Aire d'entrainement d'Orochi

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Après la longue nuit, qu’avait tenté de profiter Orochi, le chunin semblait prêt à repartir. L’aube s’était à peine levée. La jeune femme se releva, lui rendant son manteau, puis épousta son kimono et le remit en place. Elle passa sa main douce sur ses beaux yeux colorés, et se recoiffa hâtivement, puis prit la marche aux côtés de Ranmaru. Ils retraversèrent la clairière, visant comme point d’arriver une zone adapter à l’entraînement, et cachée à la vue de monsieur tout le monde. Le ciel était encore un peu sombre, le soleil se faisait timide, il était fort tôt. Mais la jeune femme était habituée à se rythme de vie grâce à ses longues années passer à errer. Chacun de ses pas mouillait un peu plus ses chaussures, à cause de la rosée. D’ailleurs, ses chaussures, version féminine des sandales ninja, se salissait durant la marche, ce qui ne convenait pas à Orochi. De là où ils étaient, on surplombait le village, il y avait donc de la marche à faire. Mais une chose était certaine, c’est que bien que surplombant la forêt on ne voyait aucun terrain d’entraînement. C’est ce qui intriguait la jeune femme.

*Je suppose qu’on ne va pas avoir le temps de boire le thé… Je suis pressée de voir de quoi il en retourne, tout en sachant pertinemment que tout cela sera dur, car je ne pense pas avoir à faire au Ranmaru qui bégaye cette fois.*

Le soleil commençait à se montrer, les oiseaux se mirent, comme des alarmes, à chanter. Le voyage n’était pas totalement silencieux de ce fait. Orochi tourna la tête vers le chunin, mais il semblait bien trop prit par son trajet. Le visage mêlant anxiété et empressement, la jeune femme tentait d’imaginer ce qu’elle aurait bientôt à faire. La forêt s’approchait peu à peu, ils étaient à présent au même niveau qu’elle, ayant descendu la petite pente qui menait à la clairière. Les pas de Ranmaru semblaient s’accélérer peu à peu, et Orochi suivait. La jeune femme regardait tout autour d’elle, intriguée et intéressée par tout ce qui s’y trouvait.

*Nous commençons à nous en rapprocher, qu’est-ce qui va bien m’attendre là-bas…*

Elle scrutait tout l’horizon, comme si elle était en garde. Qu’il y ait une sorte de test ne la surprendrait pas, donc, elle préférait s’y intéresser. L’ombre des arbres n’était plus qu’à quelque pas d’elle à présent, ils entrèrent dans la forêt. Il n’y avait que très peu de lumière qui passait d’entre les quelques feuilles. Il faisait plus frais donc. Ranmaru monta sur une branche d’arbre, tourna le regard vers Orochi, voir si elle suivait, chose qu’elle faisait très bien. Elle aimait l’altitude, et les feuilles un peu mouillées par la rosée qui lui caressaient le visage, elle y était habituée. Il poursuivit son chemin de branche en branche, s’enfonçant de plus en plus vers le centre de la forêt sans dire un mot. C’est sans doute ce silence de sa part qui angoissait un peu Orochi, qui n’avait pas pour caractère ce trait. Elle avait comprit que ce ne serait pas le Ranmaru qui l’avait aidé qui serait le trait dominant cette fois, mais sûrement plus celui qui avait fait en sorte de lui ouvrir les yeux avec des paroles peut-être choquante pour certains. La jeune femme pu alors entendre un bruit d’eau, dans ce silence pesant. Elle tourna la tête pour voir d’où il venait, alors que Ranmaru se laissa tomber pour atterrir sur le sol. La jeune femme du coup le cherchait du regard, croyant l’avoir perdu. C’est un petit rire qui la guida, et elle le rejoint. Le lieux choisit était plutôt coquet, et plaisait bien à Orochi. Il y avait environ 5 arbres centenaires, ce qui fait que la zone était bien abritait des vues qui pourraient de perdre d’en haut, dit qu’il y avait de la place pour naviguer, comme un petit terrain. Ce qui délimitait ce terrain, c’était un petit cours d’eau. C’est là qu’était la source du bruit qui avait fait tourner la tête de la kunoichi.
Après avoir demandé vite fait à Ranmaru si c’était ici la destination finale du voyage, et d’avoir obtenue une réponse positive, Orochi partit derrière un des large troc d’arbre pour se changer, le précisant bien sûr au chunin pour qu’il ne vienne pas surveiller. Elle posait son ample kimono violet, et sortit de son sac une autre tenu. C’était un kimono gris, plus adapter au combat. Il était sans manche, pour ne pas entraver ses mouvements, et était plus court. Il avait une bordure violette, assortit à ses yeux. Elle mit aussi une sorte de longue chaussette, du même violet, qui partait des pieds jusqu’à mi-cuisses. Elle passa la tête à côté du tronc voir si Ranmaru était patient, et après avoir bien plier son autre kimono, vint le rejoindre. Le chunin était tellement difficile à cerner qu’on ne savait ni ce qu’il pensait, ni ce qui l’intéressait, mais la jeune femme attendait qu’il parle, bras croisés, souriant face à lui.

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Ranmaru avait amené Orochi à l'endroit même de son premeir entrainement avec Ryoko, ce qui le fit sourire... La jeune femme avait un peu trainé en route mais ce n'était pas grave, ils avaient tout le temps... elle voulut se changer? pourquoi pas, le chuunin croisa les bras et attendi simplement qu'elle eut fini. Il alluma une clope tout en reflechissant à l'entrainement....

Quand Orochi se présenta face à lui, Ranmaru tourna lentement les talons. Il détailla sa tenue et leva un sourcil perplexe...

*mouais, ça ira...*

Ranmaru, d'un geste vif, enleva son pardessus et le jetta au loin contre un arbre. Il fit crasuer ses phalanges, l'air inquiétant... Le chuunin se rappella précisément de sa première rencontre avec son mentor et se dit qu'il allait faire pareille. Il pencha sa tête légérement en arrière, regardant droit Orochi, la clope fumante aux lèvres.

"Mouais, alors comme ça tu te prétends Kunoichi... Facile à dire ça... Montres moi donc ce qu'on t'as appris..."

Ranmaru souria, incitant de la main la jeune Shinobi à balançer ce qu'elle avait de mieux....

Ranmaru se campa sur ses deux jambes, ferme sur ses appuies. Ses mains allèrent machinalement l'une à coté de l'autre, prêtent à accomplir des taos...

"Allé cocotte, montres moi ce que ton pitoyable senseï t'as enseigné!"

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Comme Ranmaru s’était mis de dos et attendait que la jeune femme se mette en situation, peut-être en situation semblable à celle de la veille, Orochi en profita pour lancer une technique de camouflage, susurrant discrètement pour ne pas être entendu le nom de la technique, tout en courant vers un arbre derrière, pendant que le chunin fixait l’eau.

« Koku hangyo »

Puis, plaçant sans problème son chakra dans ses pieds, elle monta sans mal la surface verticale qu’était le tronc de l’arbre centenaire. Dans chacune de ses mains elle avait sortit ses aiguilles d’acuponctures, chose qu’elle avait rarement mis en pratique dans un combat, mais qui était des plus pratique. Elle sauta sur une branche à coté d’elle et lança une aiguille dans un des points situés sur un croisement de deux lignes imaginaires qui étaient nécessaires de connaître pour pratiquer cet art. Comme elle était précise, l’aiguille se planta juste dans le point vital au niveau de l’épaule, ce qui la paralysa. Elle continua de tourna, pour ne pas se faire repérer par rapport à la trajectoire de l’aiguille, et était à présent sur le coté du chunin. Elle envoya deux aiguilles, une dans l’avant bras droit, l’autre dans le bras droit, pour totalement paralyser ce membre et l’empêcher de faire des signes. Elle sauta de la branche et atterrit sur la surface de l’eau, et planta quatre aiguilles, deux au niveau de chaque jambe, et tourna une dernière fois pour paralyser son second bras. Puis, elle s’approcha du jeune homme qui semblait paralysé, et devint alors visible, elle était juste en face, sur la surface de l’eau, et composa des signes, puis prononça…

« Baka no jutsu »

En le fixant bien dans les yeux, puis elle sortit ses projectiles d’une main, donc, quatre shuriken, et un kunai dans l’autre main. Elle lança les shurikens, en effectuant un saut sur le côté, puis attrapa à nouveau ses aiguilles et en lança une qui se planta dans la nuque du ninja, lui retirant la mobilité de la tête. Elle passa derrière lui et frappa comme elle le pouvait avec son kunai dans un poing, et main nue de l’autre côté. Puis, ouvrant la main, elle effectua un shutô au niveau du plie de genoux, afin que, lorsqu’elle retirera les aiguilles, Ranmaru tomba à genoux.

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Les aiguilles arrivèrent à pleine vitesse sur Ranmaru. le chuunin réagit promptement: Sa mainé tait vive, bien plus que la vitesse de la Génin. Il saisit le premeir senbom, puis les quatres autres. orochi commençait à descendre de son perchoir et lui balança à novueau des projectiles. Ranmaru utilisa les aiguilels précédement récuperées. il les lança pour contre les étoiles et kunais d'Orochi.

*Mouais elle ne prend aucun risque... laissons là suer un peu... Sushin...*

La vitesse du chuunin augmenta encore...

" 1 ere leçon dit il une fois devant la génin... Taîjutsu"

Le chuunin balança un coup de coude au niveau de la trachée de la jeune fille, ce coup avait juste pour but de la ralentir, de lui couper le souffle, sans trop la hurter. Il profita du floue pour projeter la fille à quelques mètres de lui...

"Manques d'improvisation et de combinaison... fait mieux! On dirais une mamy... Bouges toi!

2eme leçon... le ninjutsu"

Ranmaru accomplit plusieurs taos à grande vitesse

"Doton Yomi no numa"

Un petit marécage de boue se forma sous les pieds d'Orochi.... La ralentissant grandement.

"

Invité

Orochi était en position de faiblesse… Sous ses pieds, le marécage. Ses déplacements étaient sacrément ralentit, si suffisait de pas grand-chose pour la cueillir. Tout en reculant jusqu’au bord du marécage, la jeune femme faisait des taos… Lorsqu’elle arriva au nord, elle nomma la technique.

« Mizu no jutsu »

Le grand problème des illusions, c’est que l’on à techniquement aucun moyen instantané de savoir si ça a marché ou non… Elle sortit ensuite du marécage, elle était pleine de boue jusqu’en haut des collants. La jeune femme soupira, semblant prendre son temps à nettoyer ses collants, lorsqu’elle disparu… Elle en avait profité pour formé les taos et murmurer à nouveau le nom de la technique de camouflage.

* Deuxième tentative…*

Elle se cacha derrière un arbre formant rapidement des taos, puis, cherchant à se mettre en face de Ranmaru, tout en restant à une distance convenable pour rester invisible. On pu entendre sa voix dire le nom d’une nouvelle technique, celle qu’il avait utilisé la veille pour la sauver des cinq personnages.

« Chissoku no jutsu »

Après, savoir si elle l’avait eu… A présent elle n’était plus sûre de rien. Elle recula et reforma des taos, préparant une technique qui agissait par zone. Maintenant le dernier signe, elle se rapprocha un peu, pour ne pas trop diminuer le jutsu et prononça d’une voix forte et décidée.

« Nehanshouja »

*On est jamais trop prudent…*

Puis, le chunin semblait dormir, mais mimait-il comme durant cette nuit ? Qu’une façon de le savoir, tenter un affront direct… Elle marcha sur l’eau, pour passer derrière lui et réapparut. Elle frappa à nouveau dans le creux du genou et balaya ses jambes. Elle enchaîna par une frappe au poing au niveau de la colonne puis une au niveau de la nuque, et fit un saut en arrière pour lui lancer huit shuriken.

Invité

"Nous y voilà 3 eme leçon le genjutsu"

La génin semblait avoir plus d'aptitude pour le genjutsu que pour le lancé de kunais...

« Mizu no jutsu »

"Oh non jeune fille pas comme ça!"

Ranmaru fit rapidement le tao du serpent

"Kai"

ranmaru se rapprocha encore de la génin

« Chissoku no jutsu »

"Kai!" Une nouvelle fois, la force de concentration du chuunin était supérieure...

« Nehanshouja »

"Change de disque!!! Kai!"

Il était à porté, Il arma un sévere coup de pied au torse de la kunoichi pour la projeter au loin.

"C'est fini! Tu m'exaspère! Tu ne sais rien faire! nous allons reprendre les fondamentaux, si tu veux survivre. Montes dans cet arbre, pends toi par les pieds et fais moi trois séries de 30 tractions. allé!"

Le ton de Ranmaru était autoritaire, il le devait. Son visage était fermé, il montrait du doigt un grand chêne, aux branches robustes...

"Si tu minaudes ou refuses, je t'égorge sur place!"

Le chuunin alluma une clope regardant à peine Orochi

*j'en ferais quelque chose si elle se donne la peine, son genjutsu est correcte...*

Invité

« Humpf… »

Orochi se releva lentement à cause du coup porter, et regarda Ranmaru avec un air presque apeuré. Elle lui avait pourtant déjà dit que ses techniques actuelles ne lui permettaient pas l’affrontement, pourquoi insister ? Mais, naturellement elle ne dit rien, et se laissa mener. C’était lui le senseï après tout, elle n’avait rien à dire.

« C'est fini! Tu m’exaspères! Tu ne sais rien faire! Nous allons reprendre les fondamentaux, si tu veux survivre. Montes dans cet arbre, pends toi par les pieds et fais moi trois séries de 30 tractions. Allez! Si tu minaudes ou refuses, je t'égorge sur place ! »

Orochi ne dit mot, le laissant fumer, et commençant à gravir la surface verticale pour accéder à la branche désignée. Elle commença sa série de 30 tractions sans un mot. L’entraînement était froid. Les tractions lui étaient d’autant plus douloureuses car le dernier coup qu’elle eut reçu lui avait vraiment fait mal. Une fois la première série faite, elle prit 5 secondes de repos, histoire de se remettre de la douleur, et reprit ainsi encore deux fois. Une fois les tractions terminées, elle relâcha le chakra et comme à son habitude, se laissa tomber et se rétablir, sauf que cette fois, avec les maux, elle atterrit mal sur ses pieds, jambes fléchies, et se fit mal à la cheville, mais ne dit toujours rien. Elle s’avança sans boiter, du moins, tentant, et se posa face à Ranmaru, et ne se décida pas à ouvrir la bouche. Elle épousta sa tenue, qui était trempée, et la remit en place, puis attendit les consignes.

* Que veux-tu à la fin… Je ne comprend pas le but de tout cela, ça n’a pas de sens…*

Elle faisait face au chunin, dissimulant les maux qu’elle avait, tête haute, n’attendant que la suite…

Invité

"Ce que je veux? Mais rien de plus que ta survie princesse" Il avait dit ça sur un ton suave. Il avança à pas de loup

"Je vais fortifier ton corps, sans le défiguré, je vais t'apprendre des jutsus qui te sauveront la vie. Mais avant, je veux que tu me fasses confiance et que tu fasses ce que je te dis."

Ranmaru pria Orochi de le suivre de la main...

"Nous allons courir un peu... On va chauffer les muscles, et les assouplir un peu... remontons le le court du fleuve."

Ranmaru accompagna Orochi dans l'éffort, il courait à ses coté, adaptant son rythme au sien. C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'elle était bléssée.

" Souffres-tu? T'es tu blessée?"

Souffla-t'il d'un ton simple... Ranmaru semblait soufler le chaud et le froid... Ce qui pouvait être déconcertant...

Cela faisait un kilomètre à peine qu'il courrait... Ranmaru scrutait la démarche de la kunoichi, tentant de déceler l'origine de la douleur

" Veux-tu t'arreter? Faire une petite pause...?"

Invité

Orochi se mit à le suivre, en courant le long du fleuve comme il le lui avait demandé. La jeune femme avait toujours mal à sa cheville, tout comme à l’endroit où il l’avait frappé, mais elle courrait sans rien dire. Puis, vint la question qu’elle ne voulait pas entendre…

« Souffres-tu? T'es tu blessée? Veux-tu t'arrêter? Faire une petite pause...? »

La jeune femme qui tentait de s’endurcir relâcha un peu le poids qui l’entravait. Elle s’arrêta, reprit son souffle et lui sourit de façon douce, chaleureuse et amicale, comme la veille. Elle passa sa main sur son front, et le fixa dans les yeux, avant de refaire entendre sa belle voix, qui n’avait pas l’air épuisée. Elle faisait tout pour.

« Ai-je l’air de souffrir ? Si tu le trouves, ce n’est qu’une illusion, ne traînons pas. »

Et puis, toujours en souriant, et après avoir passer sa main dans sa chevelure ébène, elle se remit à courir devant Ranmaru, accélérant par rapport à tout à l’heure.

* C’est étrange la façon dont il se comporte, j’ai du mal à le comprendre….*

La jeune femme, toujours en courant regardait autour d’elle le paysage, puis, baissa la tête pour voir son reflet dans l’eau et sourit. Elle releva ensuite la tête, puis regarda Ranmaru derrière.

« On va jusqu’où à peu près ? »

* Je vais commencer à apprendre à surmonter une telle douleur, ce n’est vraiment rien en plus, j ne vois pas pourquoi je ferais une pause pour si peu après tout, je ne suis pas là pour faire ma mijaurée…*

Invité

« On va jusqu’où à peu près ? »

"On Ira aussi loin que nos jambes nous porteront."

Répondit sobrement le chuunin. Il gardait une foulée identique à orochi, ne voulant pas la brisquer. elle s'était bléssée mais faisait preuve à présent d'une vrai volonté de travail.
*Ne gâchons pas son élan travailleur* Se dit Ranmaru tout en souriant

"Nous allons courir jusqu'a la petite coline ù née la rivière, puis nous allons la gravir, tranquillement à ton rythme. une fosi en haut, nous redéscendrons on fera une petite pause, que tu puisses léssiver tes vêtements, te rafraichir et enfin nétoyer cette sueur..."

ranmaru suivait toujours la foulée de la génin, l'encourageant à ne aps faiblir... Pour tromper l'ennuie et faire oublier la douleure à Orochi il continua de parler
"Nous allons peu-être rester ici une petite semaine, histoire de te sculpter un corps digne de ce nom... Et pour moi, de ne pas perre la forme. ensuite seulement on commencçera l'apprentissage à proprement parlé. L'on t'as sans doute formé au ninjutsu ou au genjutsu mais sâches que parfois tu n'auras que ton corps comme allié. J'étais comme toi avant, juste une grosse tête, maintenant je suis capable de me défendre sans gaspiller de chakra... En campagne, dérrière les lignes énnemies, la moindre parcelle de chakra est précieuse... cela serait dommage d'en gâcher."

Il arrivèrent en vue de la colline, plus que quelques kilomètres seulement avant la montée.

"Je n'ai rien contre toi, mais il faut comprendre que je te forme... Et si un jour en revenant de mission, tu as disparu, je ne me le pardonnerai jamais."

Ranmaru eut un sourire paternalsite, ce qui peut paraitre étrange vu qu'il est bien plus jeune que la génin Orochi.

"Nous y sommes, allé à petit pas on grimpe la colline sans s'arreter."

Il laissa asser Orochi devant, étant pret à la rattraper en cas de drame.

Invité

Durant le chemin, le jounin c’était mis à parler, brisant le silence qui n’avait auparavant cessé que pour laisser place à des ordres. Orochi trouvait l’ambiance bien plus agréable, et était prête à braver l’effort avec plus d’entrain et de volonté de cette façon. La petite colline n’était plus très loin, mais elle perdit le senseï de vue. Tant pis, il fallait courir. Mais malgré tout ça, la jeune femme souriait, elle trouvait l’entraînement bien plus agréable ainsi. La colline semblait de plus en plus petite, c’était drôle. Une fois arrivée en haut, Orochi souffla 5 secondes, s’étirant un peu, mais toujours aussi souriante, l’air chaleureux. Elle regarda Ranmaru qui, comme étant derrière elle, n’était pas encore tout à fait en haut.

« C’est repartit ! »

La jeune femme était en forme, et redescendit presque aussitôt la colline en freinant sa cadence pour ne pas risquer la chute. Elle arriva près du point d’eau, et puis, comme elle se sentait agréablement bien en forme depuis que l’ambiance s’était détendue, elle malaxa machinalement son chakra et commença à courir sur la surface de l’eau, elle avait quasiment oublié sa douleur.

« Je serais plus vite arrivée dans l’eau si j’y vais comme cela »

Dit-elle d’une voix légère. Le chunin haussa les épaules, et compta le nombre de minutes qu’allait tenir Orochi sur l’eau. Au bout d’un moment, elle se remit sur le sol, car, le trajet était encore long, alors si elle grignotait le chakra ainsi, ça n’aurait pas un résultat bien malin. Ses pas s’accéléré un peu, elle voulait voir si elle tenait la cadence, car après tout, elle avait déjà eut à fuir, et la vitesse et l’endurance, ça ne lui faisait pas peur dans la situation. Il restait un ou deux kilomètres à parcourir, et Orochi maintenait toujours le rythme. Ranmaru l’avait à présent rejoins, et il courait à côté d’elle. On distinguait l’arrivée de la course de santé. Orochi tenait le coup, elle savait être endurante.
Ils étaient à présent arrivés. La jeune femme était contente de sa performance et s’adossa à un arbre pour se recoiffer et épouster sa tenue d’un revers de main. Elle fixa Ranmaru dans les yeux et lui dit de sa jolie voix.

« Alors ? Le verdict ? »

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Ranmaru acquieça de la tête. Il sortit un peu de nourriture séche de son sac et le tendit à Orochi
"dans l'idéal, faudrait recommencer de suite, à un rythme plus soutenu...maintenant que tu es échauffée, tu ne risques plus de bléssure. A ce propos comment vas ta cheville?"

Ranmaru eut un sourire espiègle, prouvant à son apprentie qu'il n'était pas débile. Une fois qu'Orochi aurait disposé de la nourriture, Ranmaru lui tendit une gourde vide et lui indiqua la rivière du menton.

"Profites en pour boire, à petite gorgée, et te nétoyer le visage. On va rester une semaine ici alors il faut faire gaffe avec l'hygiene..."
Il alluma une cigarette, cette délicieuse mauvaise habitude était devenu un automatisme bien huilé.

"Dis moi, je pense que tu sais malaxer ton chakra correctement mais connais tu l'anatomie de ton propre corps? par exemple connais tu chaque muscle de tes jambes? As -tu conscicence des méridiens qui les traverse... Parles -moi de tes jambes orochi... je t'écoute, comment marche une jambe et cites moi les muscles présent du plus haut au plus bas"

La question pouvait paraître étrange, mais au vu de la mine espiégle du chuunin elle pouvait avoir son importance....

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Attrapant la nourriture et la gourde, La jeune femme décolla le dos de l’arbre et s’inclina devant Ranmaru, tout en s’avançant vers le point d’eau. Tout en allant vers le petit fleuve, Orochi lui répondit d’une voix agréable.

« Et bien, je l’avais oublié jusqu’à ce que tu m’en reparles »

Elle s’agenouilla devant l’eau, et croqua un morceau de ce que lui avait donné le ninja, elle le trouva d’ailleurs fort bon, et le finit avant de s’accoutumer à son autres tâches. Elle plongea la gourde dans l’eau et en bu un peu, histoire de se désaltérer, elle la referma ensuite et se retourna brièvement pour l’envoyer à son senseï. Puis, remontrant son visage à l’eau, elle y plongea ses deux mains, en les creusant un peu. L’eau était claire, vraiment propre. On voyait le fond, les petits galets serrés les uns contre les autres. Elle se passa de l’eau sur le visage puis, écoutant la question de Ranmaru, se dit que ce n’était à présent de la théorie, et partit derrière l’arbre de tout à l’heure se changer, et alla tremper ses vêtement boueux dans l’eau claire, faisant sa lessive. Elle les disposa ensuite sur une branche pour qu’ils sèchent bien.

« - Dis moi, je pense que tu sais malaxer ton chakra correctement mais connais-tu l'anatomie de ton propre corps? Par exemple connais tu chaque muscle de tes jambes? As-tu conscience des méridiens qui les traverse... Parles-moi de tes jambes orochi... je t'écoute, comment marche une jambe et cites moi les muscles présent du plus haut au plus bas »

Orochi lui sourit et dit d’un ton naturel.

« Si seulement tu savais comment j’en ai vu de toutes les couleurs en école de médecine, d’où crois-tu que je maîtrise d’acuponcture ? » Elle lui adressa un clin d’œil espiègle et continua. « Pour commencer, les jambes sont des membres qui nous permettent la locomotion. La jambe se divise en trois parties qui bien évidemment sont liées entre elles par des articulations. Celui qui touche terre est le pied, ce qui le joint à la jambe n’est autre que la cheville. Au dessus, il y a la jambe, articulée par le genoux à la cuisse, et donc, logiquement, viens la cuisse qui est lié par la hanche au bassin. Une jambe possède 47 muscles qui sont situés dans les trois parties qui la composent. » Puis, Orochi marqua un temps de pose, le temps de récapituler les 47 muscles et de les classer dans le bon ordre… « Personnellement, j’énumèrerais dans cette ordre là :

Pour les méridiens, si je veux viser le bon point pour les infliger une paralysie avec l’aide de mes aiguilles, je dois être capable de les connaître, du moins, je pense. »

*Le cours qui me dégoûtait le plus refait surface, même en prenant le Genjutsu comme art basique, ça promet…*

HRP : Heureusement que internet est une bible de la médecine, j'aurais vraiment grogné si je devais éplucher mon bouquin d'acuponcture

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Pendant le long récit de la Kunoichi, Ranmaru restait impassible, grattant sa barbe naissante de sa main gauche. Son regard fixe était posé sur les lèvres d'Orochi guettant l'érreur de dicion possible. Il fumait toujours, le nuage de fumée donnait l'impréssion que le cerveau de ranmaru était en ébulition...
*Impréssionant*

"Mouais pas si mal que ça pour une minette." Il souriait, espérant qu'orochi comprendrait que c'était une blague. il reprit, d'un ton monocorde, genre leçon magistrale...
"Bon tu sais que notre corps est parcourut de méridien qui véhicule le chakra... ben j'aimerai que tu emploies ce chakra pour augmenter la vélocité de tes jambes, ta vitesse quoi... Ca te servira en cas de voyage, de futie ou d'attaque surprise... Et puis c'est un jutsu assez simple, cela fera l'affaire pour notre premier contact... "

"Mais avant totue chose montre moi ton chakra!"
Ranmaru accmpagna sa phrase d'un violent coup de pied sur le sol, faisait jaillir de son corps une vague de chakra grisâtre... le chakra de Ranmaru était en perpetuel mouvement, en constannte indécision... une petite teinte de mélancolie lui donnait se reflet tantôt morne...

"Une fois que tu m'auras montrer la bête, utilises là pour renforcer ta vitesse de course..."

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Orochi attendait le verdict, fixant Ranmaru dans le blanc des yeux, et après avoir entendu la réplique de ce dernier, sourit, l’air un peu gêné. Elle s’était fait peur elle-même à raconter tout cela… Sachant qu’elle n’aimait pas du tout les cours d’anatomie à partir du moment où la maîtrise du chakra et l ‘acuponcture avaient été traités. Puis il lui parla de rendre visible son chakra, et, alors qu’elle ne s’y attendait pas, frappa violement dans le sol meuble, faisant paraître un chakra grisâtre. La jeune femme fit une petite moue interrogative, il lui semblait que le sien n’était pas de la même couleur, et le pourquoi l’intéressait… Mais elle lui demanderait après, à chacun ses colles ! Elle ouvrit la paume de sa main droite, paume vers le ciel, et y concentra son chakra, et pour ne pas se rater, augmenta naturellement la dose pour qu’il devienne visible. Puis, au bout de quelques secondes, une petite flamme violette semblait flotter au dessus de sa main, et on voyait que la main était entourée de cette même couleur. Et puis, affichant son sourire chaleureux, elle claqua des doigts, et la petite flamme double de volume.

« Comme ceci ? Et maintenant, je dois concentrer ça dans mes jambes, hm bien ! »

Elle se dit que pour que le chakra soit bien répartit de manière égale dans chacune de ses jambes, il devait y avoir une certaine proportionnalité d’instaurer, elle claque alors deux ou trois fois de plus dans ses doigts, puis, ouvrit la paume, et la referma aussitôt, la petite flamme avait disparut, mais les jambes d’Orochi baignaient dans une coloration violette qui semblait lui collait à la peau.

« Euh, comme cela ? Je n’ai jamais fait un tel exercice auparavant… »

Invité

*ben tiens des flammes violettes....*

"Et c'est pour quand le lapin qui sort de ton chapeau?"

Ranmaru secoua la tête puis s'approcha des jambes d'Orochi les oscultant d'un regard vide

"Mais non, c'est nimp ça! Je t'ai pas demandé de colorer tes jambes! j'veux que chacun de tes muscles soit imprégné de chakra... Tu dois vraiment me prendre pour un con... je t'aurais fait réciter la liste complète des muscles de tes jambes pour... quedal!!! Allé tu recommences, sans flammes, sans musique, sans pompom et en moins superficiel! Ne baignes pas des jambes dans ton chakra, intégre le au tissu même de tes muscles!"

Il recula à présent silencieux, contrarié mais pas méchant pour deux sous...

"On va pas passer la nuit sur un jutsu que même moi j'aia ppris en deux coups de cuillère à pot!"

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Orochi soupira, il était redevenu vexant dans ses propos, et cela démotivait totalement l’entrain de la jeune femme. Elle n’avait même pas envie de retenter le jutsu, il savait en tout cas vraiment bien la mettre à plat. Elle s’adossa a un tronc d’arbre, et se laissa glisser jusqu’à être assise.

*Je vais lui faire voir des lapins moi si c’est ce qu’il demande, je peux même faire rappliquer un panda, franchement… De plus, la liste des muscles ne sert pas pour exécuter ça, rrrh…*

« Je te fais le panda qui sort de la forêt si tu veux… Mais il ne sera pas violet… »

*D’ailleurs je me demande ce que devient Onii, mais bref, je n’en suis pas là…*

Les jambes fléchies, elle posa sa main sur ses genoux, et son menton sur ses mains, regardant videment Ranmaru. Etrangement, cet air militaire dans la voix lui rappelait quelqu’un qu’elle avait connue dans le passé, et qu’elle n’avait nullement envie de le revoir. C’était d’ailleurs suite à une multitude d’événements autour de ce personnage que la jeune femme était devenue si chaleureuse et semblait peut-être un peu cruche… Tout ça pour se faire oublier. Elle n’en vivait pas plus mal, mais on avait tendance à trop souvent la prendre pour une demeurée, mais mieux vaut taire l’ancienne Orochi, car elle n’était pas des plus enviable. Bref, tout cela pour dire que l’air qu’avait prit Ranmaru lui rappeler de mauvais souvenirs.

« C’est bon, tu vas l’avoir ton lapin… »

Etrangement, ceux qui connaissaient Orochi dans le village n’auraient pas pu imaginer qu’Orochi pouvait être aussi froide, mais à vrai dire, tout cela l’avait sérieusement rabaissée. Elle était de ceux qui pensaient que la meilleure façon de progresser était de faire en sorte que les exercices semblent simples et soient menés dans la bonne ambiance, plutôt qu’établir une hiérarchie serrée au boulon, mais, ce n’était que son humble, et la demoiselle avait à obéir. En effet, elle avait remarqué que plus personne ne connaissait Hebi, ce qui l’avait étrangement surprise, mais en bien, mais bon, c’était il y a 8 ans. Elle toussota et baissa la tête, remarquant que sa réplique était déplacée.

« Excuse-moi, je ne sais pas pourquoi j’ai réagis ainsi, ça ne me ressemble pas. »

Puis, toujours la tête posée sur ses deux mains, elle fixa Ranmaru, et se tû. Elle ferma ensuite les yeux, histoire de bien doser son chakra, et puis, concentra son attention toute particulière sur ses jambes, sur chacun de ses muscles, du plus haut jusqu’au plus bas… Assise, elle ne sentait aucune différence, mais elle n’avait pas envie de se lever pour constater un échec, donc, elle resta là, ouvrant à peine les yeux, minimaliste. Elle releva la tête faisant en sorte que son dos soit bien plat, sur la surface de l’arbre, et d’une main, la passa sur son kimono, puis rapidement dans ses cheveux. Elle n’avait pas grand-chose à faire là du coup… Pour tenter de détendre l’ambiance qui l’étouffait presque, elle se mit à sourire… C’était un peu forcé, mais elle souriait, malgré qu’elle pense que les paroles du jeune homme étaient déplacées. Puis, haussant les épaules à son intention, elle se mit à le fixer, toujours attendant son verdict, et se préparant à se lever…

Invité

Le Genjutsu, Ayane en avait tant entendu parler sans jamais pouvoir embrasser ne serait-ce qu’une once de pratique. Cet art shinobi, pourtant spécialité de son clan, lui était resté jusqu’alors si ce n’est par la théorie et les nombreux ouvrages présents dans la bibliothèque de la demeure Hitogoroshi où était recensé un nombre incalculable de techniques, de la plus simple à la plus complexe. Mais le jour où la jeune fille allait enfin apprendre à utiliser les illusions était finalement arrivé. Ryoko, Satoro de son nom et déserteur en chef, lui avait discrètement glissé le mot que Ranmaru était un expert en la matière, et l’autorisa même à le rejoindre pour y apprendre quelques préceptes.
Assurée d’une motivation sans faille, autant par le désir d’apprendre que celui de rendre sa fierté à sa Hyuga, Ayane décida de partir au plus vite. Le jour même plus précisément, le chemin ne devait pas être long, un endroit en retrait du village des nuke-nin, là où le garçon aurait tout le loisir de se ressourcer et parfaire sa technique. Vêtue de sa tenue d’entrainement, tout du moins pour les Hitogoroshi car le commun des mortels y verrait plutôt une tenue d’été pour se promener en bonne compagnie. Brassière s’arrêtant juste en dessous de la poitrine, découvrant son ventre et épaules jusqu’aux doigts, finement brodée des armoiries Hitogoroshi assortie d’une jupe dans les mêmes teintes accordées entre le marron et le gris. Ayane enroula son artefact autour de ses hanches non sans une pointe d’émotion à l’égard de sa défunte mère, aujourd’hui signifiait le début de réel apprentissage, aujourd’hui était le jour où la gamine allait finalement rendre hommage au décès de sa tant aimée maman.
La gamine se mit en route, suivant les instructions de Ryoko à la lettre, la route ne devait pas être trop difficile avait-il dit. A croire qu’il n’avait pas prit conscience des réelles possibilités physique de la jeune fille qui se sentit rapidement essoufflée. Elle grimpait, sautait, marchait tantôt, se reposait d’autres fois. Cela ne faisait déjà près de deux heures qu’elle avait quitté Katsue et le village et toujours aucune trace de Ranmaru et sa mystérieuse élève à l’horizon. Rapidement la motivation de la jeune fille fléchit jusqu’à se transformer en dépit, puis la frustration, jusqu’aux larmes. Elle était seule, perdue, sans réelles provisions, et par-dessus tout effrayée.

*Une promenade hein ?! Je t’en mettrais des promenades comme ça moi…*

La gamine s’assit sur une souche, non loin d’une rivière dont le chant incessant de l’eau résonnait dans l’air telle une sérénade louant la stupidité de la jeune fille qui se trouvait excédée. Elle était maintenant trop loin du village pour y retourner ou appeler à l’aide. Les lieux étaient effrayants et Ayane tentait, malgré tout, de garder un calme utopique alors que les larmes de crocodile baignaient tranquillement ses joues.

*Mamaaaannnnnnnnnn*

Un bruit. Ayane poussa un petit gémissement d’horreur en faisant volte-face d’un bon mal-assuré. Le buisson, à peine quelques mètres plus loin d’où provenait un terrifiant grognement tremblait. C’en était trop, horrifiée, littéralement tétanisée par la peur Ayane ne bougeait pas. Elle le souhaitait plus que tout au monde mais ses jambes flageolantes ne cessaient de trembler. La gamine aurait voulu crier pour se sortir de cet affreux cauchemar mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche.
L’animal surgit dans un ronflement sourd, la bête pleine de poils et aux défenses acérées, prit son élan et dirigea sa course sur la gamine. Trois mètres, deux mètres, un…
Ses jambes bougèrent d’elles-mêmes et un son dénué de sens et d’une quelconque harmonie sortit enfin de ses lèvres.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, Mamaaaaaaannnnnnnnnnnn. »

La gamine s’élança à son tour, poursuivie de près par le sanglier qui ne cessait de rattraper son retard sur le corps frêle de la jeune fille.

« Couuuuuurssss. Je saiiiiiiiiissss. Mais couuuurrrrrsss !!!! »

Ayane tentait désespérément d’échapper au groin armé de la bête qui la pourchassait. Sans trop savoir où, elle courait frénétiquement, jetant de temps à autres un rapide coup d’œil dans son dos pour prendre note de l’évolution de l’effrayante bestiole. Sans aucun doute qu’elle se ferait empaler d’ici peu de temps, mais son corps, prit par l’instinct de survie agit pour elle. Comme Katsue le lui avait apprit lors de leur long voyage vers le camp des Nuke-nin, utiliser le Kinobori pour allonger ses pas, et baigner les muscles de ses jambes de chakra, faire en sorte que son essence lui permette d’oublier la douleur et de fortifier ses muscles. La bête ne la rattrapait pas mais la gamine ne la semait pas non plus. Nouveau coup d’œil dans son dos pour constater que l’animal n’était plus qu’à un demi-mètre de ses jambes.
Le choc. Vive douleur sur la poitrine, souffle coupé, apnée forcée et le monde à l’envers. Trop occupée à regarder dans son dos, Ayane ne vit pas la branche arrivant à mi-hauteur qui vint donner un stop à sa course effrénée. Ses bras par-dessus celui de l’arbre, son corps en dessous accusa un mouvement de balancier dans un silence de mort. Les défenses du sanglier, probablement lui aussi surprit de faire face à une défense aussi bien orchestrée passèrent à quelques centimètres de la peau mate de la gamine.
Nouveau choc, au sol, celui-ci moins fort mais tout aussi redoutable pour le dos et le souffle de la jeune fille. L’arbre qui l’avait sauvé était majestueux, coup de pouce de la nature pour sauver sa misérable vie. Sa vue devint rapidement floue avant de disparaitre complètement.

Ayane se releva, trainant des pieds. Sa peau tout entière était meurtrie, son corps lui faisait un mal de chien, sa poitrine semblait comme bruler de l’intérieur mais le sang ne coulait pas. Un soupire de satisfaction en se sachant entière et constatant que la casse avait été limitée, tout du moins en apparence. Nouveau cri d’horreur en remarquant, alors qu’elle dégageait la poussière sur ses vêtements que ces derniers étaient déchirés.

*Mamaaann… Si le destin voulait que je mérite d’apprendre cet art qui est le notre, je crois que je l’ai bien mérité…*

Eplorée, Ayane se posa quelques instants le long du tronc d’arbre, elle tentait de reprendre ses esprits, faire le bilan de ce qu’il s’était passé, où elle se trouvait et surtout, se demander si elle allait revoir Katsue un jour…
Mais l’espoir revint en entendant des bruits, la jeune fille fit quelques pas chancelants, plissa des yeux pour se concentrer, et fit le silence complet. Rien. Si ! Des voix ! Elle était sauvée, un regard vers le ciel, les mains jointes devant elle, Ayane fit une prière pour sa mère qui venait de la sortir du mauvais pas dans lequel elle s’était engagée.
L’espoir, oui, celui de tomber sur Ranmaru accompagnée d’une charmante inconnue en plein exercice. Le destin n’était finalement peut-être pas aussi mauvais envers le sort de la pauvre enfant.
Elle s’avança lentement en direction du duo, essoufflée comme elle ne l’a que très rarement été avant de tomber à genou, les larmes perlant de nouveau sur ses joues. Les doigts féminins parcouraient le sol, cherchant désespérément à serrer quelque chose pour évacuer sa peine, mais rien ne vint à son contact. Les joues rouges et trempées, Ayane tentait de masquer ses larmes du revers de sa main libre, mais sa voix parlait pour elle, mêlant fatigue, tristesse, désespoir et espoir. Elle était finalement parvenue jusqu’aux ninjas, non sans peine.

« Ranmaru… J’en peux plus… »

Elle souffla et son corps fut prit par un tremblement qui prit source dans ses sanglots, malheureuse gamine éplorée…

EDIT souvenir : Ce message est mon 1... 2... 3... Soleil !

Invité

Ranmaru regardait orochi d'un regard qui transperse une âme... Regardant les jambes de la génin, il plissa les yeux et sussura

"je vois pas de lapin..."
ranmaru se mit à sourire, essayant de rassurer la génin du regard.

"Pas mal, bonne maîtrise du chakra, ça me semble pas mal répartit et t'as pas brulé la forêt. Bon boulot."

Ranmaru se rapprocha un peu pour examiner les muscles des jambes de la génin. Etant pudique, il n'osait pas les toucher. Les muscles s'était juste renforcés, durcis, sans gonfler... Ce qui était une bonne chose

" A ce rythme là je vais finir par être fier de toi...."

Ranmaru fut coupé dans son élan par un bruit venant de dérrière eux. instinctivement, il mit Orochi à l'abris et saisit un kunai. Son petit coté macho, lui interdisait de laisser Orochi combattre. Le bruit se rapprochai, il arma son bras et...

« Ranmaru… J’en peux plus… »

En un instant, Ranmaru fut auprès d'Ayane, il la saisit par la taille, essayant de voir d'abord si elle était bléssée

"Orochi, nous ne risquons rien, elle est des notres!"

Avait hurlé Ranmaru vers sa disciple.

"orochi je vais avoir besoin de toi, vas mouiller un linge et apportes la gourde si il te plait." puis vers Ayane " Respires profondement, c'est bon je suis là."
Le chuunin faisait macher lentement Ayane, la récuperation du souffle était plus aisé en marchant.

Invité

Ranmaru commençait à inspecter le corps de la jeune femme, surtout les jambes… Orochi ne bougeait pas, bras croisé, se demandant si ça allait encore être long… La jeune n’avait plus une lueur de gaieté et de joie dans tout le visage, même pas une once, ni même un point, elle était fade, froide, mais semblait d’un calme imperturbable. Une fois que celui-ci eut fini de lui tourner autour, elle se recala convenablement contre le tronc de l’arbre, et leva les yeux au ciel d’un air ennuyé. Tout ça ne ressemblait vraiment pas à Orochi… Ca ressemblait bien plus à Hebi… L’attitude désabusée, lassée de tout, calme mais froide, et de propos vexant si on lui demandait de parler… Voilà qui était en face de Ranmaru. Et là, mieux valait-il savoir qu’elle ne se foulerait pas pour le moins du monde. Elle fit une moue désagréable et sortit un kunai de sa poche. Elle mis l’index dans la petite hanse et le fit tourner autour, avant de le lancer en l’air, et de ne le rattraper que sur un doigt, le côté pointue sur la chair. Pendant ce temps, Ranmaru lui faisait des « compliments » à la sauce prof’. Elle n’en avait même plus envie de s’y intéresser. L’ambiance, elle s’en moquait éperdument à présent, mais vraiment ! Puis soudain, un bruit, et le chunin se mit aussitôt devant Orochi, qui dans son calme totale n’avait fait que passer sa main dans ses cheveux. La voix d’une jeune fille se fit entendre, la kunoichi ne tourna même pas la tête, regardant tout d’un air haut et supérieur… La petite et fluette jeune femme qui en avait bavée en arrivant là n’était plus ici à le croire… 2tait-ce toujours Orochi, ou Hebi était-elle réellement de retour ? Humeur passagère ? Ou brutal retour en arrière ? Mieux valait penser à la première proposition… Tout ceci pour dire qu’Orochi se contre fichait de l’état, grave ou non dans lequel pouvait se trouver Ayane. Le chunin largua aussitôt la kunoichi pour attraper à la taille la petite. Haussant les sourcils, Orochi continua de jouer avec son kunai. Il se mit à lui crier qu’elle ne risquait rien, Orochi rit presque méchamment… Risquer quelque chose d’une gamine de toute façon, ça dépassait son état actuel. Le senseï ne traîna pas pour se mettre à hurler sur elle, en lui disant de faire-ci, de faire-ça… Orochi ne se foula pas, elle était parfaitement calme, pourquoi se pressée. Elle se baissa, toujours le kunai en équilibre sur le doigt, et lui lança la gourde, ne s’occupant pas de savoir si elle était pleine ou pas. Il ne l’avait pas demandé pleine qu’elle le sache ? Et oui Hebi était parfaitement comme ça, toujours à chercher entre les lignes… Puis, sans se pressée, le kunai toujours au même endroit, fouilla dans le sac de monsieur pour trouver un tissus suffisamment épais pour contenir une quantité d’eau, puis, elle alla, lentement, le tremper dans l’eau claire du cours d’eau. Elle ne l’essora pas, il ne l’avait pas demandé, et s’approcha, doucement, avant de poser le linge, gorgé d’eau sur le visage de l’adolescente. Ce qui fit grogner le chunin, mais, il n’avait pas préciser de le faire délicatement.

« J’ai horreur de jouer les médecins, tu te débrouilles avec ‘ça’ »

Dit-elle, avec une voix glaciale en parlant d’Ayane. Et puis, elle se retira, toujours le kunai sur le doigt, pour monter et s’asseoir sur une branche. Peu lui importait la correction qu’elle prendrait du jeunot. Elle se mit en altitude pour mieux surplomber la scène, riant presque sadiquement.

*Qu’est-ce qu’elle fout là aussi… Manquerait plus que je vienne prendre part à cette comédie pathétique, tsss, franchement…*

Il ne manquait plus que son bandeau du village d’Oto, son ancienne maîtrise perdu du taijutsu, et son partenaire pour reformer parfaitement le duo qui avait tant fait parler de lui à l’époque, ça remontait à 8 ans.. Le bon vieux temps comme elle le pensait présentement, et l’époque qu’elle désirait oublier en temps normal. Orochi balaya du bout des doigts la mèche devant ses yeux pour contempler la jérémiade qui se passait en bas. Elle avait presque envie de paralyser la gamine, ou de lancer un kunai ans la main de Ranmaru posée sur sa taille. La colère l’avait à nouveau envahit, comme quoi, il fallait juste partir d’une mauvaise ambiance, et lui évoquer des souvenirs du passé pour refaire apparaître la personne connue sous le pseudonyme de Hebi.

« Ah ah ah… Pathétique »

Lassée par tout cela, elle sauta sur la branche de l’arbre juste derrière, la cène étant donc parfaitement caché par le tronc de l’arbre centenaire.

Invité

Ayane se laissait portée, presque comme un poids mort, par les bras forts du chuunin. Le garçon, sympathique et charmant qu’elle avait rencontré peu de temps auparavant avait gardé de sa sympathie et de son attention. La jeune fille n’eut pas vraiment le temps de trop penser, trop perturbée par les évènements qui venaient de se dérouler, et se concentrant avant toute chose afin que ses pas ne se dérobent sous son poids. Elle entendit quelques mots, de l’aide, de l’eau. Oui c’était effectivement ce dont elle avait besoin en cet instant où, exténuée par la peur et un manque flagrant d’énergie, elle sentait son corps partir de nouveau à la dérive. La même sensation que lors de son contact avec le sol une grosse auparavant. Elle aurait tant aimée que Katsue soit là, sortant son pantin magique pour la porter sur son dos et ainsi alléger ses souffrances, ou ne serait-ce que le bien-être qu’elle lui procurait par sa simple présence.

« Merci… ..Ranmaru… »

Deux mots, perdus entre les bruyantes respirations qui gonflaient sa poitrine. Brûlante mais qui regagnait petit à petit un rythme convenable. Elle sentit la jeune femme qui s’entrainait quelques instants auparavant aux côtés du déserteur aller et venir autour d’eux, un pas lent dont les grincements sur le sol semblaient presque être tout droit sortis de la mâchoire édentée du malin lui-même. Elle ne le voyait plus, sa vision étant perturbée par d’innombrables points noirs qui cachaient même le visage de Ranmaru, simplement ses pieds qui allaient et venaient. Le bruit strident de la gourde qui s’étale sur le sol puis le noir total. Etrange sensation frigorifique, la mort ? Non car elle l’avait connu quelques jours auparavant, la mort est chaude et douce alors que cette sensation était glaciale et désagréable. La gamine voulu tout d’abord ôté le morceau de tissu imbibé qui lui voilait la face, elle lui était venue en aide, cette jeune femme devait être quelqu’un de bien.
Mais Ayane n’eut pas l’occasion d’y repenser outre-mesure car déjà son corps lui interdisait de faire le moindre mouvement trop appuyé. Sa main parcourue le bras du chuunin, longeant la peau jusqu’au coup avant de toucher le visage, il était là, c’était bien lui. Aveugle, la gamine tourna la tête dans la direction supposée du visage du garçon.

« Merci… J’ai… j’ai juste besoin de m’asseoir, et… et de me reposer un peu. Je crois… »

Invité

Hebi était en plein jeu avec son kunai, et qu’est-ce qu’elle s’amusait… Sauf que ce kunai en question la démangeait… Elle voulait le lancer, elle voulait le plantait, ayant profondément envie de finir quelqu’un… Ses pulsions avaient reprises, la douce jeune femme avait laissé place à un cœur de glace, suite à un trop grand nombre de petites choses qui l’avait projeté à cette période-ci de sa vie. Lorsque Ranmaru se voulait dur et ferme, même dans ses propos, n’hésitant pas à l’humilier, elle avait reconnu dans ce trait, Kuro, la personne qu’elle essayait auparavant de fuir. Celui-ci n’aimait pas Orochi comme elle était avant, et ne la voyait que comme une arme d’offense et de défense pour lui-même, en effet durant la période ou le duo régnait, jamais personne ne pu l’approcher de trop près sans que Hebi lui ait planté un kunai dans le corps. Elle avait comme la vague impression que le chunin était ainsi, sans doute à tort, mais c’est ce qu’elle pensait. Orochi à sa place aurai dit qu’elle n’était pas un objet, prêt à être jeté quand il ne serait plus utile, mais pour Hebi, c’était sa seule raison de survie à l’époque. Franchement, c’était limite à croire qu’elle regrettait d’avoir fuit, comme si elle préférait être soumise pour vivre… Bien sûr, à Hebi ça lui manquait, mais celle qui voulait fuir et honorait la mémoire de celui qui l’avait tant aidé, c’était Orochi. Sauf que la jeune femme n’était plus maîtresse de son propre corps à présent. Repensant à ses crimes passés, qu’avant elle tentait de bannir de sa tête, la jeune femme de glace lança le kunai avec trop de force, et lorsqu’il retomba, il lui coupa un morceau de chair sur le bout de son doigt… Cela eut pour conséquence de faire rire Hebi car l’affûtage de ses armes était resté de qualité. Le liquide rouge coulait sur son doigt, perlant de façon vive. La kunoichi elle, regardait la couleur rouge sur l’arme et ne pu que sourire. Elle passa son doigt saignant sur le bord de ses lèvres les colorant de ce rouge si beau. Elle souriait, grandement, autant qu’Orochi quand elle avait rencontré Ranmaru la veille… La jeune femme s’ennuyait malgré tout, et n’avait pas en tête de sauver l’enfant. De plus, la niaiserie de la gamine la dégoûtait… Elle ne voyait pas la scène, mais curieuse de connaître son déroulement, passa la tête sur le côté par rapport à l’arbre. Elle espérait que le linge trempé l’étouffe, mais savait que Ranamru ne l’aurait pas laissé faire. Mais elle savait que le tissu était bien lourd et désagréable à avoir sur le visage, en effet, trempé à ce point, imbibé de toute part, il ne savait pas pour la médecine mais plus à l’assassinat silencieux… Et c’est à ce moment là qu’elle remercia le chunin, ce qui fit grogner la jeune femme perchée du haut de l’arbre. Il ne faisait que la tenir, si c’est ce qu’il lui était si nécessaire, il fallait qu’elle se couche par terre, plutôt que de faire tomber à l’eau l’entraînement qui en avait tant fait voir à Orochi. La genin eut un revers de main violement, laissant tomber sa main vers la branche, entraînant une petite ligne constituée de petites gouttes sanguines. Elle mit son index entre ses lèvres et nettoya un peu la plaie du sang qui coulait toujours lançant un regard méchant à l’enfant. La gamine semblait souffrir, oui mais de quoi ? De la marche pour venir jusque là ? Elle ne lui avait pas demandé de venir se disait t-elle. Sur le visage de Hebi parut un air de pitié envers la scène, à vrai dire, elle avait pitié pour ceux qui devaient garder « ça ». L’envie de lui mettre une gifle lui brûlait la main, mais le chunin ne la laisserait même plus approcher vu ses actes précédents, d’ailleurs, elle n’attendait que le moment où il viendrait la recaler violement, mais, trop absorbé par la santé fragile de la faiblarde, il avait finit par en oublier son élève. Hebi poussa un soupire décontenancé. Et puis, la voix palichonne d’Ayane se fit à nouveau entendre… Mademoiselle avait ses exigences.

« Merci… J’ai… j’ai juste besoin de m’asseoir, et… et de me reposer un peu. Je crois… »

« - Hey la gamine, loin de moi l’envie de te casser ton film à l’eau de rose, mais ici on est sur un aire d’entraînement, se reposer ce n’est pas le lieu ! C’est beau ici dit donc, alors tu passes dans le coin ! C’est ça ? Ca valait le coup de nous interrompre pour venir dormir ! J’aurais tout vu à présent ! »

La voix de Hebi n’était pas haute, ni violente ou énervée, simplement froide, glaciale même, dépourvu de toute sensibilité et pitié envers le sort de quelqu’un qui ne l’intéressait pas. La jeune femme fit craquer ses phalanges puis ressortit son kunai légèrement coloré. La gamine l’énervait à faire sa mijaurée devant le ninja… Soudain, l’envie de frapper quelque chose la prit, comme si elle avait envie de se remettre à jouer les combattantes de corps à corps… Elle frappa fortement d’ans le tronc d’arbre sur lequel elle était adossée, et eu le surprise de ne pas avoir mal… Orochi se serait sûrement casser une ou deux phalanges. Le sourire aux lèvres, contente de sa découverte Hebi, regardait son poing, puis le tronc qui en avait pris un coup. Elle était satisfaite. Le bruit de la frappe avait raisonné dans un périmètre assez large. Le ninja était de toute façon trop concentré pour s’occuper de voir ce que faisait la kunoichi. Celle-ci lui lança un kunai, celui qu’elle tenait, qui se planta à quelques centimètres de son pieds, afin qu’il lève la tête pour regarder.

« Je m’en vais, je ne veux pas d’un air de repos, je souhaitais m’entraîner. Occupe-toi de ‘ça’ si tu veux, moi j’ai autre chose à faire que m’occuper des ignorants qui viennent se perdre et arrivent là. »

La jeune femme sauta de sa branche et retomba finement, ne se faisant pas mal à la cheville comme la dernière fois. Elle attrapa ses vêtements posés sur la branche et sa sacoche, puis, sans mot dire, après avoir tout plié et rangé, la jeune femme prit de la distance, laissant son meilleur ami, le kunai, au pieds du ninja. La démarche, rien que ça, n’était déjà pas la même que celle d’Orochi, mais à quoi bon comparer ? Pour le moment Orochi état tombé bien profond dans un puit que Hebi s’était empressée de refermer. La gestuelle plus féline et mesurée de Hebi laissait paraître un certain savoir, et un certain charme lorsqu’elle ne parlait pas. Mais tout ça, elle le savait, combien de ninja et d’homme avait elle réussit à amadouer ainsi, un bon nombre… Laissant les deux protagonistes de la scène pitoyable, qui avait presque fait rire la kunoichi, derrière elle, elle se dirigeait, toujours dans l’ombre que créaient les feuilles. Et marchait sur les feuilles mortes, aimait les entendre craqueler sous ses pieds, comme le dernier soupir agonisant d’une créature au bord de la mort. Quelle douce mélopée, quel doux bruit… La jeune femme avançait, marquant sa progression à long coup souple de kunai dans chaque arbre devant lequel elle était passée. Elle dosa son chakra dans la pointe de ses doigts, et, fit en sorte de le rediriger vers ses jambes, afin de « fuir » le spectacle plus vite. Elle cherchait un lieu, qui serait totalement voilé, prêt à lui faire part de ses secrets. Un lieu ou elle pourrait s’entraîner sans être dérangée. Le lieux parfait… Elle tournait, retournait, si bien que quiconque qui aurait voulu suivre les traces du kunai ne l’aurait pas retrouver. Etait-ce involontaire à votre avis ? Elle rangea son kunai, et avança durant un bon kilomètre, elle était prise par une intuition, et jamais les intuitions ne l’avaient trompée. En effet, il y avait l’endroit parfait qu’elle recherchait tant. Elle était alors en face d’un grand arbre qui surplombait tous les autres, lançant son kunai dans son tronc pour en faire un portemanteau. Elle essora à nouveau sa tenue de combat afin qu’elle sèche plus vite et la reposa sur une branche, puis s’approcha d’un arbre qui semblait plus faible que les autres… Elle tapa dessus avec la phalange de son index, pour voir si il n’était pas pourri à l’intérieur, et sourit voyant que tout était en ordre. Fière, elle s’adossa à cet arbre un moment, regardant le ciel que l’on ne voyait que rarement entre les feuilles quand survenait un coup de vent.

« Enfin la paix »

Invité

* Elles commencent toutes à me les briser!!!!! Bordel!!!*

Le regard de ranmaru se durcit rapidement, ses muscles devinrent tendus, et son taïjutsu le démangeait subitement...

"Bon Ayane, tu restes là tu récupères, je vais chercher ta collègue et lui apprendre à respecter ses sempaï...."

Aussi vite que le vent, Ranmaru se propulsa d'un bon à la poursuite de d'Orochi. Il traversa la distance qui le séprait de al génind 'arbre en arbre... Suivant les traces laissés par cette dernière. Il grommelait après Ryoko qui lui avait assigné une apprentie de plus.... Décidément chuunin c'était pas de la tarte! Il entrevoyait le mal de crâne qui allait aller avec la discution à venir.... Une fois en vu de la génin qui avait décidé de se rebeller il acéléra encore et se posa a proximité... Les poings sérrés, la machoire carrée, il s'exprima lenement

"Plus jamais tu me fais ça, PLUS JAMAIS!!!"

Son regard devint glacé, d'un noir infini

"Je vais te reexpliquer un truc, tu vies que apr ce que je le veux! Et à ce rythme, tu vas mal finir... Alors tu retournes à L'ENTRAINEMENT!!!"

Le poing droit vint s'écraser sur la joue de d'Orochi...

"Je place pâs mal d'espoir en toi, alors évites de tout gâche rpour des caprices! Aller on y va, suis moi on y retourne!"

Invité

Seule, abandonnée à son propre sort alors que Ranmaru partait à la conquête de la jeune femme qui l’accompagnait, Ayane tenta tant bien que mal de se mouvoir, ses jambes tremblaient, son corps tout entier la faisait souffrir, son sang bouillonnait dans chacune de ses artères, chacune de ses veines et chacun de ses vaisseaux, n’attendant que le moment propice pour partir à l’assaut de ses chairs. Véritable baromètre de l’état de la jeune fille, l’hémoglobine dévastatrice guettait maintenant le moindre faux pas de son hôte pour la meurtrir toujours plus, la faire souffrir, une douleur bien plus importante que nulle autre qu’il puisse exister sur cette Terre.
La gamine fit quelques pas, dégagea son visage frigorifié de la contrainte du tissu imbibé, avant de prendre appui sur le tronc de l’arbre le plus proche. Ranmaru était partit pour une durée inconnue de la jeune fille mais nul doute que cela n’allait pas prendre longtemps pour qu’il revienne accompagné de cette femme si dure, manquant cruellement de tact ou tout simplement au franc parlé exemplaire. La jeune fille fit quelques pas de plus avant de se laisser tomber à genou, la larme à l’œil, et de poser son postérieur sur ses talons comme toute Hitogoroshi qui se respecte. Une position noble contradictoire de l’état aussi bien physique que moral dans lequel elle était plongée. Mais elle devait se ressaisir, elle le savait. Alors, le dos bien droit et reniflant sans cesse pour empêcher son nez de couler, Ayane détacha lentement l’artefact enroulé autour de sa taille, ce faisant elle repensa à sa mère, son visage calme et apaisant, sa voix, ses mots et son sourire. Tout cela lui permettrait de reprendre vie, elle n’en doutait pas.
L’artefact entre les longs doigts fins de ses mains posées sur ses cuisses, Ayane ferma les yeux. Il fallait d’abord qu’elle reprenne le dessus sur son corps avant de penser à quoi que ce soit d’autre. Ses traits devinrent rapidement impassibles lorsque le néant s’installa dans son esprit. Noir total d’où se mit lentement à pousser l’arbre sans vie de son sang. La plante avait prit de l’ampleur face à la nuée violacée dont le but était de le contenir. Oubliant tout, ses sentiments, l’espace et le temps, la gamine se concentra, elle focalisait l’émanation de l’artefact et sa propre essence autour de la flore morbide, s’installant contre chaque branche, l’étouffant de sa force spirituelle pour qu’il ne grossisse plus et peut-être même perdre de son ampleur. La moindre parcelle d’écorce passait sous son introspection et déjà, le corps de la jeune fille oubliait la douleur. Elle contenait le mal par le mal, obligée de montrer sa force face à son propre corps et la vie qui l’habitait.

Les maux physique à peine oubliés que ceux affectant son moral faisait surface. La femme qui accompagnait Ranmaru était dure, spontanée, et si cruelle. Comment était-il possible qu’un être comme les autres puisse faire preuve d’autant de méchanceté à l’égard de ses semblables ?
Ranmaru était un adepte du Genjutsu, Ayane en eut la confirmation de la part du déserteur en chef, et la présence de cette femme ne pouvait qu’être la preuve qu’il en était de même pour elle. Une consœur… L’Hitogoroshi eut alors un haut le cœur, marque de dégout spontané face à ces malsaines pensées. La perversion de cette inconnue l’écœurait. Etait-il réellement possible qu’une utilisatrice de l’art ancestral des Hitogoroshi puisse manquer si cruellement d’empathie ? Impossible, sa mère avait toujours été formelle, seuls les personnes ayant réellement conscience du mal d’autrui et de ses ressentis pouvait espérer devenir un puissant manipulateur des illusions. Peut-être que le mal se trouvait ici, juste devant elle, cette femme avait perdu le chemin menant aux secrets enfouis au plus profond de chacun de nous pour arpenter les chemins de cette art. Ce n’était peut-être pas sa faute…
La naïveté presque congénitale de la jeune fille refaisait surface, elle n’y pouvait rien, mais la pitié s’empara d’elle en pensant à cette parfaite inconnue qui s’était perdue elle-même. Elle avait besoin d’aide, Ayane en était sûre.
Malgré les excuses que la gamine accordait à cette femme, elle ne put s’empêcher de repenser à ses paroles. Le désespoir mène souvent à laisser s’exprimer ses pensées de façon si directe.
Etait-elle vraiment si faible que cela, si inutile et ignorante ? N’était-elle qu’une « chose » sans intérêt comme elle apparaissait aux yeux d’Orochi ? Ranmaru la considérait-il ainsi lui aussi ? Et Katsue, pourquoi ne lui avait-elle rien dit jusqu’alors ? Elle qui passait tant de temps en sa compagnie ?
Quelle honte, la petite se sentait plus honteuse que jamais, trahir ainsi la confiance de la Hyuga face aux autres membres de leur village. Les larmes perlèrent de nouveau sur les joues d’Ayane, des larmes d’impuissance face à sa faiblesse, le manque de moyen que les Hitogoroshi lui avaient confiée et qu’ils adoraient tant.

L’espace d’un instant Ayane ne pensa plus à rien. L’arbre perdait en amplitude alors que déjà sa représentation d’elle-même regagnait vigueur. Son corps ne la faisait plus souffrir, et commençait déjà même à regagner en énergie. Le soutien de Katsue et de sa mère au plus profond d’elle avait permit à la jeune fille de retrouver presque toutes ses forces car la principale d’un adepte du Genjutsu était bien son moral et sa sérénité d’esprit. Elle se sentait courageuse oui, il fallait qu’elle montre à cette inconnue et à Ranmaru qu’elle n’était pas qu’une pleurnicharde sans intérêt. Ayane se devait de montrer à la femme qui accompagnait le chuunin comment l’on pratiquait le Genjutsu, même si pour le moment elle n’en avait que les connaissances théoriques.
Assurée du Tao de la chèvre formé par ses mains jointes devant sa poitrine, Ayane se concentra sur son essence, elle éveillait une à une chacune de ses portes dorées qui la maintenaient liée à l’univers qui nous entoure. Elle malaxait son chakra, pourtant déjà prêt à être utilisé, mais il serait ainsi toujours plus efficace.
Voila comment les deux déserteurs retrouveraient la jeune fille à leur retour. A genou, les fesses posées sur les talons, le dos droit et les traits d’un mort sur le visage, sa concentration atteignant son paroxysme.

Invité

Hebi entendit un faible bruit, qui fendait l’air, et se retourna aussitôt, pour voir… Ranmaru. Elle se figea, entre colère, dégoût et incompréhension. Que venait-il faire là, puisqu’il avait la « chose » en détresse là-bas… La jeune femme était presque vexée de le revoir devant elle, outrée à la fois. Elle le dévisagea, le regardant de haut en bas, et poussa un « Tss » qui montrait là, bien ce qu’elle pensait. Le chunin tentait de se mettre en position de force, et prépara son ton le plus grave, le plus furieux. Hebi, de son calme totale ne réagissait pas, ce qui énerva d’autant plus le ninja.

« - Plus jamais tu me fais ça, PLUS JAMAIS!!! » Lui lançant un regard noir et presque assassin, il fit craquer son poing et reprit. « Je vais te expliquer un truc, tu vies que parce que je le veux! Et à ce rythme, tu vas mal finir... Alors tu retournes à L'ENTRAINEMENT!!! »

Dans sa situation posée, Hebi lui répondit, d’une voix calme et plus que froide, des paroles qu’elle aurait mieux fait de ne pas dire. Mais sa voix était si étrange, mêlant par moment la douceur d’Orochi, et la froideur de Hebi, qu’un contraste se créait, qui opposait les deux caractères. Il y avait dans la voix comme une tonalité qui pouvait émettre un doute.

« - Hôte-moi la vie alors ! Mène ton action héroïque jusqu’au bout ! Surmonte tes dires et prouve que tu n’es pas un menteur ! Vas-y ! Raye de tes mains les fonctions inutiles de ce village ! Tu rendras ainsi service à tous ceux qui me recherche ! Montre-moi que tu ne bases pas ton intimidation dans tes mots, et que tu sais agir ! Prouve que tu es bien sur de ce que tu penses, que tu n’es qu’une arme qui doit répondre à des critères singuliers ! Montre-moi que je dois te craindre, prouve-toi que tu n’es pas quelqu’un qui ne mesure son pouvoir qu’en mentant, et ainsi, montre que tu es celui que tu prétends être ! »

Ranmaru la fixa dans les yeux, comme pour lui dire un « Comme tu voudras » et arma son poing pendant que la kunoichi tournait la tête, occupée à se recoiffée, tellement sûre qu’il ne ferait rien. Il lui infligea un violent coup dans le visage, martelant sa joue, et la tête de la jeune femme tourna, suivant la trajectoire de la main du ninja. Un filet de sang sortit de sa bouche, continuant à couler du bord de ses lèvres. Tout en passant le dos de sa main sur son visage, Hebi se retourna vers Ranmaru en hochant la tête négativement.

« Je vois, donc, tu es aussi idiot que moi mon pauvre… Tu crois en ce baratin… Achève ton travail, je te regarde, je n’agirais pas. Je t’aide même si tu veux… » Le regard vide d’expression, d’émotion, et d’envie, la jeune femme fixa Ranmaru dans le blanc des yeux. « A quoi bon être un fardeau, ou un espoir, je ne sais pas moi-même qui je suis. Déchirée entre le passé qui me rattrape et qui me mènera à ma chute. A quoi bon faire tourner la mascarade ? Tu peux l’arrêter, tu veux l’arrêter, et tu vas l’arrêter maintenant, comme le dise tes dires. Frappe encor une fois, mais cette fois, réfléchit. Je te donne un coup pour faire de Hebi un souvenir »

Elle fixait toujours Ranmaru. Elle semblait irréelle, froide, si pâle, et pourtant si calme dans ses propos, alors qu’elle parlait de sa mort. Elle sortit un kunai de sa sacoche, le tendit vers le ninja, qui ne le prit pas. Elle attrapa donc sa main, et le lui mit de force entre les bras. Reculant d’un pas, Hebi se tourna bien face à lui, attendant à nouveau un verdict qui ne vin pas.

« T’es-tu déjà demandé à quoi cela nous menait de nous lever chaque matin lorsqu’on est une arme ? Servir à quelqu’un, dans ton cas, c’est un ninja, donc aussi une arme. Crois-tu qu’une arme plus puissante ait besoin d’une arme faible, si ce n’est comme bouclier ? Sais-tu ce que s’est réellement d’être une arme ?! As-tu déjà tué ?! As-tu déjà ôté la vie à quelqu’un qui comptait plus que tout pour toi ! As-tu déjà agis pour ta voie avant de le faire pour toi ?! Un ninja n’a pas de cœur, as-tu déjà eut des sentiments ?! Si oui, tu n’es pas un ninja, et donc fatalement, tu n’es pas une arme, donc, si tu ne me tues pas, c’est que tu craches sous les idéaux des ninja ! »

La jeune femme décroisa les bras, puis ouvrit sa sacoche, et en sortit un nombre fou de bandeau ninja. Elle les attrapa par la partie en tissu, et les mis tous plaque vers le ninja. Elle les lui montra bien, et prit celui d’Oto no kuni, qu’elle attacha à son bras et reprit avec une voix des plus glaciale montrant bien du doigt les bandeaux qu’elle tenait.

« Tu vois, j’ai été dans chacun de ses villages ! Dans chacun de ses villages je suis recherchée ! Konoha, Kiri, Suna, Iwa, Kusa, Taki, Yuki, Kumo, Ame ! J’y suis allée, j’y ai vécue des années, des mois, des semaines, peut-être quelques jours ! Mais chaque autorité de chaque village me recherche depuis 8 ans ! Pourquoi ? » Elle rangea ses bandeaux et montra son bandeau d’Oto. « Hebi, partenaire de Kuro, qui est-ce ? Moi-même et mon ex-collègue, qui d’ailleurs, veut lui aussi ma tête ! Autant dire que j’en ai vu des choses, peut-être assez pour savoir quand on ment ou quand on est capable d’accomplir ses paroles ! Maintenant que tu sais qui je suis, tu peux me tuer sans remord, car peut-être que ce village aussi cherchait à avoir la peau de Hebi, normal, j’ai sûrement déjà eu des contrats envers des déserteurs, je n’en doute pas ! N’hésite plus. »

La jeune femme avança d’un pas, puis de deux, s’approchant tout près de Ranmaru…

« Tu ne me croiras certainement pas, la jeune fille qui était connue sous le nom de Hebi était adepte du Taijutsu, et pas très fan de la stratégie. Mais si tu ne crois pas, je te montre de quelle façon je procédais, je n’ai jamais raté. Il n’y avait que Kuro pour sans cesse me rabaisser et me dire que j’étais une faible et nulle idiote. Tu pourrais rivaliser avec lui pour cela »

La kunoichi le fixa à nouveau dans les yeux, et toujours le filet de sang qui lui coulait du bord des lèvres suite à la frappe, se mordit d’un coup la lèvre inférieur, comme éprise d’un doute. Elle posa sa main sur celle de Ranmaru, là ou il tenait l’arme, et serra ses doigts. Comme pour l’inciter à l’utiliser, elle haussa les sourcils pour montrer qu’elle ne craignait rien, qu’elle savait qu’il ne ferait rien.

*N’hésite dont plus, tu seras un héro si tu tues Hebi, la mercenaire de l’époque noire… N’hésite pas !*

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