[Entrainement] La falaise à l'épée

Une des nombreuses falaises surplombant la proche mer de Kiri se juxtaposait aux pieds de Zarch. L’herbe desséchée et craquante crissait sous les pas du jeune genin. L’endroit était fabuleux. Recelant de quelque nid d’oiseau et les prédateurs espérant trouver un de ces nids, la falaise mordait dans le vaste étendu de la mer intérieur. Tant d’étendue venait silencieusement s’imprégner sur la rétine de Zarch… C’est le sourire aux lèvres qu’il avançait vers son rendez-vous avec Idame. Chaque pas sur l’herbe méritait son histoire, la falaise semblait imprégnée de souvenir, comme si elle avait une conscience. L’air respiré s’infiltrait comme un ruban de soie et la mer résonnait faisant écho à cette douceur. Zarch avança sur l’escarpement, à plat ventre. Le sol était loin. Une brume épaisse venant des vagues qui s’échouait contre les récifs parvenait à monter l’escarpement pour venir humidifier le visage de Zarch qui ne pouvait être plus aux anges. Il se releva. Il aperçu une dizaine de mètre plus loin le point de ralliement. La tombe d’un vieux héro de Kiri. Le vieux sabre planté dans le sol était sa sépulture et l’air salin sa récompense pour avoir servi son pays. Un jour par ans l’académie fait une sortie pour raconter la vielle histoire. Mourir là où il fait bon vivre. Le paradoxe flottait comme la course lunaire dans une partie de Zarch.

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Zarch regarda le soleil. Il avait un peu d’avance mais Idame serait lui aussi là d’une seconde à l’autre.

Idame émergea. Venant, venu de nulle part il jouait avec les courants ascendants et se posa devant Zarch la main droite levé et deux doigts brandis, son index et son majeur collés saluant la jeune homme. Un grand sourire aux lèvres, une classe certaine et un visage jeune. Notre Idame était et demeurait.

" Yo' ! "

Idame avançait à pas calmes et tranquilles. Zarch n'était pas du genre à sauter dans les bras de ses supérieurs, même amis. Et le Jounin s'en réjouissait. Une relation saine, et professionnelle, la perfection.

" Dis-moi ? Quelle affinité as-tu développée alors ? "

La tête dans les nuages Zarch attendait Idame. Comme il s’y attendait, il arriva très peu de temps après lui. Survolant la bruine, il s’était posé près de Zarch.

«Yo' !»

Avait t-il lancé. Mais loin d’être impoli la désinvolture de son maître le dérangeait aucunement le jeune Zed. Le ciel se couvrait de son manteau étoilé et avec lui se couchait les oiseaux de la berge. Le calme de la nuit serait leur atmosphère d’entrainement. D’ici deux heures plus aucune pénombre ne ferait scintiller l’eau de la mer.

«Dis-moi ? Quelle affinité as-tu développée alors ? »

La question recelait les informations nécessaires pour deviner sur quoi Idame ferait travailler son élève. Le vent devenait plus chaud à mesure que le soleil se couchait. La raison aurait tendance à expliquer par le mouvement de convection lié aux grandes étendues d’eau et elle n’aurait pas tout à fait tort, mais la sensation sur la peau de Zarch aurait tout aussi bien pu provenir des chaudes et palpitantes idées qui naissait dans son cerveau.

«Raiton, Idame-Sensei»

Une mèche au vent, il avait répondu sur un ton neutre et informatif…

Au fond de lui, Idame s'en souvenait, il le ressentait même. Lorsqu'une affinité était partagée par deux personnes vivant assez souvent proches l'une de l'autre, cela créait des liens inconsidérés. Des liens pourtant bien existant, des liens tel que celui de son élève et son maître. Après sa dernière question, le Jounin s'était re-concentré, et commençait déjà à malaxer de ses chakras.

«Raiton, Idame-Sensei»

La Jounin sourit timidement. Il avait deux solutions, lui apprendre l'une de ses techniques bourines auxquelles il goûtait régulièrement en sachant pertinemment que le jeune Zarch n'avait pas encore le niveau ? Ou bien s'essayer à un jutsu qu'il ne maîtrise à peine ! Solution deux, c'est la plus sûre et a plus pédagogique.

" Bon, j'ai lu dans le rapport de mission de Dyo que tu avais lancé un souffle électrique, le Raiton Kokyuu. Je pense qu'on va commencer par confirmer cet exploit. On va étudier les fluctuations de ton chakra pour mieux comprendre le Raiton, c'est une étape nécessaire. Okay ? "

Idame vit son élève acquiescer.

" Alors vas-y, montre moi ! "

L’oranger du couchant libérait ses couleurs contrastantes sur ses feuilles miroitantes et filantes qui disparaissaient et tourbillonnaient comme dans une forêt de chêne en automne. L’unique fruit qui prenait à lui seul toute la ramure céleste avait décliné jusqu’à n’être qu’un demi-cercle dans l’horizon illusoire. Sous cette pluie sans nature et consistance, deux hommes –l’un légèrement plus vieux que l’autre- se tenait debout posés sur une falaise empreinte de sang et d’histoire. Au plus loin que Zarch ait pu se souvenir, jamais il n’avait eu de mauvais sentiment à l’égard de son maître et sa présence rendait joyeuse et surtout moins morne les journées monotones. Devant le spectacle visuel Zarch aurait été ébahi s’il n’était pas en train de se concentrer. Autour de lui l’air se froissait, les mains formant le tao de la chèvre pour facilité le déplacement et la canalisation du chakra. Il n’avait point parlé à la suite de l’ordre dissimulé d’Idame.

« Alors vas-y, montre moi ! »

Il avait simplement acquiescé puis joint les mains et fermé les yeux. Il savait quoi faire et espérait que sa tentative serait moins bancale que les dernière fois où il avait fait appel à cette technique. L’énergie commençait à vibrer dans la bouche de Zarch. La caisse de résonance que formait l’orifice buccale augmentait les basses. On aurait dit un mantra. Le chakra se dénaturait. Zarch avait choisi d’effectuer la même technique que les nuages. Il utilisait l’air pour créer des frictions provocant ainsi de légers déplacements électriques. De petit «Tik» venait s’ajouter à l’ambiance sonore et semblait provenir de la surface des vêtements de Zarch. Il faisait glisser l’énergie dans ses nerfs. Ses lignes de sensations devenaient des lignes à haute tension. Le courant alternait et ondulait avant d’être emmagasiné dans le flot de chakra que Zarch créait et faisait tourner près de sa luette. Cette fois-ci, il pousserait la charge avec son chakra et non son propre souffle. Il ouvrit les yeux comme un hypnotisé, un regard un peu dingue. Les mains toujours jointes, il avança sur la corniche et expulsa le poids qui reposait dans sa gorge.

«Raiton Kokyuu»

Raiton Kokyuu +1Int +1 Nin
Mais tu travailles là, okay ? Un joli Rp.

Idame sentit les picotements et les éteignit avec un simple mouvement de la main, en refermant ses phalanges. Il souriait.

" C'est bien ce que j'avais lu... La Raiton Kokyuu, bravo. Je suis fier de toi, Zarch-kun.

Mais, ton affinité ne se limite pas à ce genre de pratique. Le Raiton c'est surtout une grosse maîtrise de l'énergie électrique, une grosse maîtrise du chakra au travers de cet élément naturel réputé indomptable.

Donc nous allons travailler ton Ninjutsu avant toutes choses. Nous allons poursuivre ensemble sur cette voix. Car, c'est nécessaire à ton développement futur. "

Idame s'empara de trois morceaux de bois. Un conducteur presque aussi pourri que l'air.

" Voilà l'idée. Tu crées un triangle de lumière bleuâtre. Tu n'as pas le droit à du fil de fer ; tu n'as pas le droit de brûler ni bousiller ces bâtons. Dose bien chacune de tes décharges, ton conducteur, sera ton chakra..."

Idame planta les trois batons dans le sol, verticales.

La tâche était beaucoup plus simple à dire qu’à faire. Les idées se bousculaient dans la tête de Zarch. Mais toutes idées n’est pas bonne… Il les analysait sans mot dire et fixait les trois bouts de bois comme si la réponse allait le frapper d’un coup magistral en plein front. Elle ne venait pas et Zarch restait calme à fixer les bouts de bois. Décomposant la physique de ceux-ci, il vint au moins à la conclusion qu’il ne pourrait forcer l’électricité à passer sans brûler les bâtons. La nature le montre très bien par la foudre qui frappe un arbre. Zarch cherchait sans doute un peu trop loin car Idame avait lancé une piste au jeune genin. Il avait calculé l’énergie nécessaire pour briser la résistance de l’air et du bois pour ensuite dévier cette énergie dans une courbe non naturelle et la réponse était au-delà de la limite du raisonnable. Ce serait possible… mais intelligent, ça non. Il était bien sur entendu que la meilleure position pour faire circuler l’électricité était la cime des bâtons. Deux certitudes. Le temps ne comptait pas vraiment. Le temps ne comptait plus vraiment. La situation aurait pu être choquante mais le problème du point de vue de Zarch était plutôt intéressant. Dans le couchant l’atmosphère devenait aussi calme et lisse qu’une musique de Zamfir. Un chant tribal aurait complété la danse tourbillonnante des pensées de Zarch, mais dans son univers irrationnel il manifestait ses pensée sous visualisation avant d’en extraire les défauts ce qui demandait au cerveau de renoncer à de la musique mentale. Zarch se contrôlait pour ne pas tomber en méditation et en stase de rêve. Malgré ses rebutades son cerveau émis quant bien même une protestation artistique au milieu de ces chiffres et calculs. Le sont d’un diapason. Si juste, si beau… si illuminé! Les pensées avait dérivé sur le son et la manière qu’il se propage. Le tout s’accélérait. Il se remémorait les enfants du village qui se transmettait des messages à l’aide d’un fil et de deux bols en carton. L’idée lui venu. Sur le sol, assit, il préparait deux chakra. Le premier à la base de son épine dorsale, le second suivant ses doigts.

Dans le bas de son dos se trouvait le chakra dénaturé et impatient de la foudre. Il le tirait de sa propre réserve en modifiant son énergie vitale une énergie pure et volatile. Le long de ses doigts, pareille à des pythons, son chakra s’entortillait et flottait sournoisement. Celui-ci plus fluide, plus constant, plus malin et sucré attendait son heure avec la docilité de l’araignée qui attend l’épuisement de sa proie avant de lui injecter son venin. Venant de plus profond dans les entrailles de Zarch, il était à la fois solide et liquide. Lentement Zarch posa les mains au sol, laissant filer les carnassiers. Ils relièrent sa région spinale tout d’abord. Glissant, ils continuèrent à avancer. Ils montèrent les bouts de bois. Et comme le serpent arboricole avant de sauter, ils se tendirent afin de rejoindre et relier les trois bouts de branche. Le circuit était fermé alors que les deux se fusionnait pour devenir un. Sans jamais retirer ses mains du sol Zarch propulsa le deuxième chakra. Le mouvement des deux chakra avait suivi la période de quelque deux ou trois secondes après que Zarch ait apposé les mains au sol. Au final, le résultat fut …

Une boule incandescente traversa les trois bâtons, les détruisant un par un. Ils flambaient puis redevenaient poussière...

" Il faut équilibrer ton énergie... Cet entraînement peut éventuellement paraître bidon, mais crois moi, condenser l'électricité c'est la clef des nappes électromagnétiques qui feront ta force plus tard. Tout est dans cet équilibre que tu recherches là. Alors continue.

Quand tu en auras marre, dis-le moi, nous irons nous essayer à quelques Genjutsus, puis boire un verre. "

Idame avait conscience de la difficulté de l'exercice. Zarch était un jeune homme doué, mais pas non-plus surhumainement génial. Il était fort mais pas invincible.

Mais le Jounin restait croyant.

Les yeux de Zarch étaient rieurs. Face à la combustion, qu’il avait trouvée fort jolie, il réfléchissait à ses erreurs.

*Au moins, le jeu en vaut la chandelle selon Idame-Sensei… et en plus il est pas mal ce défi. Et puis si je refais brûler d’autres bâtons ça me fera un autre feu d’artifice!*

L’attitude un peu pyromane de Zarch n’était pas nouvelle mais tout aussi non maladive. Il aimait regarder les flammes danser comme la plupart des gens sauf qu’il se l’avouait, lui.

«Il faut équilibrer ton énergie...»

Idame avait parlé de parole pleine de sens et Zarch s’était soucié de chaque syllabe. Équilibrer son énergie on lui avait dit, équilibrer son énergie il ferait. Mais avant, il planta trois nouveau bouts de bois.

Zarch pensait avoir cerné le problème. Il s’appliqua son temps à bien balancer la période, l’amplitude, et tous les mouvements oscillatoire après avoir refait les mêmes étapes qu’auparavant. Les bâtons reliés et catalysant chaque volts possible, il refit une tentative… Cette fois, la chance lui sourit pendant un milliardième de seconde puis merveille : ce n’est pas une réaction en chaine à la quelle il assista mais à un vrai feu de joie. Les bouts de bois prirent tous feu en même temps sous le crac plus qu’audible de l’énergie qui claquait. Zarch comprenait qu’il devait réussir, mais il aimait vraiment cette nouvelle technique pour partir un feu… fini les pierres qu’on frotte ensemble. Devant ce nouvel échec, il proclama :

«Mmmm… je crois que le sommeille d’une nuit pourrait m’apporter des réponses pour parfaire cette entrainement. Non que j’en ai marre de faire brûler des choses mais si la falaise y passe… Alors va pour le genjutsu, Idame-Sensei!»

La lune pointait ses cratères du côté de Kiri

Idame détruisit son clone, déjà parti chercher trois jolies bâtons. Il se rapprocha de Zarch. Il réfléchit un instant, puis tira un petit bout de sa langue.

" Bon, j'ai pas envie de d'empêcher de respirer, pas maintenant il est tard tout ça, tu sors d'un entraînement assez délicat ; j'vais pas en remettre une couche, j'dois t'emmener au bistrot pas à l'hosto'.

Alors, je vais te demander d'envoyer tes chakras sur mon cou, sur ma nuque pour parvenir à m'étrangler. Tu dois trouver quels sont les nerfs messagers qui soufflent à mon cerveau ce genre de situation tumultueuse. Indice, il y a ceux de la gorge, oui pour le ressentit. Mais n'oublie jamais la moelle épinière, qui dans chaque traduction cérébrale apporte des informations... Okay ? "

Idame lui donnait déjà les clefs du niveau deux, pratiquement.

Les deux enfants étaient assis l'un en face de l'autre. Position amusante compte tenu de l'étendue de la falaise !

Yeux dans les yeux, ils se regardaient. L’un ayant vécu, l’autre vivant pour vivre. Assit face à face, les deux jeunes hommes s’entretenaient en silence. Zarch avait commencé, Idame l’avait sans doute remarqué. À travers ses yeux, Zarch avait concentré du chakra le laissant filé et croitre. Il glissait et repoussait celui de l’autre. Ondulant, visqueux, traître. Zarch avait été un peu réticent à tenter d’étrangler Idame, mais il s’était souvenu que s’il se passait quelque chose de mal son maître utiliserait le kaï, puisque c’est lui-même qu’il l’avait enseigné à Zarch. Le sournois chakra avait passé outre les cartilages respiratoires qui n’auraient provoqué qu’une toux s’ils étaient stimulés. L’objectif avait été fixé autre part. Le nerf vague ou nerf cardio-pneumo-entérique était la cible numéro un. Le nerf vague innerve certains muscles constricteurs du pharynx et du larynx, mais plus important, il assure la transmission de la sensibilité somatique du pharynx, du larynx, et de l'épiglotte. Systématiquement, l’intrus recouvrit le nerf. Il le faisait réagir, connectait des dendrites ensemble. Il aurait aussi pu couper quelque axone mais la santé d’Idame était chère à Zarch. Le message venait d’être écrit dans le nerf d’Idame, maintenant il fallait faire parvenir le message et pour cela Idame avait donné la réponse à son élève. Ainsi le genin poussa et refila le chakra jusqu’à ce qu’il rejoigne la moelle épinière puis rapidement celle-ci fit son office et transmit le signal. Restait à savoir s’il serait efficace…

Lentement les fibres des chakras d'Idame ondulèrent, plongeant les accents de Zarch dans le flou, le vide. Les nerfs, les neurones même, pousserait-il sa maîtrise jusqu'aux hormones ? Probablement si Idame le lui e avait laissé le temps. Mais malheureusement nulle peur n'avait encore envahit le corps du Jounin, et il décida déjà de perturber les cours de son chakra.

Ses deux mains formèrent le tâo de la chèvre, du chakra se malaxait. Zarch avait intérêt à accélérer.

Idame commençait à répondre. Zarch comme solution première sur dosa le chakra déjà présent le faisant travaillé avec force au bout de son fouet. Volonté, apathie, abstraction, manipulation, ruine. Idame faisait rouler son propre chakra dans tout les sens. Pour garder le contact, Zarch restait concentré à la tâche. Maintenant, il n’existait plus physiquement mais se trouvait totalement à l’intérieur de la manipulation de son genjutsu, quelque part au fond de sa conscience. Volonté, excès, création, peur. En son corps, Zarch malaxait du chakra accélérant ses fonctions cérébrales. Volonté, terreur, asphyxie. L’état mental fut le point culminant des suivantes tentatives de Zarch. Devant le calme de son maître, il décida d’aller sonner à une autre porte. Le complexe amygdalien. Le groupe de neurones est principalement impliqué dans la traite et l’expédition d’émotions comme la peur et l’agression. Il y lança un nouveau flot. Réitérant cent fois le message de constriction des voies labiales, il le renforçait par ce nouveau message de panique et d’état d’urgence. Autour le chakra d’Idame passait encore à l’offensive. La liaison entre le nerf vague, la moelle spinale et l’avant de l’hippocampe devenait ardu. Volonté, retranchement, assouvissement, asservissement. Au moins, la seconde poussée mettrait t-elle un peu de débandade dans l’assurance d’Idame?

Le Jounin sentit les débuts d'un Chissoku, les prémices d'un jutsu ; le sentiment incertain que l'on perd possession de son corps ; ce court laps de temps était ici long, trop long pour surprendre quiconque. Idame décida d'arrêter là, Zarch avait pigé, Zarch avait analysé, Zarch avait enfin les prédispositions nécessaires pour exécuter convenablement et à vitesse réelle ce jutsu handicapant. Il frappa dans ses mains et les chakras de Zarch volèrent hors de son corps. Lentement les deux jeunes hommes ouvrirent les yeux.

" Bien jeune homme. Les tâos sont les suivants : "

Idame lui enchaîna les signes nécessaires, ils étaient au nombre de six et ses mains les décomposèrent peu de temps après, sans aucune explication. Les yeux fermés. Une fois sa pseudo-démonstration achevée, il enchaîna.

" Le flux de chakra est le même que celui auquel tu viens de t'essayer. Mais il te faut être plus rapide, plus précis et il faut que tu renfermes l'étau avant même que je me rende compte de la présence de tes chakras.

Okay ?

C'est quand tu veux, je suis prêt. "

Idame referma les yeux, se remit en position et patienta.

Zarch fit les 6 taos avec plus de fermeté que de vitesse. Il ferma ses yeux au dernier seulement, ne sourcillant pas sous le regard d’Idame. Cette fois, il ne cherchait plus à tâtons, il savait exactement où s’infiltrer. Ses paupières venait de se rencontrer et de la même manière sont chakra avait pénétré le corps d’Idame, instantanément. Il ne s’était pas étendu. Il avait pleinement pris la place à laquelle il tenait. Soit l’ensemble du nerf vague, la partie supérieure de la moelle épinière et le complexe amygdalien. Il s’était infiltré à la vitesse d’un battement d’aille d’abeille et avec les intentions d’avoir autant d’impacte que le venin d’un Leiurus quinquestriatus .Déterminé, Zarch était rentré propulser par un manque d’émotion subjective. Son cerveau se comportait maintenant comme une machine. Il avançait sans se soucié et pilonnait les arborisations terminales de messages de panique et de constriction, de terreur et de contraction.

«Chissoku no Jutsu»

Et tel la poussière qui sous la pression volcanique se transforme en pierre ignée le chakra,dirigée par Zarch, frappa le complexe neuronale d’Idame.

«Chissoku no Jutsu»

Idame se mit à trembler... Il frissonna même. Son Kaï se réveilla alors, instinctivement chassant la tentative de Zarch. Il regarda ensuite son élève, en aillant presque envie de râler.

" Tu sais Zarch. On ne passe pas de concentration à assimilation puis à concentration en dix secondes. Faire les tâos ça te permet de desceller la technique, ça fait pas tout loin de là.

J'ai l'impression que l'exercice précédent n'a servit à rien... Concentre toi, jeune homme, fais tout le nécessaire, pas le minimum syndicale. Okay ? "

Bordel ! Pas de traitement de faveur pour les génie ! Namého...

Zarch s’était bien fait vite fait rabaisser le caquet … Un garçon normal aurais sans doute maugréé mais Zarch avait appris que l’échec est la fondation de la discipline. Il s’était lever avait fait craquer quelque vertèbre et s’était assit de nouveau.

«Bon d’accord Idame-Sensei , je m’y met…»

La lune frappait le sol à travers un manteau de nuage. La mer scintillait de reflets argentés. Un rapace de nuit venait de traverser l’air froid. Les idées clair mais néanmoins un peu fourbu Zarch refit les six taos.

chevre

Descellé, la technique était maintenant. Et Zarch concentrait son chakra sur son lobe frontal, le faisant tourner et virevolté dans son système. Le genjutsu constituait une agression et Zarch en avait pris conscience après son premier échec. Il fit violence. Relâchant le chien, le chakra placé dans la chambre pris la direction indiqué par le canon de sa volonté. La prise en possession du nerf vague fut la première puis la liaison avec le cerveau à travers le nerf spinale suivi ensuite la prise du complexe amygdalien, les attaques se succédaient et s’enchaînait avec plus de célérité qu’un sumo dans un buffet à volonté peut s’engouffré le plateau de saucisse cocktail. Et là tel le boa constrictor empli sa proie d’effroi, Zarch serra l’étau ni d’un tour ou deux mais jusqu’à ce que les mâchoires s’écrase elle-même sous leurs propre pression. Concentré à la tâche, il ne pouvait voir la traîner scintillante d’une comète dans le ciel.

Se forçant à provoquer les sentiments de resserrement et de peur en Idame, il s’oublia lui-même. Il épancha son chakra encore plus loin. Stimulant les nerfs sensitifs à la surface de la peau d’Idame, il provoqua la sensation de deux mains. Les pouces enfoncés droit dans la trachée, les majeurs rejoignant sa nuque, la sensation pousserait son genjutsu à un autre niveau.

«Chissoku no Jutsu!»

Chissoku No jutsu +2 Gen +2 Int

Idame fut soudainement prit de spasmes. Ses yeux se révulsèrent, sa main gauche, se porta instinctivement à sa gorge, suivie ensuite de sa main droite pour défaire cette étreinte imaginaire. Puis il cessa la comédie.

" Kaï ! "

Idame attrappa son élève par l'épaule, sans un mot. Il était sous simplement tout sourire. Il se dirigea ensuite à l'extérieur de la zone d'entraînement... En avant pour le bar !

" J'suis fier, Zarchounet... Faut qu'on continue comme ça... "

Ida : +1 int

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