[Lieu] Bar de Kiri

Invité

Ce lieu de réunion prévu pour toute la population, où on servait de l'acool aux majeurs et de la grenadine aux mineurs, ~~et autres substances illicites~~, euuuh non, juste de l'eau et quelques sirops ~~aux effe~~ts inconnus, donc aucun risque.

Ce bar souvent remplis de monde offrait de nombreuses tables, un immense comptoire, des bouteilles contenant des liquides connus ou inconnus étalées sur de grandes étagères, à côté de placards remplis de vaiselle, de verres surtout et de tout ce qui a rapport avec la nourriture et la boisson.

Vous pouvez y commander à boire, à manger, choisir où vous installer, il y a souvent de la place, le bar est répartit sur deux étages et les salles sont grandes ... Mais ce n'est pas tout, des lieux prévus pour la discussion ont étés aménagés, des canapés tous plus ~~inconfortables~~ attirants les uns que les autres. Ces salles sont compartimentées, chauffées grace à un immense feu de cheminée et accueillante, tout comme le reste de la bâtisse.

------------------

EDIT : l'alcool est mauvais pour la santé... C'était un communiqué de votre Mizukage préférée !

On se gèle ici. Il vient ce feu, Gigi?

Un instant!... zut, le briquet est à sec... euh, quelqu'un a un silex?

Le patron du bar avait la grippe. Résultat, c'était son fils qui s'occupait de l'établissement, et celui-ci était tellement empoté qu'il n'aurait même pas réussi à allumer la cheminée avec un lance-flamme. Tout ça pour dire qu'il faisait froid, et que les clients n'avaient rien trouver d'autre à faire que de râler.
Le jeune Gigi se tuait à faire jaillir les quelques gouttes d'essence qui restaient dans son briquet.

Bon sang, mais y'a personne d'affinité Katon dans la salle?!

Personne ne répondit. Les uns n'avaient même pas prêté attention à cette insignifiante question, et ceux qui avaient daignés l'écouter n'avaient pas un gramme de chakra Katon en eux.
La porte s'ouvrit en un éclair.

Je suis pas du Katon, mais ça peut s'arranger.

Les mots avaient percés la salle. Tout le monde se retourna pour voir le grand bonhomme brun en getas qui venait d'entrer, accompagné d'un jeune homme aux cheveux blancs.
Gigi, intrigué, vit l'homme en getas marcher dans sa direction.

Laisse-moi faire.

Il s'écarta, laissant place au chuunin, qui sans plus attendre se saisit d'une petite bûche qui traînait, et fourra la main dans sa saccoche pour en sortir un papier de couleur rouge. Il fit le signe de la chèvre à une main, et l'enroula autour du bout de bois, avant de le jeter dans la cheminée, et de refermer brusquement la grille...

Euh, vous comptez faire quoi avec cette note éxplosi...

Bouche-toi les oreilles. J'espère que t'as un bon ramoneur...

Hein?

BRAOOUUUHHHHHH

L'instant d'après, la salle était silencieuse. Le feu brûlait. De la cendre avait un peu traversée la grille dela cheminée à cause de l'explosion, mais c'était les seuls dégats vraiment appréciables. Il fallait dire que la note utilisée n'était pas la plus meurtrière que l'on put trouver.

Et voilou, répondit Kusano en se dirigeant vers un tabouret, à proximité du comptoir.

Euh, merci... répondit le mini-barman, un brin agité par le bruit que l'allumage-éclair avait provoqué. Au moins, le chuunin pouvait se vanter d'avoir été efficace. Il se dirigea de l'autre côté du comptoir.

Je vous sers quelque chose?

Mhhh... Ouais, je me ferais bien un petit ciment.

Arf, ça va pas être possible pour le ciment.

Pourquoi? Pénurie de Jet27 ?

Oh non, le Jet27, ça on en a... c'est le chocolat en poudre qui manque.

Damned. Bon, un Yuki, c'est possible?

Va pour un Yuki.

Gigi ouvrit un tiroir, en sortit deux bouteilles et se saisit d'un verre. Il était autrement plus à l'aise pour le service que pour l'allumage du feu...

Vous avez quelque chose à fêter? Demanda-t-il tandis qu'il diluait la liqueur de pâte d'amande avec le thé glacé.

Yep...

Quand son vers fut prêt, Kusano le prit et le brandit vers le plafond, sans en mettre une goutte à côté.

Je viens de faire passer mon premier étudiant genin!

Kaori, qui était assis sur un tabouret à côté de lui était jusqu'à maintenant passé inaperçu. Mais le barman ne tarda pas à comprendre que c'était de lui qu'on parlait. Il se déplaça le long du comptoir pour arriver face à lui.

Félicitations, jeune homme! Qu'est ce que je t'offre?

Kusano, qui malgré son hostillité à toutes les conventions inutiles quotidiennes avait un minimum de politesse, attendit que son élève ait de quoi trinquer avant commencer à boire ~~sa substance illicite~~ son étrange mixture au teint brunâtre. Il tourna la tête, balayant du regard le bar, les gens qui se vôtraient sur les canapés et ceux qui se précipitaient devant le feu "flambant neuf" pour récupérer un max de chaleur, sans oublier les types louches dans le coin.
Son regard se posa alors sur une grosse bebête rayée de noir, qui léchait quelquechose dans une gamelle, à proximité d'un des canapés.

*Toi, j'ai l'étrange sensation de déjà t'avoir vu quelque part...*

Le quelque part en question, c'était le bureau de Kyô.

Invité

Le Big-Boss du bar étant malade, son fils tentait de gérer le service ce jour là. Il avait oublié d'allumer la cheminée et l'air frai venant de l'entrée restait dans la grande pièce. Les habitués râlaient doucement mais étaient indulgents, ils savait que le petit avait du mal à s'occuper de tout. Mais quelques râleurs avaient quand même fini par signaler au garçon qu'il faisait bien froid dans le bar. Tout confus, celui-ci eut bien du mal à tenter pour rien d'allumer le feu, jusqu'à ce qu'un nouvel arrivant arrive. Awako ne reconnut pas Kusano tout de suite, et ne vit pas ce qu'il fit pour mettre le feu. Le bruit par contre, la fit relever la tête de son verre. Un grand feu flambait désormais dans la cheminée, mais la salle était devenue silencieuse d'un seul coup. Alors la Chuunin regarda encore un peu la personne qui avait fait tout ce boucan pour allumer un simple feu. C'est au moment où il se tourna vers Takara qu'elle le reconnut. Un verre à la main à côté d'un autre Ninja, Kusano semblait également chercher à se rappeller où il avait déjà vu la Tigresse.

Cette dernière releva la tête de sa gamelle où il ne restait plus rien des bouts de viande qui étaient à l'intérieur peu de temps avant. La jeune fille se leva alors que Takara fixait à son tour Kusano. Toutes deux se dirigèrent vers le bar, quittant la place confortable et à l'abri du froid que lui avait offert le canapé. Une fois assez près du Chuunin pour se faire entendre, Awako le salua, puis engagea directement la conversation, se mettant dos au feu pour se réchauffer. Takara, elle, s'affalait près de la cheminée en s'imposant quelque peu au milieu des gens déjà présents.

"Bonjour, Kusano-kun. Merci de nous avoir allumé ce feu, il nous manquait." Après un silence de courte durée, elle reprit : "Vous fêtez quelque chose ?"

La question s'adressait plus à Kusano qu'à Kaori, mais le regard qui se planta quelques instants dans celui du garçon ne le trompa pas, Awako avait remarqué sa présence et l'encourageait à prendre part à la conversation.

Kaori était entré avec Kusano et avait pendant quelques instants cultivé l'espoir qu'il ne se ferait pas remarqué. Une note explosive plus tard, ce n'était plus la peine d'espérer... Le bartender se dirigea vers lui, après une brève discussion avec son senseï... La question fatidique retentit :

Qu'est ce que je t'offre ?

Après une hésitation assez brêve, Kaori s'enhardit suffisamment pour prononcer un timide :

Une potion magique... Vous avez ça ?

Une potion magique ? C'est quoi ça ?

Non bah c'est pas grave, mettez moi un Cola...

Une fois servi, il eût la surprise de voir son senseï en grande conversation avec... un tigre ? Ah non, en fait le tigre alla se poser près de la cheminée, faisant frémir les quelques personnes qui s'étaient approchées pour se réchauffer... Kusano discutait en réalité avec une jeune femme somme toute très belle, mais qui paraissait... qui paraissait quoi d'ailleurs ? Elle était juste très belle, un point c'est tout, et c'est peut-être ça qui perturba le garçon tout juste genin. Il prit la conversation en cours de route, mais eut la satisfaction de voir qu'il n'avait pas raté grand chose... Par contre, la façon dont la jeune femme avait appellé Kusano laissait entendre qu'elle avait de grande responsabilités dans le village.

*Kusano... KUN ?*

Ne sachant pas vraiment à qui il avait affaire, Kaori se dressa, descendit de sa chaise et s'inclina légérement pour saluer la jeune femme. Son senseï ne semblant pas encore décider à parler, il prit la parole :

Bonjour, je m'appelle Kaori du clan... Non, juste Kaori. Je suis élève de Kusano-sempaï et je viens tout juste d'être promu genin.

Puis il se remit droit et se rassit, laissant parler l'un de ses interlocuteurs, un sourire aux lèvres, comme souvent. Il avait préféré éviter de donner le nom de son clan. Non pas qu'il n'ait pas confiance, mais plutôt qu'il savait que tous n'étaient pas prêts à accepter un shinobi venu d'Iwa parmi leurs rangs...

Bizarrement, Kusano avait mit plus de temps à reconnaître la propriétaire du félin que le félin lui-même... enfin elle-même... Aussi, quand elle vint se présenter devant lui, il ne sut pas vraiment quoi dire, vu qu'il n'était pas fichu de se rappeler où il l'avait déjà vue... La voix de la jeune fille lui rafraîchit la mémoire.
Le fait qu'on ajoute un suffixe respectueux à son pseudonyme régional lui faisait un peu bizarre à chaque fois que ça lui arrivait. D'un autre côté, plus personne ne l'appelait par son véritable nom, celui-ci etant perdu quelque part dans son pays natal, ainsi que dans un coin de sa tête. Pour tout dire, il n'en avait pas grand chose à scier.

C'tout naturel,... *Zut, c'est quoi son nom, déjà... Tora quelque chose... Oh, tant pis.*
A la tienne, Kao!
Kanpai.

Il brandit son verre en direction de celui ~~de la potion magique~~ du cola de son disciple, et pendant qu'ils trinquièrent, Awako posa exactement la même question que Gigi une minute plus tôt. Kusano, qui avait le bec dans son Yuki juste après le "tchin" sonore, laissa à Kao le plaisir de répondre. Il échappa un rictus quand l'étudiant hésita à mentionner son nom de clan; un peu plus, et il s'étouffait avec sa gorgée.

Après avoir avalé tout en finesse, reprit la parole.

Tout a été dit.
Finalement, l'examen est arrivé bien plus vite que l'avait prévu Kyo. A peine j'étais rentré chez moi qu'un Shinobi de l'Académie est venu frapper à ma porte pour le donner les nouvelles instructions de Mizukage sama. J'imagine qu'il t'es arrivé la même chose...

En se remémorant la scène de la veille au soir, il réussit à se rappeler de ses paroles... Gashi... un retard..Konoha... le sourire radieux qu'elle avait affiché quand cette Chinizu avait fait son apparition... Takara...

Awako, c'est ça?

C'était sorti presque tout seul. Il était assez fier de lui de s'en être souvenu si rapidement, même si un peu plus de discrétion aurait été la bienvenue... Il rebut une gorgée de son cocktail, posa son verre sur le comptoir et reprit.

Et toi, ça avance? Tu as fini par ratrapper ton retard avec ton élève?

L'animal de la jeune fille digérait sa viande auprès du feu, tandis que ceux qui se trouvaient autour de lui gardaient une certaine distance de sécurité. Les autres personnes avachies sur le canapés parlaient à nouveau tranquillement, sirotant leur cafés... L'ambiance était vraiment paisible dans le coin. Kusano aurait passé toute la journée ici s'il en avait eu la possibilité, mais en tant que Shinobi, il avait quelques obligations. D'ailleurs, il ne devrait pas tarder à offrir à nouveau un bandeau à son deuxième et dernier élève: Chinizu n'avait pas traînée.

Invité

Awako regarda avec surprise le garçon se lever d'un seul coup et venir s'incliner légèrement devant elle. Il se présenta puis retourna s'asseoir, toujours sous le regard de la Chuunin. Elle avait rarement vu des élèves aussi respectueux.

"Eh bien, enchantée également, Kaori. Toutes mes félicitations !"

Après un signe de tête dans sa direction accompagné d'un sourire, la jeune fille écouta ce que Kusano avait à lui dire. Elle acquiesça à toutes ses questions pour montrer son assentiment, puis prit la parole à son tour.

"Effectivement, peu de temps après on m'a fait prévenir qu'il fallait que les étudiants passent Genin au plus vite. Hikari-chan avait prit en charge Gaishi pendant mon absence et il était prêt à posséder à son tour le bandeau de Shinobi. Il a rattrapé son retard et nous allons bientôt connaître son affinité et donc commencer l'enseignement de techniques d'attaque. Sinon on m'a également confié l'entraînement d'un Genin du nom de Rhino qui n'avait plus de Sensei depuis quelques temps ... Il me reste encore à le dresser un peu, mais il s'en sort plutôt bien jusqu'à maintenant. Il oublie quelques fois que même s'il a le même âge que moi, c'est moi le Sensei et lui l'élève, mais ça lui passera rapidement."

La Chuunin fit une pause, parce qu'elle n'avait pas encore fini ! Après une gorgée de son sirop, elle reprit sa longue explication. Elle qui était si taciturne quelques années auparavant, surtout au début de sa formation, était devenue bavarde, très bavarde. De plus, il fallait être attentif, car la jeune fille bondissait souvent d'un sujet à l'autre, suivant ses pensées.

"Je penses que tu as entendu parler de Liari Kaguya, un garçon qui a été trouvé aux bords du village près de la mort. Après avoir été soigné et interrogé par Chinizu-Sama, il est venu sous mon enseignement. Il m'impressionne, il a réussit chaque technique que je lui ai fait faire du premier coup, sans avoir beaucoup d'explications, juste en me regardant faire. Je pense qu'il ne va pas tarder à passer Genin, alors qu'il vient d'arriver ... Si je ne me trompe pas, nous pourrons aller loin avec cet élève. Je n'avais jamais vu ça encore, un petit génie. Enfin petit ... deux de mes élèves ont le même âge que moi, seul Gaishi est plus petit.
Je vais bientôt me retrouver avec trois Genin à qui il faudra plus ou moins rappeler comment on se comporte en face d'un supérieur ... Mais bon, ça avance, j'espère ne pas avoir à les mater pour obtenir ce que je souhaite d'eux."

Les yeux dans son verre, elle finit de le boire avec un sourire las. Elle tourna la tête vers Takara et son sourire retrouva toute sa vigueur. Quand elle revint à Kusano et Kaori, la Chuunin semblait décidée à reprendre la parole.

"Comment avance votre entraînement à chacun ? Je dois reconnaître que c'est parfois compliqué de venir ici pour penser à autre chose que l'entraînement. Cependant, c'est toujours un plaisir de pouvoir rencontrer les Shinobis du village ici."

Schlingingingingin !!!

"Papa va me tuer !"

Le silence se refit dans la grande pièce où il régnait désormais une douce chaleur. Gigi, de l'autre côté du comptoir tenait dans sa main le plateau vide qui était quelques instants auparavant plein. Les discussions reprirent dès que le garçon disparu dans la pièce contenant les balais et les serpillières.

Blaoum chtong chtong chtong ...

Un seau passa à travers la porte restée ouverte, faisant comprendre que le pauvre Gigi avait fait tomber la pile d'ustensiles de ménage. Quelques rires résonnèrent et quelques personnes lancèrent des blagues plus ou moins fines quant à la délicatesse du garçon. Takara avait manifesté son mécontentement d'être réveillée par un grognement. Les personnes assises autour d'elle s'écartèrent encore d'avantage et lancèrent un regard noir à Awako. Comme si c'était de sa faute si Takara avait envie de dormir au chaud ... Faisant comme si elle ne remarquait rien, la Chuunin reporta son attention sur le duo qu'elle avait en face d'elle, ils pouvaient enfin reprendre leur conversation, entre les grommellements de Gigi et les rires gras des consommateurs abusifs.

Je considère que vous avez terminé, dites moi si ce n'est le cas, j'créerais un new bar !

Idame et Liari entraient gentiment dans le Bar. Ils cherchèrent un endroit assez reculé, où discuter de choses assez reculées dans la plus plate des paix.

Les deux jeunes hommes s'étaient retrouvés à la sortie de l'académie. Idame avait laissé tomber l'un des nombreux empreints fais à Mizukage-sama, et Liari le lui avait rapporté. C'en était suivit une joviale et saine plaidoirie, dont l'amnésie était la reine. Enfin, ils changèrent rapidement de sujets, blasés par leurs états respectifs. A l'heur de la débauche pour le professeur, et celle des vacances pour l'élève, ils prirent ensemble la direction du bar. Ils étaient du même âge, et une certaine complicité émana instantanément.

Idame avait le bras levé, et un des serveurs approcha nonchalamment. Idame commanda deux apéritifs à base de saké, légèrement embrumé par une toile de jus de citron. Avec cela, Idame avait prit un grand milkcheck vanille ; alors que Liari demandait une petite pâtisserie à la crème.

" Voilà messieurs... Le M.C vanille, les mets aux agrumes de la brume et le beignet fourré à la crème pâtissière pour monsieur. Vous ne voulez pas d'une table plus éclairée ? "

Les deux jeunes hommes, plongés dans leur conversation ne répondirent même pas et se contentèrent d'acquiescer avec respect, chacun leur tour...

" Je suis arrivé il y a quelques semaines seulement. Je viens de Konoha. J'ai déserté, regarde. "

Il sortit son bandeau rayé...

Autour d'eux, tout n'était que déchets impassibles et indomptables de la pauvre société. Des drogués, des demi-morts et des litres d'excréments dits buccales. Mais les deux jeunes hommes connaissaient le sang, et la guerre, ça ne faisait que les amuser...

Invité

Liari observa attentivement le bandeau de Konoha rayé.

-Konoha ... J'y suis déjà allé. Je ne sais plus pourquoi ... Mais j'y suis allé ... Enfin, pour ma part, je viens d'Iwa ... J'ai également déserté. J'vais pas te montrer mon bandeau, je l'ai plus ...

Le Kaguya regarda autour de lui, le bar était joyeux, une musique entrainant montait du sol, sûrement des musiciens cachés pour ne pas se faire jeter quelques objets dessus ... Il fallait dire que les fausses notes n'étaint pas rares.

Le jeune Kaguya mordit dans son beignet.

-D'après ce que je sais, je suis un des derniers Kaguya encore en vie, le plus jeune connu à ce jour en fait ...

La doux gout de l'alcohol présent dans la patisserie s'infiltra dans le corps du garçon. C'était sa première goute depuis qu'il était à Kiri ... Mais loin d'être sa première dose de toute sa vie ... Le genin leva sa main, paume tendue devant Idame. En serrant les dents il fit sortir une pointe de sa main.

-Tu vois un peu de quoi je suis capab...

Un des joyeux ivrognes venait de bousculer Liari, sans vraiment le faire exprès, mais il avait tappé assez fort pour que la pointe d'une dizaine de centimètres transperce la table de part en part. Et l'ivrogne repartait dans sa folle danse. Il ne s'attardait même pas pour s'excuser.

Et le Kaguya était toujours là, une main planté dans la table.

-Bordel ! Il peut pas faire attention celui là ...

Idame lança un regard de flammes à l'ivrogne. Il était à deux doigts de se lever pour lui demander de s'excuser. Puis, le regard confiant et embarrassé de Liari le stoppa. Il se rassit, attrapa son apéritif au saké, et l'enfila d'un coup. Agacé et légèrement piqué, il grimaça. Son œsophage en avait vu, et il était loin de se brûler. Après un léger moment de calme et de repos spirituel, les deux jeunes hommes se penchèrent sur leurs mets. Kitari avait rangé son os, mais la table était toujours trouées, ils avaient recouvert le trou avec un petit dessous de verre. Échangeant un sourire complice.

Le temps de se rappeler leur dernier sujet de conversation, et Idame répondit.

" J'ai un élève dans mon équipe, il joue avec les os aussi. Enfin, il vient juste de passer Genin, je ne connais ni son âge, ni le tien. "

Autour d'eux, tout devenait un peu malodorant. L'heure fuyait, et les mauvaises fréquentations affluaient. Le serveur le savait c'est pour ça qu'ils les avaient invité à s'exiler avec les hommes de marques, comme tous les shinobis. Mais les deux jeunes hommes, voulaient éviter l'autorité, ils avaient envie d'un petit coup de saké, pour faire passer cette lourde journée... Déjà les mauvaise habitude !

Idame tira sur sa paille de bambou, et se délecta de la fraîcheur de son achat, qui faisait doucement couler le verre de saké. Sa jambe commençait à trembler, mais il restait en pleine possession de ses moyens. Il commençait à regarder les alentours avec inquiétude. Mais ils ne pouvaient plus bouger. Le Barman vint fermer une sorte de porte glissante, pour enfermer les ivrognes ensemble. Les premières bouteilles claquèrent sur les tables déjà bien abîmées. Les parties de poker, quelques paris débiles commencèrent à faire fleurir les ryos. Un autre ivrogne approcha des deux jeunes adolescents, complètement saoul, de chez saoul celui-là!

" Bah.. Dyup' ! Qu'est'k'vous faitse là les neunes ? Dyup' ! Vous vl'ez un peu d'diarée ? "

Idame se demanda ce à quoi il faisait allusion... Diarée = denrée ? Probablement puisqu'il leur tendait une bouteille de rhum à moitié tombée -il en avait une autre de vide dans la mains droite-.

" Volontiers m'sieur ! Asseyez-vous, asseyez-vous.. "

Le vieux s'assit, et remplit les deux verres vides, le sien, et celui d'Idame. L'ivrogne en sortit un troisième de sous la table, et le posa violemment juste à côté du beignet de Liari. Il le remplit lui aussi. La bouteille était alors presque verre -car il avait déjà remplit le sien deux fois- il se leva pour aller en chercher une autre, mais ne revint pas...

Idame et Liari riait, à le voir s'éloigner avec une immense difficulté. Il titubait, toujours plus à chaque pas.

Le bordel commençait à devenir insoutenable...

Invité

Liari se calma un peu, il ne connaissait rien d'Idame, et pourtant ils s'entendaient plutot pas trop mal ... Mais il ne devait pas dévoiler trop ses sentiments ... Il savait que lorsqu'il aurait un peu trop bû, il aurait vite fait de tout dévoiler ...

Le Kaguya finit son beignet. Etant assez jeune et de petite constitution, l'alcohol avait tendance à vite se manifester, même si après il pouvait tenir un bon moment sans voir son êtat empirer, il devenait vite " pompet' "...

-Bon allez, va falloir penser à s'amuser un peu nous aussi ! On va pas rester assis ici toute la soirée quand même ?

Et sur ces mots, le Kaguya ingurgita cul-sec son verre de Rhum. Sa gorge le brûlait un peu, est ce qu'il n'y avait que du Rhum dans la bouteille ? Il en doutait un peu, et d'après ce qu'il savait, d'expériences et de conseils, les mélange étaient pas bons pour la santé...

-Barman ! Deux Vodka-Orange !

Liari savait que le serveur allait leur servir, ils semblaient jeunes, oui, mais ils allaient rester un bon moment, et paieraient pas mal ... Alors autant ne rien leur refuser pour le moment !

-Bon alors mon gars, t'es venu tout seul ici ? Tu t'es pas fait chopper sur le chemin ?

Pour le moment, Liari était encore en êtat de parler sérieusement, même si il criait presque alors que la salle n'était pas vraiment bruyante ... En tout cas, pas plus que tout à l'heure quand ils parlaient...

Idame imita son ami, et avala ses verres...

Il commençait à sentir d'épaisses vapeurs embrumer son esprit décharné. Mais rien de bien déstabilisant pour l'instant.

-Bon alors mon gars, t'es venu tout seul ici ? Tu t'es pas fait chopper sur le chemin ?

" En fait, j'devais venir avec les quatre autres, mais j'ai eu une épine à cramer avec deux amis d'Iwa. Donc on a affronté un Oi-Nin, j'ai dormi pendant tout le combat, ce con était un pro du genjutsu. Mais bon, j'ai survécu et mes amis aussi !

Et toi, parait qu'on t'as retrouvé à moitié détruit sur une plage ? "

Alors que Liari allait répondre, l'ivrogne revint. Le seul fait de le voir de ses yeux agaça soudainement Idame, probablement l'un des retours de l'alcool.

" B'jour l'jeunes ! "

Idame le regarda désemparé, comment pouvait-il leur dire bonjour, une troisième bouteille déjà au trois quarts vide dans la main gauche ; un verre plein dans la main droite...

" Tu peux dégager, on parlait... "

" Roo ! Dyup' ! L'est f'ché l'bébé...

Oups ! s'cuse mwa' ! "

En se penchant vers Idame pour le taquiner, il laissa couler son verre sur la fourrure du Jounin. Idame n'en revenait pas, il regardait la tâche avec l'expression de surprise la plus désagréable qui soit. Le Jounin frappa limite la table avec son avant-bras. Il n'avait toujours pas posé son regard sur l'ivrogne qui restait amusé, appuyé sur la chaise du Pétale... Idame vida sa vodka d'une traite, comme pour se donner une once de courage... Il posa son verre, lança un regard furtif à l'ivrogne...

Baoumh ! !

C'était un coup de poing ! Idame avait littéralement décaniller le nez de l'ivrogne, qui était tombé presque instantanément à la renverse... Deux de ses phalanges étaient toutes ensanglantées, il adopta un sourire satisfait, et s'enfonça pavement au fond de son siège.

Toujours assis, le Jounin commença à sourire à Liari, qui arborait un visage remplit d'inquiétude. L'ivrogne se relevait !

Invité

Liari regardait l'ivrogne du coin de l'oeil, il était venu perturber leur discussion, et ça n'avait pas vraiment plus à Idame ... Tant qu'à avoir un ami qui n'a pas peur de faire ce qu'il veut, autant faire de même ... Et même si l'alcohol commençait à faire de l'effet, il saurait encore arrêter un ivrogne en plus mauvais êtat que lui ...

-Mon grand ... T'as intérêt à nous laisser.

Et alors que l'acoolique se relevait, le Kaguya le guettait toujours du coin de l'oeil, son pied se baladait sur le côté de la table ... Une machine plus qu'infernale allait bientôt être actionnée ...

-Eh mon ... m ... mon p'tit ! T'as pas z'intérêt de ... De ... De ...

L'homme titubait sur place, faisant un pas en avant, un pas en arrière, un à droite un à gauche, penchant toujours plus. Il leva le bras, la main fermée sur un poing, vu son êtat il risquait bien de rater sa cible, mais s'il touchait il ferait mal ... Autant ne pas prendre ce risque. Le pied vif du genin balaya le sol entrainant dans sa course la jambe gauche du gêneur. Celui ci n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, son cerveau était bien trop embrûmé pour comprendre quoi que soit.

La masse s'écroula donc, en avant, venant éclater le verre d'Idame, plantant les bouts de verres dans sa cage thoracique. Le grand type tombait inconscient, s'il n'était pas soigné pendant sa sieste, le bar aurait un mort à nettoyer ... Peu à peu, la tâche de sang laissant par le mastodonte se répandait sur la table. Sang qui fut vite remarqué par un autre ivrogne.

-Ils ont buté Arukouru !

Et le criard courut en zig-zag vers la table des deux ninjas. Il n'avait aucune chance à un contre deux, mais un évènement plus qu'original se passa. Les habitués du bar étaient tous là, et un d'eux eut l'excellente idée de monter sur sa chaise, et juste avant de tomber percuté par un de ses compères d'hurler :

-Bagarre Générale !

* Et merde ! *

Idame se levait lentement, il allait probablement recevoir quelques coups... Car malgré tout, les deux shinobis demeuraient les premières cibles. Ils se regardèrent furtivement, et sourirent ensemble ! A peine fut-il levé, qu'Idame du esquiver promptement mais habilement un verre volant ! Plus loin au fond de la salle, les gens se battaient entre-eux, mais ici cela semblait être la calme avant une certaine tempête. Une petite dizaine d'individus, plus rouge les uns que les autres, s'avançaient avec leurs pas lourds, voulu feutrés vers les deux jeunes hommes. Le premier à lancer l'assaut, était du côté de Liari !

" Fais gaf ! "

Boum !

Idame avait surgit devant son ami, et avait envoyé l'assaillant au tapis. La main douloureuse, deux coupures probablement dues au dents, la bagarre s'annonçait sanglante !

Avec ce coup, ce premier attentat, qui en fait était le second, tout partit instantanément en vrille... Trois ivrognes foncèrent sur les jeunes hommes, s'ils n'étaient que trois, c'est parce qu'acculés à leur table, Liari et Idame ne pouvaient recevoir plus amples visites. Enfin, Idame et Liari presque en même temps évitèrent deux coups de bouteilles, avec un salto arrière qui les positionna sur leur table. D'ici, ils toisaient tout le bar !

" Derrière toi ! "

Idame semblait être en forme, le troisième ivrogne, plus habile que les autres semble-t-il, venait de monter sur la table et brandissait une bouteille au-dessus de Liari ! Le Jounin le balaya d'un coup de pied derrière les genoux, et pendant sa chute, Liari lui assigna un puissant coup sous la mâchoire ! Le bourré se retrouva balancé en arrière, et s'écroula dans les banquettes qui longeaient le mur. Du sang coulait de sous son menton, pourtant Liari 'était abstenu de jouer avec ses os, coup de chance pour le malheureux, quelle ironie !

Une chaise sortit alors de nulle part, et frappa Idame dans l'abdomen. Ce-dernier se retrouva allongé sur la table. Pris d'une colère soudaine, Liari frappa d'un puissant coup de pied l'homme le pus proche de la table. Idame se releva, il prit deux pieds de la chaise, qui maintenant brisée volerait plus rapidement. Il les jeta dans ce qu'il pensait être son foyer ! Deux cris plus forts et imprimants que les autres émanèrent alors. Idame pendant quelques secondes, parus fier ! Le Jounin sauta alors dans le tas, suivit à sa droite de Liari ! Ils avaient devant eux, trois adversaires chacun, c'était un nouveau combat !

J'te propose de raconter comment tu en buttes deux, puis comment j'en butte un, ensuite je fais la fin du combat pour qu'Awako intervienne :-) Si ça le fait pas => MP !

Invité

Un nouveau combat attendait à présent le Jounin et son ami Osseux. Les deux jeunes gens reculaient peu à peu, synchronisation parfaite pas après pas, les trois ivrognes souriaient de toutes leurs dents, dents parfois plus que cariées, et ça se voyait ...

Le genin monta sur la table derrière lui, Idame restait sur le côté, quite à se battre, autant avoir une arme ... Le Kaguya attrapa une bouteille de saké à moitié vide. Ou à moitié pleine, tout dépendait du point de vue... En tout cas, elle allait vite passer d'à moitié pleine à presque vide...

Le garçon porta le goulot à sa bouche et en but une bonne rasade. Au moins, ça ne le gênerait pas de frapper des "innocents" ... Même si c'était les ivrognes qui avait commencés ... Le Kaguya s'accroupit. Il regarda Idame. Un sourire complice et les deux jeunes gens entrèrent dans une folle danse. Pour le moment ils n'avaient que trois adversaires, mais ils n'allaient pas s'arrêter là, loin de là ...

Le Jounin se mit dans une position classique. Jambe droite en avant tendue, une main devant la torse, l'autre en avant. La jambe gauche prête à lancer tout le corps du shinobi en avant. Et même si cette posture était classique et plus que connue, elle faisait toujours son effet... Toujours.

Liari, la bouteille à la main sauta de son perchoir. Il étonna ses adversaires
de part sa vélocité, surtout que ceux ci devaient voir la réalité bien alternée. Le Kaguya frappa de sa bouteille un des deux ivrognes qui lui faisait face, l'autre approchait peu à peu d'Idame. En titubant, mais il approchait.

Le genin envoya valser son premier adversaire d'un coup de pied dans le torse, dans un êtat second, il était extrememment souple, en temps normal, il aurait eu mal en effectuant ce mouvement, mais l'acohol anihilait la douleur. Il ne sentait plus rien, il pouvait donc frapper avec une force qu'il n'aurait jamais trouvé dans son êtat normal, et visiblement, c'était pareil avec Idame.

Le Jounin venait d'envoyer son adversaire rouler quelques mètres plus loin d'une balayette et d'un coup de poing au menton. Il se ruait à présent sur lui, voulant apaiser un peu une sorte de vengeance, dans quelques secondes, il allait sûrement changer totalement d'avis ... Mais pour le moment, il souhaitait tabasser son ennemi ... Presque étrange.

Liari lui venait de fracasser sa bouteille sur la tête de son second adversaire. La tête en sang celui ci n'eut d'autre choix que de fuir. Mais manque de chance, rouler sur un verre et tomber pour ne plus se relever fut la suite de sa malchance ... L'autre lui bougeait un peu de la table sur laquelle il s'appuyait, il fonçait vers le Kaguya, le poing levé. Mais toujours aussi lentement.

Le genin se baissa au bon moment et d'un coup de pied bien placé, brisa le genoux gauche de son adversaire. Il allait avoir une sacré douleur en reprenant ses esprits ... Liari eut presque envie de le prendre en pitité ... Mais pas tout de suite, d'abord, faire le plus de victimes possible ... Ca serait rapide... Le garçon courait vers le tas d'ivrognes qui se battait au fond de la salle, il allait tenter de frapper le plus de monde que possible, et ça, Idame l'eut vite compris ...

[Vas-y Wawako-chan !]

Le Jounin lui, se contentait de frapper dans le vide. Comme pour essayer d'impressionner ses adversaires, un truc débile auquel il avait pensé, mais dans l'état qu'il était il se contentait facilement de ce genre d'idées approximatives. Soudain, l'un de ses coups lui échappa, et cassa le nez du maintenant gisant ivrogne. L'homme à terre, fit sourire Idame qui le frappa d'un immense coup de poing dans l'abdomen. Il se mit à gerber, amusé, le Jounin le renversa sur le côté. Tout coulé, il donna un coup de pied dedans pour que ça se projette sur son visage.

Il releva les yeux, Liari ! Il fondait sur la foule au fond du bar, tous semblaient se préparer, fou comme les clodos kiriens sont solidaires ! Ca ferait presque froid dans le dos. Mais le Jounin sauta, s'accrocha à ce qui semblait être un lustre en tête de bison, puis atterrit au milieu des gueulent-qui-puent avec Liari. Les deux jeunes hommes se regardèrent. Idame jeta sa bouteille dans les main d'Idame. Lui aussi se but une grosse gorgée. Il jeta ensuite la bouteille sur ce qui semblait être un cadavre, allongé sur un banc. En plein bas-ventre la chose semblait suffoquer et continuait de nous offrir les contenus exclusifs de son repas, pauvre en vitamines à première vue.

Idame frappa alors dans la main de Liari. Cela leur donna une idée, ils s'empoignèrent les poignets et se mirent à courir... Ils étaient bientôt à la verticale se servant l'un l'autre de contre force d'inertie, et leur vitesse lutant contre la gravité. Ils frappaient sur les cuisses, bientôt les torses puis la tête. Les deux hommes terminèrent leur course folle, avec la dureté du sol comme coussin. Ils n'avaient eu les moyens de s'arrêter avant. il faut dire, que marcher, courir sans sol n'est pas chose facile, et tous les ivrognes étaient soit à terre, soit sagement reculés.

Trois d'entre-eux foncèrent alors sur les endoloris hommes au sol. Mais les deux jeunes hommes, reprirent rapidement possession de leur corps, la douleur n'est qu'éphémère dans leur état de santé. Ils se relevèrent en évitant chacun un coup de pied. Liari fut le premier à reprendre l'assaut en assignant un upercute dans la mâchoire déjà cicatrisée de ce qui semblait être un vieux de la vieille ! Idame lui attendit de se relever convenablement avant d'éviter un crochet ; puis de profiter de sa rotation pour envoyer cheveux blancs au tapis !

" Tous ensemble sur les sales mioches les macs ! "

La voix venait de loin... Idame fut le premier à se retourner car Liari s'occupait de deux frères qui semblaient attaquer en duo.

" J'vais m'faire ces deux là ! "

Le Jounin sauta à la gorge de deux spectateurs qui lui barrait la route du fanfaron. Il y entoura ses cuisses et les frappa de deux coups de poings en plein front. Ils basculèrent en arrière et lui continuait sa course vers le haut-parleur presque pas saoule.

Liari se baissa pour éviter un coup de poing. Il saisit le bras de l'homme et l'envoya rouler trois mètres plus loin. Le deuxième s'appuyait à une table pour essayer de se relever. Il n'avait pas l'air particulièrement éméché, mais il semblait bien sonné... Le Kaguya s'approcha de l'homme qui se remettait lentement debout et lui asséna un puissant coup de coude dans le ventre. L'individu se plia en deux sous la douleur. Avec un coup de coude dans le dos, il l'envoya par terre pour un bon moment.

Mais la mêlée devait reprendre. Tous les ivrognes s'étaient plus ou moins unis, dans leur état, impossible de savoir ce qu'ils comptaient vraiment faire, et il fallait les contrer. Le garçon tenta quelque chose de complètement fou qu'il expertiserait plus tard ... Mais avant de se lancer, il finit la bouteille de Rhum du type qu'il venait d'envoyer au tapis. Il savait qu'il pouvait faire ce qu'il avait en tête ... Mais dans son état...

Idame se débrouillait bien, il cassait des mâchoires et envoyait plus que plein de monde sur le comptoir. Certains se plantaient des membres avec des bouteilles... D'autres ne faisaient que s'assommer contre le mobilier... Pour certains, le lendemain serait difficile ... Pour d'autres, il n'y aurait peut être pas de lendemain ...

Le genin se recula et prit son élan. Il fit un petit saut pour pouvoir prendre appui sur les épaules d'un type entrain de se relever d'un précédent coup. Ses pieds se détendirent d'un coup alors qu'il passait au dessus de tout le monde, une vingtaine de types. S'il avait plus calculé son coup, il n'aurait peut être pas atterri en plein milieu des ivrognes ... Mais il était là ... Et maintenant, il devait sortir de là ... Vite !

Idame finissait son adversaire et se retournait pour voir son ami de la soirée en plein milieu d'une petite foule, assez désorienté. L'Iwaien tournait sur lui même, donnant des coups imaginaires pour faire reculer ses adversaires, mais aucun d'eux n'était impressionné, et ils avancèrent tous en même temps. Le garçon frappait de tous côtés ses ennemis. Il ne devait pas arrêter sa folle danse. Ou il risquerait la mort ... Une mort douloureuse ... Ou alors, il aurait juste quelques bleus ...

-Vous allez ... Reculer !

Le garçon envoya un premier type au tapis. Les autres hésitèrent quelques secondes avant de foncer tous plus ou moins en même temps sur le gamin qui était seul. Idame se réveillait et se lançait dans la meute. C'était les derniers clients encore en état de se battre ... Plus ou moins bien, et bien plus moins que plus ... (Comprend qui peut)

Le genin fit tomber un de ses adversaires par un coup derrière le genou. Ce même adversaire devint la cible d'un ivrogne qui était avant son allié ... L'alliance n'aurait pas duré bien longtemps parmi les alcooliques ... Mais au moins, ils auront faits quelque chose ensembles ...

Kaneda entrait dans le bar, un peu par hasard. Il ne buvait jamais. Il avait d'autres vices, mais pas celui-là. Ce n'était donc pas son lieu de prédilection. Par contre, il lui arrivait de venir s'y défouler. Provoquer une bagarre était tellement facile par ici. Il n'était pas trop intéressé par les ivrognes, beaucoup trop faibles à son goût, mais un shinobi un peu éméché avait souvent tendance à se prendre au sérieux. En passant ce jour-là, il entendit les bruits de verre brisé, et les cris de douleur. Il savait ce que cela se signifiait, et décida donc de se mêler à la fête.

Un rapide coup d'oeil lui permit d'évaluer la situation. Deux shinobis de la brume, deux gosses, en train de démonter une bande de piliers de bar qui n'avaient même pas besoin d'être touché pour rouler sous la table. Lorsque l'un d'eux s'approcha d'un peu trop près de l'homme au cheveux bleus, il reçut un méchant coup de coude qui le fit se plier en deux, avant de crier en sentant la brûlure de la cigarette contre le lobe de son oreille. Kaneda préférait l'écraser pour l'éteindre, il ne voulait pas donner un mauvais exemple à son neveu. Quoique, à bien y regarder, il ne s'en rappellerait probablement pas.

Kaneda se rapprocha de la mêlée, claquant un type au sol quand c'était nécessaire. Il finit devant Kitari, et pas de raison de faire d'exception, il lui asséna un violent coup de poing dans l'estomac. Trop concentré sur ses ivrognes et l'esprit embrumé, son bouclier osseux ne lui avait été d'aucune utilité. Un balayage savant finit de le faire tomber, et il s'étala à terre comme une loque. Idame était non loin et son oncle l'attrapa par le col, le soulevant de terre sans difficultés. Le gamin gesticulait, bougeant ses jambes dans le vide. Les paroles de l'homme eurent le don de le calmer.

"Tu continues, et je t'assome, le mioche"

Ils sortirent tous deux, Kaneda bien décidé à le porter ainsi jusqu'à la maison, pour lui apprendre à picoler à son âge, non mais...

[hrp]Pour tous les deux, ça fera +1 taï, +1vit et drunken(1) [/hrp]

Le petit bar de Kiri était bondé de toute la pagaille shinobi. Une bonne moitié dépravé à s'en mordre les doigt entre quelque flammes ardentes. Zarch était rentré avec Idame et s'était accouder au comptoir. Fonctionnant comme d'habitude Zarch se commanda une bouteille de saké chaud avec un plateau de onigris. Bien assit sur son tabouret il demanda:

«Alors, Idame-Sensei à part le lien en les trois bâtons quels sont vos plans pour mon entraînement.»

«Alors, Idame-Sensei à part le lien en les trois bâtons quels sont vos plans pour mon entraînement.»

Idame regarda le sourire confiant de son élève et après quelques témoins de perplexité il cessa toutes mimiques et scotcha son regard accusateur dans les yeux du barmans aux joues rougies...

" La même chose pour moi... Michael. J'connais que des bons Michael, dis mykel. Et puis, t'as l'air d'être un bon... Michael Barman. C'est comme Jordan, mais ça commence par ton boulot. Okay ? La même chose.

Prends bien ton temps... "

Le jounin se retint soudain... Zarch. Il se retourna vers ce dernier le visage lavé, voir délavé. Ses yeux furent les premiers à divaguer. Et après quelques secondes d'immobilisme cru, il se souvint.

" Alors... Pour ton entraînement... Rien, c'est d'ailleurs pour ça que tu es ici ! "

Sa main tremblait. Ca aurait pu être les effets nocifs de l'alcool que contenait son verre, mais il n'en été rien de cela. Des goutes tombaient sr la table éclaboussant les gâteaux apéritifs. Là non plus ce n'était pas une lamentation du ciel, mais seulement des larmes éclatantes provenant du jeune homme assis sur la chaise. Ses cheveux bleus tombant sous sa nuque sous l'effet de l'eau et ses habits trempés laissaient deviner qu'il été tomber dans l'eau. Sur ce point, personne ne se serrait trompé. Néanmoins il n'était pas "tombé" dans l'eau à proprement dit; Il s'était volontairement jeter dans le marécage surplombant les murs de Kiri no Kuni. Ce village qui était toute son enfance, où résidait tout ses amis, et où encore jusque au jour précédent, résidait sa famille... Elle n'avait été constituée que de son père. Quelqu'un d'aimé dans le village, sans ennemis, sans histoires, un individu comme il en existait tant dans le pays de la brume. Mais pourquoi lui? Cette phrase tourmentée Rhino depuis maintenant une journée entière.

En revenant de l'examen Chuunin où il avait lamentablement échoué, l'hôtesse de l'académie lui avait informé que son père se trouvé à l'hôpital. Le jeune ninja l'avait questionné en vain avant de se rendre avec hâte à la chambre de son père. Lorsqu'il entra - Il était d'ailleurs entré sans frapper - il le reconnu sous une tonnes de fils, de câbles, de perfusions et de bandages. Il s'était approché doucement en l'appelant par son pseudonyme naturel de paternel, mais celui-ci n'avait pas réagi. C'est en s'approchant à quelques centimètres de sa couches qu'il c'était rendu compte de la gravité de la maladie. Ces yeux restaient clos mais les dépôts rougeâtres aux bords de ceux-ci laissaient facilement deviner que le patient était aveugle. Sa peau humide et extraordinairement blanche ainsi que ses lèvres gercés lui donnaient un air de mort vivant. Si l'oscillogramme au bord du lit n'avait pas été là, n'importe qui aurait songé qu'il était mort.
D'après les médecins, c'était une maladie rare et incurable. Son père était condamné. Masquant la pénible réalité, Rhino avait longtemps espéré son rétablissement, ou au moins son réveil.

Sur le moi qui suivi, le jeune homme avait passé ses journée à l'hôpital à guetter le réveil de son père. Il avait négligé les appels de l'académie pour les missions et ses entrainements personnels. Lorsque son père s'envola pour une autre vie, Rhino s'était effondré. Après vingt-quatre heures de délires illusoires et de remémoration du passé, il s'était retrouvé à la terrasse de ce bar.

Le garçon se releva, disposa un billet sur le comptoir et parti sans reprendre sa monnaie. La vie de son père s'était éteinte, mais il ne fallait pas se laisser tomber dans une mélancolie éternelle de remords et de lamentations. Il prit la direction de l'académie en titubant malgré tout. Il essaya de sécher ses larmes mais celles-ci perduraient tel un glacier éternel. Il n'avait qu’une chose en tête, devenir fort pour ne pas salir la mémoire de son père.

Idame avait pressé les pas à l'entrée du bar, ouvrant avec un sourire timide mais tenté la porte à ses deux invitées.

Le silence, point pesant, qui régnait depuis bientôt trois minutes étaient la toile blanche qui enfouissait tous les désirs du peintre. Aujourd'hui, les poils de son pinceau semblent en proie à une certaine mélancolie, et les rêves qu'ils guident, l'inspiration qu'ils impulsent demeurent terne et inadaptée pour un portrait de retrouvailles. Enfin, il fallait un temps à tout, et avaler une si grosse gorgée en un si petit délai était quelque chose qu'Idame imaginait difficile. Il ne voulait pas faire tâche dans ce décors, et l'idée du bar le rendait perplexe. C'était un lieu plutôt animé et ma foi fort bruyant. Enfin enfin, il devait se résoudre à ce que disait Awako-chan, c'était maintenant une kunoichi de renom, et quelque soit la fermeté avec laquelle elle pensait, Idame n'avait son mot à dire.

Il entra, salua le Barman, qui ne se souvenait de ses visites rares et courtes. Il fit signe à un serveur que quelques clients s'empareraient du coin là-bas, et qu'il allait falloir les servir.

" On s'assied là ? C'est l'endroit probablement le plus calme à cette heure-ci. "

Ils étaient au fond du bar, assez loin du second comptoir et proche du principal pour être servis en un temps record et laissés tranquilles par les rares curieux -les pires- qui jalonnent les tables à cette heure. Ils s'assirent tout les trois, Idame en face des deux camarades.

" Boarf... Pour en revenir à la décision de la Mizukage, il n'y a aucune raison qu'elle te cloître quelque part. Et puis, tonton et moi on appuiera ton retour ! Enfin moi, tonton je sais pas encore... "

Une fois tous devant la porte du bar, la jeune fille vit Idame presser le pas et tenir la porte ouverte devant Takara et elle. D'abord surprise, Awako sourit à son tour et remercia le jeune homme. Ils furent alors à l'intérieur, il n'y avait pas encore beaucoup de monde à cette heure de la journée, mais Idame-kun choisit un coin reculé, au fond de la salle. La jeune fille s'assit, faisant un tour de la pièce des yeux, puis revenant au Jounin qui l'accompagnait. Les quelques mots rassurants que lui adressa ce dernier lui tirèrent de nouveau un sourire, futile, qui s'évanouit rapidement.

"Merci, Idame-kun. Je ne penses pas non plus qu'elle m'enferme quelque part, le village a besoin de personnes pour s'occuper des élèves et des entraînements ... Je pense que c'est encore là que je serais la plus utile ..."

Le barman arriva pour prendre note de ce que les deux jeunes voulaient. Awako releva les yeux vers lui, jeta un oeil à Idame, puis parla la première.

"Un chocolat chaud pour moi, s'il vous plaît. Et une assiette de riz en plus. Merci."

Elle laissa Idame prendre commande de ce qu'il voulait, puis attendit quelques instants avant de reprendre la parole. Une sorte de langueur semblait l'habiter depuis un moment. La fatigue du voyage refaisait surface, les mauvaises nouvelles qu'elle avait apprises en arrivant ... En plus de la tiédeur agréable des lieux et de la faim qui l'habitait.

"Excuse moi de mes piètres conversation et présence ... C'est encore ici que nous sommes le mieux pour discuter, si ça ne te dérange pas, nous irons sur une des banquettes après, elles sont plus aptes à me recevoir qu'une chaise.
Que fais tu toi même, à part en traîner des élèves ? J'imagine que tu es plutôt demandé ... J'espère pouvoir t'aider si tu le souhaite."

Elle fixa quelques instants les yeux du jeune homme avant de les tourner vers la porte qui s'ouvrait pour laisser passer un homme qui alla s'installer au bar. Quelques discussions plus ou moins bruyantes animaient déjà les lieux, mais ils restaient calmes en rapport à ce qu'il s'y déroulait régulièrement, surtout en soirée ... La matinée, le bar restait calme, fréquenté par quelques habitués assez discrets dans l'ensemble.

"Un chocolat chaud pour moi, s'il vous plaît. Et une assiette de riz en plus. Merci."

" La même chose s'il vous plaît... Eux non, mettez trois assiettes de riz. Et trois sucres pour le chocolat ! Merci ! Mettez ça sur la note de Monsieur Ourihana, le Mizukage Secondaire. Yahre ! "

Idame adressa un grand sourire à Awako, fier de lui avoir volé le règlement. Il se regarda ensuite, timidement au début, puis perçant ses vêtements ensuite... Douteux pour un gosse à peine plus frêle que sa camarade de manger trois fois plus et plus gras. Il mangerait correctement plus tard, mieux valait tenter un petit coup en laissant son assiette à la tigresse. Mais Idame n'eut le temps d'accorder plus de crédit qu'il n'en fallait à ses songes incongrus. Awako-chan enchaîna.

"Excuse moi de mes piètres conversation et présence ... C'est encore ici que nous sommes le mieux pour discuter, si ça ne te dérange pas, nous irons sur une des banquettes après, elles sont plus aptes à me recevoir qu'une chaise.
Que fais tu toi même, à part en traîner des élèves ? J'imagine que tu es plutôt demandé ... J'espère pouvoir t'aider si tu le souhaite."

" Ouais pas de problème, on va où tu veux. Moi j'ai rien de prévu... Même si un léger voile de fatigue s'empare de mes pensées de temps à autres... Comme maintenant !? Pardon. "

Idame n'avait pas dormi depuis bientôt trente heures. Et son cerveau engendrait quelques étourdissements. Il marqua un petit blanc, avant de reprendre, s'apercevant qu'il n'avait répondu à toutes les questions. Mais il resterait silencieux sur le contenu de ses missions puisqu'il n'en connaît le dénouement ^.^.

" Des élèves... Euuuh. Ouais, c'est vrai qu'au final j'en ai pas mal. Mais ils ne me prennent pas plus de temps que ça. Je les entraîne genre une fois par semaine, voir mois pour certains. Et ils poursuivent en solo ou par équipe. On a de la chance, ils sont très disciplinés et appliqués. Ils assimilent vite et se donnent le temps de pratiquer. La crème de la crème.

Mais en effet, un petit entraînement en duo de Jounins devrait plaire à plus d'un... J'ai d'ailleurs un petit secret à partager avec toi... Il semblerait que nous aillons l'héritier des Târis. Le clan disparu depuis Shinji, il comptait un orphelin. Enfin, ça ne reste que pure spéculations, mais son potentiel suiton m'intrigue... J'ai fais forcing avec Kaneda, je pars en mission avec lui d'ici une semaine.

Ca t'intéresse ? "

Idame regardait le serveur arriver. Il posa son regard sur Awako qui se perdait de fatigue. Il sortit un petit flacon de sauce. De l'acide citrique liquéfié. Ce qui était utilisé pour remettre d'aplomb les shinobis en mission après une sévère bataille ; souvent pour les coups à la tête et l'étourdissement passager -quand on est sonné. Il posa une goutte dans la carafe d'eau ; cela l'aromatiserai légèrement, un goût peu sucré, mais qui réveillait la soif. Elle avait traîné au bord de l'océan, et contrairement aux idées préconçues cela vous déshydratait rapidement. Alors rien de tel qu'un peu d'eau.

Lorsque le Jounin prit l'initiative de faire payer la note par "Monsieur Ourihana", Awako le regarda avec un léger sourire. "J'imagine ne pas avoir le choix ... Encore merci, Idame-kun. Mais je te revaudrais ça !" Après ses propres paroles, le garçon lui répondit, lui aussi était épuisé ... Au moins elle savait ce qu'elle allait faire après avoir été voir la Mizukage ... Quelques heures de sommeil lui feraient le plus grand bien !

Le jeune homme lui expliqua un peu comment il avançait en ce moment avec ses élèves qui étaient d'après lui très autonomes. Elle acquiesça à quelques moments, puis commença à réfléchir à ses paroles lorsque Idame eut terminé. Partir en mission à peine une semaine après son retour ... Si elle pouvait être utile au Jounin et au Mizukage secondaire, elle le ferait avec plaisir. Cependant, elle ne pouvait rien faire sans l'avis d'Arthuria.

"Je ne sais pas ... Je ne peux rien décider tant que je n'aurais pas vu Arthuria-Sama. Ce sera avec plaisir sinon, mais sa permission m'est d'autant plus nécessaire que je viens de rentrer après plusieurs mois d'absence. d'ailleurs, je devrais déjà être dans son bureau, mais je pense que je ferais mieux de me reposer un peu avant, pour lui paraître présentable au moins. Disons ... j'y vais dans une heure au plus tard. Après ce serait abuser du respect qui lui est dû. Tiens, les plats arrivent. Itadakimasu, Idame-kun. Merci pour ton invitation, une fois de plus."

Quelques instants plus tard, les baguettes à la main, les deux jeunes gens commençaient à s'attaquer à leur plâtrée de riz. Le geste en direction de la carafe d'eau du Jounin n'avait pas échappé à Awako, mais elle ne se doutait pas du produit qu'il y avait ajouté. Elle servit leurs verres, puis bus lentement, gorgée par gorgée. Le repas était délicieux et elle le savourait à sa juste valeur. Elle leva la main pour attirer l'attention du serveur qui arriva peu de temps après.

"Pourriez vous apporter de la viande pour mon tigre s'il vous plaît ? Vous me la mettrez sur une note à part ... Merci."

Elle ne voulait pas que l'oncle d'Idame ne paye le repas de tout le monde ... Et elle se devait au moins de nourrir elle même son amie. La viande crue fut apportée rapidement et la Tigresse s'y attaqua avec plaisir.

*Un repas apporté au chaud et confortablement installée. Voilà longtemps que j'en rêvais.*

*C'est fini maintenant, nous voyagerons publiquement si nous repartons ... Nous pourrons vivre d'autre chose que de la chasse.*

*Oui, c'est vrai. C'est bien d'être à la maison.*

Les assiettes se vidaient petit à petit, assez silencieusement, de ses silences qui signifient que tout va bien. Repue, la jeune fille avait terminé son plat et ferma les yeux pendant quelques instants, indolente. Elle écoutait ce qui se disait autour d'eux, sans vraiment y faire attention. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle regarda de nouveau le Jounin en face d'elle. Il mangeait beaucoup en rapport à sa corpulence. Elle se souvint que sa mère parlait souvent des fringales des garçon adolescents, ce qui fit sourire Awako. La fatigue qui les habitait tous était palpable, mais pourtant ils restaient vaillamment éveillés.

Le parrain grognait, pas franchement ravi. Les déserteurs qu'on croyait morts qui se pointaient l'air de rien, ça avait plutôt le don de l'agacer, et il avait passer une soufflante à Reisen. Il faisait toujours ses petits airs sûrs de lui, façon "la situation est sous contrôle, je m'en charge", et au final, des soit-disant cadavres ressortaient de leur tombe. Il ne l'avait pas volée, celle-là. Pour couronner le tout, son neveu arrivait systématiquement à frayer avec ce genre de mauvaises fréquentations, un peu comme quand l'autre enflure d'ex jounin iwaïen était arrivé. Le chic pour faire copain-copain avec les prochains à passer sur le bûcher. Le même que son père, décidément...

Plutôt qu'envoyer Reisen chercher lui-même la prétendue kunoïchi rebelle dont il n'avait jamais entendue parler, le colosse lui indiqua qu'il s'en occuperait lui-même, puisque apparemment il ne pouvait compter sur personne d'autre. Une façon d'enfoncer le clou, en somme. Après avoir replacé sa mèche avec sa classe habituelle, il prit le chemin du bar, où ses agents lui avaient dit qu'ils s'étaient rendus ensemble.

Il franchit les portes, s'apprêtant à rencontrer une sublime créature, un peu dangereuse, son type de nana quoi. Première déception en l'apercevant, elle était jeune, trop jeune. Une gosse. Il ne les prenait pas encore au berceau, faut pas déconner non plus. Et en plus, elle avait un énorme matou avec elle. Une Tôra, forcément, et lui qui avait oublié, d'un coup il replaçait les éléments du dossier. Il n'avait écouté que d'une oreille discrète, mais voilà qu'il remettait les idées en place, pour compléter le puzzle, et en quelques instants, il visualisait qui elle était et ce qu'elle avait accomplie jusqu'ici.

Il s'approcha de la table, et sans prendre la peine de s'asseoir, il salua les deux, et les coupa un peu dans leur élan. Il commença par son neveu, avec l'air serein et un sourire en coin.

"Oh le mioche, j'espère que tu n'as pas mis ça sur ma note. De toute façon, ce que tu as mis dessus, j'ai vu avec le patron, il faudra que tu le paies, en faisant la plonge."

Kaneda se tourna alors vers la jeune femme et la fixa de son regard charmeur, façon dragueur du dimanche. Avant de s'adresser à elle, de sa voix rauque, sur un ton péremptoire, ne souffrant pas la moindre contestation. Il était clair qu'elle n'avait pas le choix, elle devrait obéir.

"Awako-chan, n'est-ce pas ? Il semble que nous devions avoir une conversation tous deux. Et je doute que cela puisse attendre. Suis-moi !"

L'Ourihana senior tourna les talons et se dirigea vers la porte. Il était aux aguets, au cas où elle tenterait quelque chose de stupide...

» [Lieu] Les portes de Kiri
» Kiri and Co