit village de Kumo résidait une famille, les Tsuki. Cette famille était en majorité de vie nocturne, afin de vénérer l’astre lunaire… C’est un peu pour cela que tout membre de ce clan est nyctalope. Et c’est dans cette famille que s’apprêtait à être connue un évènement. C’était l’année du serpent, les Tsuki menaient alors un culte au dieu serpent… Dans une petite maison, un homme et une femme enceinte propriétaires du lieu discutait avec un homme riche ayant hérité de la fortune de ses parents.

[Mère] « Que nous proposez-vous alors ? »

[Jeune homme] « Ce n’est pas à moi de négocier des raisons pour lesquelles je vous prêterais de l’argent »

[Père] « Et nous vous fiançons à notre fille. Ce sera la plus jolie femme de tout le village ! »

[Jeune homme] « Et vous trouvez que j’y gagne ? »

[Mère] « Elle vous obéira au doigt et à l’œil, nous l’éduquerons sur ses principes »

Après une hésitation, le jeune homme accepta, trouvant qu’il était à son avantage, puisqu’il gagnait presque une esclave. C’est alors avec le sourire aux lèvres qu’il signa le chèque qui donna à cette famille. Pour lui, peu lui importait si la jeune fille serait belle ou laide. Quoique si elle était belle, il lui trouverait d’autre utilité qui ferait marcher ses finances, pourquoi pas en faire une geisha ? L’enfant, avant même sa naissance était condamnée… Comme quoi, même une riche famille pouvait se faire encore acheter, et que l’argent était le plus grand des vices…
Deux mois plus tard, l’enfant naquit… Elle se nomma Orochi, par rapport à l’année sous laquelle elle était née, et pour honorer le dieu du même nom. Elle avait de magnifiques yeux violets, profonds et envoûtants… Son fiancé venait souvent la voir, histoire qu’elle connaisse le visage de celui à qui elle devra obéir et que cela lui semble naturel… Il venait la voir, et se montrait doux avec elle et attentionné alors qu’il était plus sournois qu’un renard et qu’il manipulait tout le monde. Il avait horreur des enfants, et de celui-ci plus que les autres, puisqu’il n’avait pas la patience d’attendre qu’il grandisse. Orochi grandit dans l’hypocrisie la plus totale, que se soit de ses parents ou celle de l’homme…
Une année passa, l’enfant marchait à peine que déjà, il se sentait au même niveau que le chien. L’amour faux et l’hypocrisie ne cohabitaient plus, à présent il n’y avait que cris, ordres et frappes dans la maison. Ne fais pas ci, ne fais pas ça, arrête de faire ça, arrête de faire ci, l’enfant était à un statue sous tout.
A ses 3 ans, l’enfant devait se comporter comme un objet. C’était pourtant une enfant mignonne, ses beaux yeux violets pouvaient être doux, mais à cause de l’éducation, ils étaient vides, vides de sentiments, ses cheveux ébène étaient attachés en chignon pour ne pas gêner lorsqu’elle faisait les tâches ménagères. Orochi était très bien élevé, elle ne sortait jamais sans ses parents, lorsqu’elle sortait, elle ne les quittait pas, ne parlait que pour les formules de politesse. Elle faisait toutes les corvées ménagères, et on lui bourra le crâne de culture pour qu’elle sache se montrer intelligente plus tard… Elle était élevée à la baguette et n’a pas connue l’enfance…
Un jour, son fiancé s’énerva, il en avait marre de voir une morveuse, il décida de la mettre dans un pensionnat et d’aller la chercher une fois plus grande. Le seul pensionnat qu’il y avait était à Iwa, et il enseignait l’art ninja. Au départ il tiqua, mais c’était l’endroit le moins cher… La semaine qui suivit, elle était à Iwa…

Le pensionnat de Iwa s’appelait le rocher rouge. C’était situé dans une petite impasse, et c’était très réservé. Mais déjà, c’était plus chaleureux que le chez soi d’Orochi. Il n’y avait qu’un professeur pour une petite tribus d’enfants tous excités et prêts à semer la panique. Orochi elle était toujours dans son coin, réservée et timide. L’animateur s’appelle Ikaro. Il était intéressé et à la fois intriguait par l’enfant, qui si jeune, semblait parfaitement muette et tirée aux quatre épingles dans les règles de civilités. Il était très amical avec elle, très doux et gentil. C’était sa petite préférée, il lui enseignait les techniques de son cru, les doton. Ca amusait beaucoup la petite de le voir déplacer des montagnes d’une main. Ikaro était comme son deuxième père, elle s’y était vraiment attachée, elle ne voulait le voir avec personne d’autre, jalouse de tout le monde, c’était son professeur. Tout allait bien, elle apprenait les bases, les règles du code ninja, et tout le blabla. D’ailleurs, il n’a jamais eu une relation avec une femme à cause de cela. Elle savait leur faire peur aux demoiselles qui lui tournait autour, mais Irako ne su jamais que c’était l’œuvre d’Orochi. Elle avait révélé sa grande douceur et son attachement avec cet homme, chose qu’elle ne pouvait pas faire avec ses parents. Elle faisait tout pour l’épater, il était si aimable. Mais, un beau jour il présenta sa petite amie à Orochi, et pour une fois, elle ne réussit pas a lui faire peur… Et ce qu’elle craint arriva, il démissionna pour vivre avec celle-ci. L’enfant se retrouva toute seule, à apprendre comment maîtriser les bases et le doton. Elle se sentait à nouveau vide… Elle faisait les mêmes gestes, machinalement sans chercher à se surpasser… Elle s’ennuyait, ne s’amusait plus, ne souriait même plus…
Chaque année était un peu plus longue à passer… L’enfant avait passé 5ans dans ce pensionnat… elle avait donc 8ans, on va dire qu’elle a vécu trois année l’enfance, puis, est redevenue la petite personne vide.
Le yakusa revint chercher « son bien » à la pension, trouvant que ça lui revenait trop cher. Orochi répétait sans cesse qu’elle voulait être une kunoichi respectable, ce qui lui valu d’être battue. Voyant qu’il n’avait pas fait une affaire, il l’envoya dans une organisation de mercenaire réputée d’Oto, cruelle comme il n’existait pas… Espérant qu’elle y meurt… L’organisation fut bien sur payée, et oui, ils ne sont que de cruels mercenaires… Sauf que d’une façon étonnante, l’un d’entre eux s’intéressa à l’enfant et la prit sous son aile… Là-bas, elle grandit jusqu’à ses 16 ans, et devint une véritable kunoichi, assez connue dans les milieux les plus torturés…










C’était à présent une belle jeune femme, qui était réputée pour son sang froid dans toute situation. Elle avait assisté à un grand nombre de contrat qui débouchaient sur des assassinats. Elle était donc souillée par le sang et crainte autant que celui qui se servait d’elle, comme l’arme la plus redoutable. Elle n’avait pourtant pas un don particulier, juste un physique avantageux qui faisait que beaucoup d’homme la laissait s’approcher de près… Pour ensuite remarqué les aiguilles d’acuponctures qu’elle dissimulait et dont elle se servait avec grande habilité pour immobiliser. En effet, on lui avait tout enseigné de l’art médical, mais elle en avait tiré que le plus intéressant à son goût, l’acuponcture. Cet art l’intriguait énormément. Elle avait pris d’elle-même des dispositions en taijutsu, et frapper avec force après avoir paralyser l’adversaire. Son tuteur en était fier, et après, le yakusa qui l’avait déposé la craignait, et paya un autre mercenaire pour la faire assassiner. Il craignait d’être la prochaine proie de la colère de la jeune femme. La tentative échoua car celui qui avait enseigné tout à Orochi la défendit sans hésiter. Elle était bien protégée, et elle le protégeait bien, tel était son contrat. Mais, ce qui étonnait tout le monde, c’est qu’entre eux deux, il n’y avait aucun amour, qu’une relation de travail qui était presque fusionnelle. Mais pendant ce temps, Orochi se faisait un nom dans l’assassinat… Visage à moitié voilé, ses cheveux sombres détachés, son court kimono violet, et son bandeau fièrement porté. Une chose était sûre, elle avait apprit à se faire respecter… Sauf qu’un jour, elle reçut un contrat d’une femme d’Iwa. Une demande d’assassinat. La personne qu’elle devait exécuter n’était autre qu’Ikaro, et s’était sa femme qui le demandait, celle pour qui il avait abandonné Orochi. Sur le coup, elle ne fit pas le rapprochement avec son ancien professeur et alla de ce pas remplir le contrat.
Mais lorsqu’elle fut face à lui, il la reconnut, et il commença à la raisonner… Mais la jeune femme commençait à le paralyser s’approchant dangereusement de lui… Puis, il lui parla du rocher rouge, et elle se stoppa. Elle allait le libérer de son emprise lorsque son partenaire lui envoya un kunai en plein cœur. Orochi avait comprit tout ce qu’il lui avait dit, elle n’était pas une assassin avant, elle était si douce, si gentille… Pourquoi avait-elle tant changé ? Fallait-il vraiment qu’il meure pour qu’elle comprenne ? Elle mima son contentement auprès de son collègue, et le soir venu, s’enfuit partant se cacher à Kumo. Elle se rendit chez son fiancé et le menaça violement. Il avait pour mission de faire semblant d’être son petit ami depuis peu et de la cacher des mercenaires. Elle savait être persuasive à présent, et il ne refusa pas…

Cause de la parution

Chapitre 2

La jeune femme recherchée de toutes parts se sentait presque humiliée de devoir vivre sous le même toit que le Yakusa qui l’avait acheté puis vendu, et l’envie de l’assassiner brûlait en elle, mais les paroles d’Ikaro avaient été plus fortes que cette haine. Elle était bouleversée et choquée à la fois. Bouleversée d’être devenue si différente, d’avoir été si odieuse, de s’être prise pour dieu en décidant de qui devait ou ne devait pas vivre. Choquée d’avoir contribué à la mort de celui qui été tant pour elle. Mais elle le savait très bien, si elle voulait se rétablir, il lui faudrait surmonter tout cela. En tout cas, vivre sous le même toit que la personne que l’on haït le plus a été une épreuve difficile, surtout lorsqu’il tentait de la séduire… Elle avait du mal à supporter sa simple vision, alors savoir qu’il voulait faire plus avec elle la répugnait… Plusieurs fois l’idée dans la nuit la prit, prendre son kunai et le lui plantait en pleine poitrine, mais elle tentait d’oublier de telle pulsions. Pendant ce temps, trahit et furieux, sont ancien partenaire la recherchait. Contrairement à elle, il avait peut-être plus de sentiments envers la jeune femme qu’il ne voulait l’avouer. Il la cherchait, jour et nuit pour comprendre, à la fois un amour, mais une grande colère l’obligeait à la retrouver. Elle craignait qu’il ne l’attrape et que justement, et lui exprime sa colère… Toutes ses pensées à la fois l’angoissaient, son esprit était torturé. Un jour, elle eut un mauvais pressentiment qui lui disait que son collègue allait venir à Iwa et la trouver… Elle rangea son matériel, ses armes, de quoi se vêtir et aussitôt sortit de la demeure, pressée, cherchant à fuir. Elle passait par les ruelles les moins fréquentées de peur d’être vu par les autorités du village qui la recherchaient, comme celle de tous les autres… Une fois avoir franchit les portes, elle courut un bon moment jusqu’à ne plus être sur la ligne d’horizon. Elle avait l’impression qu’il était derrière elle, donc elle continuait d’avancer, affolée. Il pouvait la tuer en un coup, et elle ne comptait pas l’affronter. Arrivée en haut du plus haut mont, elle s’arrêta, respirant profondément. De ce sommet, tout lui semblait flotter, ses problèmes en premier. Comme si elle oubliait tout, une sensation de bien être l’envahit. Plus personne ne la recherchait, personne ne voulait sa tête, personne ne voulait la ramener de force, plus rien, juste elle est une nouvelle vie, une nouvelle liberté… Mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle se retourna. Derrière elle, Kumo, ce qui signifiait que devant elle, il y avait Oto. Elle serait obligée d’y passer… Elle décida de faire un pas vers cette liberté, mouillant ses pieds dans la rosée du matin, qui se levée à peine. Elle fit le trajet jusqu’en bas de la montagne et s’étira tout le corps, heureuse et libérer. Elle fit quelques pas dans ce nouveau lieu et soudain, entendit un craquement d’os. Elle soupira et se retourna, pour contempler qu’il s’agissait d’un ninja de Kumo. Il lui fit un signe de la main, en lui demandant de s’approcher.

[Ninja] « Que faites-vous demoiselle ? »

La jeune femme leva les yeux au ciel et passa sa main dans ses cheveux… Puis elle regarda le ninja et lui fit un clin d’œil malicieux. Un petit sourire s’afficha sur le visage du ninja qui reprit.

[Ninja] « Tu n’as pas changé Hebi [へび ce qui signifie serpent] »

Orochi frissonna et se lui tourna le dos instantanément… Elle repassa sa main dans ses cheveux et épousta sa tenue, puis dit d’une voix froide.

[Orochi] « Kuro [くろ qui signifie noir] tu m’appelles donc toujours ainsi… Pourquoi es-tu là ? »

Le soi-disant ninja de Kumo n’était autre que son ancien partenaire… Le surnommé Kuro par les populations. Il dissipa son genjutsu et on pu voir que le personnage était effrayant. D’une grande taille, le regard noir et méchant, la voix glaciale et sèche, les deux katana à la ceinture. Orochi se demandait quand il allait les dégainer… La question qu’elle avait posée semblait vexé le mercenaire qui n’avait rien d’un enfant de cœur.

[Kuro] « Tu as été idiote Hebi… Tu es partie sans prévenir, tu as disparu, et tu crois qu’on te laisserait partir ainsi ? C’est bien trop dangereux pour nous, et tu le sais, tu connais parfaitement notre code, puisque tu trouvais toujours les mots entre les lignes pour être irrespectueuse envers les supérieurs. »

[Orochi] « Non, j’utilisais simplement les bons arguments pour prouver que j’étais en règle, rien d’anormal… »

[Kuro] « Toujours aussi nulle en Genjutsu par contre, tu n’as même pas réussi à me reconnaître »

[Orochi] « Tu sais très bien de ce que je pense de cet art Kuro, je n’épiloguerais pas sur ce sujet »

[Kuro] « Tu as toujours préféré frapper comme une malade, tu fonces tête baissée car tu paralyses tes proies. Un jour tu vas te louper, tu vas foncer, et tu vas perdre l’affront, tu n’as aucune stratégie… Mais c’est pour cela que l’on se complétait si bien, ça ne te manque pas ? »

La jeune femme ne répondit que d’un hochement de la tête négatif. Le mercenaire ne semblait pas satisfait de la réponse. Il s’approcha discrètement d’elle, pour se mettre juste derrière elle, et après lui avoir susurrer une des règles qui appartient à son code du parfait assassin, il mit ses mains de chaque côtés du visage de la jeune femme, prêt à lui briser la nuque. C’était idiot de sa part, surtout après avoir mentionné qu’elle était adepte du taijutsu. Avant même qu’il ne lui craque le cou, elle lui mit un violent coup de coude dans le ventre, ce qui le fit lâcher prise. Elle sortit ses aiguilles d’acuponcture, ce qui fit rire le ninja. Il prétendait la connaître parfaitement, il n’avait pas tort, il avait passé 8ans avec elle. Elle lança une aiguille, et lui, ferma les yeux et commença à former des taos. Elle profita de cet instant pour s’enfuir, en parfaite lâche. Sauf que, pour lui faciliter la tâche, là où elle se dirigea n’était autre qu’une immense plaine, où il n’y avait rien pour se cacher. Evidement, Kuro arriva aussitôt.

[Kuro] « Tu fais peine à voir ma pauvre, tu étais bien mieux avec moi, que comptes faire petite nature ? Mourir seule dans un lieu où personne ne te connaîtra ? Mourir comme un chien ? »

[Orochi] « Et qu’est-ce que ça te ferais si c’était la cas ? »

[Kuro] « Hebi, si c’est le cas, viens par là, j’exauce ta volonté. »

La jeune femme lui fit face et s’avança vers lui d’un pas décidé. Lui ne bougeait pas. Pendant ce temps, Kuro se moquait d’elle en faisant celui qui attendait qu’elle l’embrasse. Une fois qu’elle fut tout proche de lui, il approcha ses lèvres des siennes, et la réaction ne se fit pas attendre. L’adepte du taijutsu lui infligea un violement coup de genou dans les parties… La seconde qui suivait, le ninja était par terre, et n’était pas prêt de se relever, Orochi n’y était pas aller de main morte. Elle partit sans se retourner

Chapitre 3

La chute, un art volé

La jeune femme continuait d’avancer. Ne se retournant pas pour voir ce que devenait Kuro… Elle aurait sans doute dû le faire, car celui-ci fit son jutsu préféré, la téléportation et retourna au QG de l’organisation, voir ses semblables et les prévenir qu’il n’avait ni réussit à raisonner l’adolescente, ni la tuer, car il s’était laissé attendrie. Son rapport de mission fit le plus mauvais effet possible, Orochi n’était pourtant pas des plus fortes, elle n’avait qu’un petit plus qui avait fait que l’organisation l’avait gardé. Un plus, rien d’autre… En effet, la kunoichi n’était pas totalement ordinaire, elle possédait un don, unique ! En effet, dans ses débuts, elle avait étudié la médecine et la Taijutsu, elle croyait être bonne à rien en jutsu médicale, pourtant, elle avait un don assez surprenant, qui était basé sur une sorte de projection astrale, ce qui la rendait presque invulnérable. C’était pour ça qu’elle les intéressait tant, elle avait ce don si singulier, si puissant qu’elle faisait une arme parfaite. En combat, c’était comme un dédoublement de personnalité. Celle que l’on surnommait Hebi fonçait et partait au corps à corps sans se soucier des conséquences, tête baissé, reniant le danger, pendant que, un autre corps invisible, d’où la ressemblance avec la projection astrale, effectuait des soins à chaque fois qu’elle était touchée. Elle le faisait de manière totalement inconsciente, ce qui était d’autant plus surprenant, et ce qui explique pourquoi Kuro la rabaissait mentalement a propos de sa stratégie.
Les dirigeants de l’organisation, eux avaient compris le « truc » et pour faire un teste, ils lui avaient rapidement enseigné un minimum de technique en ninjutsu que d’elle-même en combat, elle ne pensait pas utiliser, sauf qu’étrangement, en plus d’une projection qui la soignait, il y en avait une seconde qui s’occupait des altérations du terrains avec les éléments du ninjutsu. Orochi ne le savait vraiment pas, d’ailleurs, elle était toujours étonnée d’avoir eut « tant de chance » avec le terrain. Mais l’organisme qui travaillait dans l’ombre, lui avait très bien comprit, et le fait de savoir qu’elle voulait leur échapper faisait naître une grande rage au plus profond de chacun des dirigeants de celle-ci. Elle ne les avait néanmoins jamais vu combattre, donc ne savait pas à qui elle avait à faire, et donc, était totalement inconsciente qu’elle risquait sa vie. Elle, elle marchait droit devant, fonçant sur le village d’Oto. Un des ninja haut gradé décida de s’occuper convenablement d’elle, en ayant pour excuse une technique à essayer sur « un prototype réellement exceptionnel ».
Orochi, entrait pendant ce temps dans une forêt sombre et un peu lugubre, elle cherchait un coin de se cacher pour se reposer quelque peu et manger. Il y avait un arbre, si grand, si majestueux, et si plein de feuille, que d’en bas, on ne voyait rien du tout au ciel. Elle l’escalada de façon rapide pour se cachée bien en haut, et s’assit, respirant profondément. Le ciel était clair, beau et bleu, mais même de là, on ne le voyait pas. Mais ce n’est pas ce qui inquiétait le plus la kunoichi. Elle était un peu perdue, dépassée par les évènements, elle était même au point de se demandait pourquoi elle avait fuis l’organisation, pourquoi elle avait fuis. Elle sortit de son sac quelques natos et les savoura un à un. Une fois requinquée, elle se sentait parfaitement en forme pour reprendre le périple qui l’attendait. Elle sauta de façon féline de sa branche, atterrissant toujours aussi bien, et reprit la route décontractée. Un courant d’air glacial souffla dans son dos. Etonnée par la froideur de l’air dans un lieu si clos et bien abrité, elle se retourna, et constata qu’il y avait comme un tourbillon d’air, qui faisait virevolte feuilles et branches… Elle fit un bon en arrière, sortant d’une main ses aiguilles de l’autre ses kunai, mais en reculant, elle sentit un corps chaud contre elle. Ne se retournant pas, cherchant la fuite, elle n’eut le temps de réagir car il se mit a l’étreindre, passant un chiffon devant sa bouche et son nez, l’empêchant de respirer… Orochi tomba, endormie sur le sol. L’homme qui avait fait ça eut un sourire satisfait et sadique sur le visage, l’attrapa et la porta jusqu’à une petite maison, presque connue de personne, laissée à l’abandon. Il déposa le corps sur la table, retirant hâtivement son kimono, pour dénuder son dos. La jeune femme n’était pas libre de ses mouvements, endormie dans ce sommeil artificiel… Le scelleur sortit son arme, un pinceau à une taille impressionnante et se mordit le doigt pour aire couler son sang. Il lâcha son pinceau et composa une série de signe, puis exécuta certains sceaux complexes à une vitesse impressionnantes, il posa sa main sur le dos de la jeune femme, laissant une trace de sang, et le pince se mit comme à écrire avec cette tâche. Des signes complexes apparurent les uns après les autres, formant un sceau, bien que beau à voir, puissant et dévastateur. Sa mission accomplie, il partit le sourire aux lèvres retournant au QG.
Quelques heures plus tard, réveillée par une douleur atroce, Orochi se leva, à moitié nue dans cette maison dont elle n’avait aucun souvenir. Elle ne comprenait pas… Elle sentait une sorte de brûlure sur son dos et partit regarder dans le miroir de quoi il en retournait…







La jeune femme fut choquée, elle ne savait pas grand-chose des sceaux, mais craignait le pire. Elle se rhabilla en vitesse et sortit en courant de peur que son agresseur ne revienne. Elle voulait fuir, aurait aimé pouvoir disparaître, elle n’avait jamais tant craint quelque chose dans sa vie que ce sceau ! Que faisait-il, pourquoi et par qui le possédait-elle ?! Tant de question sans réponse la torturait… Elle retomba face à l’arbre, et vit les feuilles, et le mouchoir imbibé d’un produit soporifique… elle commençait à avoir des doutes sur l’identité de la personne. Elle voulut se cacher en haut de même arbre qu’avant, et se préparait à monter avec la facilité de tous les jours, lorsqu’elle désillusionna. Son pied se posa sur le tronc et glissa, n’adhérant plus à la surface verticale. Elle tomba a genoux, tête baissée, elle commençait à comprendre. Tout son chakra, elle n’arrivait plus à rien faire, même pas le malaxer, comme si elle était une enfant qui n’avait jamais fait d’exercices sur la voie du ninja. Rageuse, elle frappa dans le tronc d’arbre et d’une façon inhabituelle, se fit mal. Elle rencontra à nouveau la douleur… Son don si singulier, envoyé… Sa main lui faisait atrocement mal, tout comme son dos… Elle n’avait plus l’impression d’être quelqu’un, se sentant vide et inutile… Livrée au désespoir, elle frappa a nouveau dans le tronc, et se fit réellement mal, une longue douleur qui lui saisit la main jusqu’au coude à cause de l’onde de choc, elle en avait les larmes aux yeux… Le scelleur non lion regardait la scène, satisfait, il avait donc réussit sa technique, il lui avait volé tout son savoir, tout ses acquis, et la technique qu’elle seule possédait, la laissant sans défense, sans crédibilité, humiliée… L’organisation n’avait plus rien à craindre de la jeune femme… Orochi se sentait mal, mais blessée aussi mentalement. Elle n’était plus rien, sa vie venait d’être gâchée, tout était perdu et semblait ne jamais pouvoir être acquis à nouveau, la jeune femme était prise d’une rage sans pareil cherchant vengeance pour se réconforter, mais elle savait très bien que si elle le faisait, vu sa force, elle mourait sans même se défendre… Elle n’était plus qu’un insecte, et si son cher fiancé cherché à la retrouver, elle finirait réellement en geisha. Toutes ses pensées la terrifiées elle ne voulait pas de ça, pas tant qu’elle vivrait. Elle se mit à hurler, de toutes ses forces, comme si elle sentait la présence de son agresseurs, lui hurlant d’oser ne serait-ce que ce montrer. A cet instant, un bruit se fit entendre, puis des pas. Un homme se dessinait dans l’ambiance lugubre de la forêt. Il la regarda d’un air froid et satisfait.

« - Il ne fallait pas nous quitter »

La jeune femme alors compris toute l’histoire et se releva, prise par une pulsion de colère et de rage, s’approchant vers le ninja qui l’avait anéantie. Le ninja hocha de la tête mais ne bougea pas. Lorsqu’elle fut devant lui, prête à tenter de le frapper, il lui balaya violement les jambes ce qui eut pour effet de ma mettre à terre, et lui mit un grand coup de pied dans le ventre.

« Pourtant tu aurais pu être utile, quel gâchis »


Il la regarda d’un air hautain et outrée, mais son sourire montrait qu’il était fier de lui. Il se retourna sans baisser les yeux sur la jeune femme à terre. Il disparut au loin, Orochi elle serrait dans sa main la tête près d’elle laissant des traces sur le sol. Elle se releva avec peine et se mis à genou, les fesses sur les talons, salit par la boue et la terre. Elle semblait abattue, exaspérée et totalement démotivée à continuer sa route…
Elle se souvint d’une phrase qu’elle disait à Ikaro avant, et se mit à sangloter, perdue, égarée dans sa propre vie.

« - A quoi ça sert de se lever tous les matins ?... A quoi ça sert ?! »

Bon, pas le temps de tout lire, donc je pose la question directement : de quel village viens-tu à la base?

De plus, au passage, dans ta fiche de perso, si tu pouvais voir à mettre les niveaux des techniques que tu connais, ce serait bien. Et aussi, fais attention, tu connais des techniques que tu ne devrais pas au vu de certaines de tes stat...

Woilou!

N.B.: J'ai effacer tout ce qu'il y avait à effacer dans ce sujet.