[Mission B] A la quête de son passé.

hokori s’était levé comme tous les matins avec les rayons perçant du soleil sur son visage. La fenêtre de sa modeste demeure ouverte alerta le gamin dans ses pénibles désarrois. Ses douces pupilles bleutées transcendèrent la pièce en quête de réponse. Leurs mouvements rotatifs et successifs s’arrêtèrent sur une enveloppe posée le long de la table de nuit. Le jeune s’en saisit et sans attendre, il l’ouvrit…

De nouveau convoqué à une mission, il s’extirpa du lit arrachant les faibles couvertures qui cette nuit l'avait dorlotées. Pris dans un tourbillon d’insouciance, il planifia ses affaires et posa les pieds sur le sol chaud de la ville. Direction les marais..

Marchant tête baissée le jeune genin prenait connaissance de sa mission. A sa grande surprise, le papier ne contenait qui peu d’indication. Seul l’endroit où il devait se rendre ainsi qu’un modeste plan dessiner de main maître, flétrissait la page. Peu importe mission de rang B, était amplement suffisant pour émerveiller ce jeune présomptueux...

Le pas rapide, il traversa la ville et se rendit au marais, pour les traverser d’une seule traite. C’est le sud des marécages, vers la forêt et les quartiers éloignés que se rendait le garçon. Suivant admirablement son plan, il s’arrêta près d’une aire de fraîcheur. Les arbres y contournaient l’endroit formant un sentier incrédule. Sa carte s’effaçait là. Il devait s’en résoudre au plan des hauts placés de kiri. Attendre et attendre encore. Quelqu’un devait certainement le rejoindre dans la matinnée.

Hokori espérait passivement, adossé le long de l’écorce d’un arbre, vieux de plus de centaines d’années. Ses cheveux, élancés par la douce brise kiréenne, ombrageaient son regard glacé. Ses pensées étaient perdues dans le courroux de cette magnifique journée. Les questions pleuvaient dans son esprit comme une véritable tempête. Sa mission restait un mystère, un mystère qu’il se devait de combler. Son instinct de shinobit lui disait que certaines réponse lui apparaîtrait bientôt. L’attente ne le dérangeait guère, jouissant de cette solitude le gamin laissait le soleil réchauffé son cœur d’enfant malheureux d’une disparition soudaine de sa propre chaire…

Mais alors que les oiseaux chantonnait et que le calme reposait tout ces être vivants, des pas vinrent trahir cette paisible journée. Hokori ne prit pas la peine de se tourner. Qui donc brisait se calme octogénaire..

Idame s'était levé du bon pied. Armé jusqu'aux dents, son sac juste remplit, et un parchemin d'invoc sous le bras il traînait les informations des Kages. Ses deux jambes traînaient. Les marais, les marais encore et toujours ces foutus entremêles de marécages et de mangroves plus nauséabondes les unes que les autres. Idame, avait décidé de prendre de l'altitude, là-haut il serait plus aisé et plus agréable de progresser vers le Sud. Il sautait donc de branches en branches ses deux bras toujours cloîtrés dans son dos, et son Byakugan camouflé sous son bandeau.

Bientôt arrivés au point de rendez-vous. Il ne ralentissait pas, juste à côté d'Hokori, un sanglier. Deux kunais fendirent l'air, transperçant la bête au niveau de l'aine et de son coup. Plus rien, il s'affala comme un gros tat. Mais avant qu'Hokori ai pu s'affoler des deux lames stridentes, Idame avait atterrit, premier réflexe du Jounin récupérer ses deux kunais qu'il nettoya avec une étoffe de tissu.

" Yo ! Ce sera pour notre déjeuner. On va se poser ici, on est tranquille personne avant au moins un kilomètres tout autour de nous. Alors à part si tu as prévu quelque chose, on enchaîne et on discute autour d'un petit feu.

Qu'en dis-tu ? "

Hokori se retourna, regarda l’animal gisant sur le sol. Son sang se déversait dans un ruissellement rougeâtre. La bête dégoûta le gamin. Sa chaire perforée par le fer des projectiles de son ancien professeur s’extrayait de sa peau dans de grandes giclées de sang. Puis son regard suivit le son des mots d’idame, remontant jusqu’à son visage. Le gamin scruta le jounin, avant de poursuivre la conversation.

" Moi sa me va, pas de problème. Tu enflammes un arbre et on fait un méchoui !! je n’est pas eu le temps de déjeuner ce matin.. "

Un sourire se décrivit sur le visage angélique du petit kiréen. Ses dents d’un blanc neige reflétaient les lueurs du soleil tapant. Les retrouvailles entre les deux hommes se fit d’un calme ascendant. La mission allait se dérouler dans quelques heures, mais pour le moment il fallait manger..

Le ventre du gamin gargouilla, sonnant l’heure du repas à venir…

Mais la curiosité du garçon pris le dessus sur son manque te nourriture. Même affamé, son être s’embrassait d’impatience.

"Peut tu m’en dire plus sur la mission, mon message était plus flou que le vôtre je pense.. Aucune directives n’y étaient écrites. "

"Peut tu m’en dire plus sur la mission, mon message était plus flou que le vôtre je pense.. Aucune directives n’y étaient écrites. "

Idame se retourna vers la bête, il la découpa de part en part avec son katana, préférant faire cuire la chose sur une petite branche. Il découpa deux brindilles, les rendant tranchantes, il perfora les deux bouts de chair. Il les posa sur un feu légèrement improvisé avec quelques branches posées là à l'arrache, et un joli tourne broche artisanal. La viande cuisait, et deux morceaux planches leur serviraient d'assiette tandis que les kunais seront fourchettes et couteaux.

" La mission...

Comme tu le sais probablement je suis originaire de Konoha. Et de temps en temps je me plonge dans les archives du village. Il y a de ça deux semaines j'ai trouvé une famille maintenant éteinte depuis deux ans tout juste. Un clan légendaire de Kiri. Ils possèdent un Dojutsu légendaire, qui se réveille peu de temps après l'adolescence. Ils sont spécialisés dans les techniques suiton et son fermés à toutes les autres affinités. Je me suis alors souvenu que tu étais orphelin avec à onze ans autant de facultés que moi pour les arts shinobis. J'étais un prodige à Konoha, l'héritier d'un héros de guerre... Toi un orphelin, c'était tout de même tentant de se mettre à croire qu'Hokori était en fait Hokori Meigetsu-Târi.

J'ai donc fais parler les relations. Et nous voilà parti en mission. Cependant leur antre est... est... Plus qu'à l'abandon. Et les pilleurs s'en donnent à coeur joie. C'est à une journée de marche de Kiri théoriquement. Nous on progresse en pleine forêt et à fond la caisse. Mais pour un humain normal, c'est délicat. Alors beaucoup de brigands s'en donnent à coeur joie.

Certains sont des shinobis selon le bureau de renseignements. Alors on m'a ordonné de t'escorter. Mais je ne vais peut-être pas suffire... Quelqu'un nous rejoindra, éventuellement.

D'autres questions ? "

La viande n'était pas encore cuite et Idame la faisait tourner.

Les petits sourires et les grandes bouffées de chaleur prirent rapidement fin. Le temps des retrouvailles avait assez durée. Et la mission, importante, relevait d’une extrême prudence. Prudence qu’Idame mit en avant dans un discours clair, net et précis.
Ces mots durs en importance, chamboula le petit Meigetsu. Toute sa vie lui avait-on mentit ? Même mort ses parents restaient pour lui un véritable mystère. Qui était-il donc, et de qu’elle famille venait-il ? Pourquoi lui avoir caché toute son enfance, et pourquoi l’avait-on abandonné. Etait-il le fruit d’une expérience amoureuse impossible.

Rien. Aucune réponse ne lui venait. Mais d’autres questions s’empressaient de remonter à la surface. Et ne put être contenu par l’esprit fort du jeune Hokori. Son caractère forgé dans la solitude, était vraiment dure à déterminer. Un tantinet lunatique, il restait un mystère pour nombre de personne.

" Quels est ce clan si puissant dont me faîte l’éloquence ? Et quels dire sur moi, enfant de simples pêcheurs aurait put être le fruit d’une telle ineptie ? "

Hokori se retourna laissant les douces flammes pourpres réchauffer son dos rachitique. Une dernière question fendirent l’air par le biais de sa bouche.

" Quelle est cette personne qui soit disant nous apporterait son aide ? en avaons nous réellement besoin ? "

Hokori attendait des réponses à ses questions. Mais l’épopée rapide son enfance remise totalement en question en quelques minute seulement l’avait retourné plus qu’il ne laisser entendre. Ses yeux bleus glace se fermèrent et il se dirigea tête baissée vers la forêt. Un besoin soudain de solitude se fit sentire. Il devait analyser les dires du jounin avant de se lancer à peine perdue dans cette idylle qui le concernait de près..

Brisant la glace qui se faisait sentir, le jeune homme dans sa démarche juvénile détendit l’atmosphère.

" Chez moi le barbecue ne se mange sans épice, ni herbes aromatiques. "

Puis il passa les premières ombres des sous bois, avant de sillonner la forêt. Les pensées toujours absorbées par les paroles de son professeur, hokori marchait entre les arbres sans même regarder le sol.. Seules les nuages avaient le privilège d’entrevoir l'océan pur de ses yeux ternes.

Idame lui, se contenta d'être livide et pâle, ayant cerné son élève dés son premier jour à l'académie. Ils se ressemblaient beaucoup, et il ne le laisserait dans le vague bien longtemps. Car contrairement à lui et son amnésie, toute ces étrangetés, ces questions pouvaient trouver réponses. Idame lui, possédait ses réponses, mais ne se souvenait que de rares bribes souvent mal interprétées.

Il continua à faire tourner le sanglier. La viande manquait de piments et condiments, certes ; mais elle manquait surtout de légumes. Il activa donc son Byakugan et chercha dans une zone opposée à Hokori. Il trouva un bosquet, une sorte de jardin. Le sud des marais est une zone très fertile où les gens les plus riches construisent quelques unes de leurs demeures secondaires. Le clan Târi avait même plusieurs quartiers, dans des clairières plus aptes que celle-ci à recevoir des visiteurs de prestiges. Idame y ramassa quelques tomates, deux ou trois aubergines plutôt tendres.

Une fois revenu au clan, il les embrocha, et la jeta sur le feu, sur une plaque de bois souple et humide qu'il venait de constituer à l'aide de son fil de shinobi.

Hokori revenait, les idées claires et l'appétit ouvert, espérons.

Les heures se succédèrent dans la forêt. Le cerveau du gamin analysait chaque mot, chaque syllabe prononcée par son vénéré professeur et compagnon de mission. Mais il se devait d’affronté les choses en face. Il ne pouvait se permettre d’attendre. Le piment tant recherché dans sa vie venait de lui tomber dessus. Et même à ce moment guère opportun, il devait de garder la tête haute, et d’agir en tant que bon et loyal shiobit de Kiri no Kuni.

Les épices ne pleuvaient pas dans ses bras. Seuls quelques branches de thym, de romarin étaient glissés dans sacoche de shinobit. Ces interrogations sans réponses le laissait dubitatif sur sont passé, encore plus flou que ses parents l’avait prédit. Le mystère de sa naissance, de sa vie dans le berceau allait espérons le, être une fois pour toute mit à plat. Une certaine anxiété se faisait ressentir à l’approche de cette vérité. Mais il se devait pour lui de combler les vides de son esprit. Le garçon, pas avant-gardiste du tout, savait que chaque vide avait une réponse mais que cette mission ne les comblerait pas tous. Il y a des réponses qui ne se découvrent pas avec de simple mot ou de simples bouquins. Il avançait vers le jounin la tête haute, l’esprit combatif, mais surtout les idées claires. Il était tant pour lui de découvrir sa propre identité.

Il passa l’ombre des sous bois et sans se précipiter, il rejoignit le jeune Ourihana dans sa démarche gustative. Les légumes cuisaient à point, la viande rôtissait au coi du feu. L’heure du repas allait bientôt sonner. Hokori sortit son maigre butin de sa sacoche et tout en effritant ses herbes sur la viande il remit les attentions des deux hommes sur leur quête de départ, la mission.

" Devons-nous vraiment attendre cette personne… De toute manière votre ami auras le temps du repas pour venir. "

Un petit sourire sur le visage du gamin montra son entière satisfaction de retrouver enfin son formateur de départ.

" Idame-sensei, je suis prêt, mon passé me tourmente trop pour qu’il reste un vaste étendu noir dans mon cœur. Allons à la découverte de ce clan. Il ne peut que m’importer du bon en moi. Mes sachez qu’à mes yeux mes parents adoptifs, même de partageant pas mon goût ni mon dévouement pour cet art shinobit, seront à mes yeux mes seuls vrais parents.. "

L’odeur de la nourriture grillant à point réveilla les papilles du garçon. Son ventre gargouillait, le repas était tant d’être servit.

Idame réfléchit quelques instants, son visage demeurant de marbre. Il s'approcha du feu, examina une ultime fois les viandes et brochettes. Hokori eut vite fait de remarquer qu'elles n'étaient que deux, tout comme les parts de viande, on n'attendrait finalement personne. Le Jounin s'empara des deux planchettes arrondies qui serviraient d'assiettes. Un repas, finalement copieux, de véritables campeurs. Il avait fini de réfléchir... Il souriait, mais dans l'ombre de sa chevelure, renversée vers le buffet. Il remplit l'assiette, la tendit à Hokori. Mais il ne la lui donna, il la garda dans sa main, jusqu'à ce que le regard du jeune homme croise le sien.

" J'suis content de l'entendre...
Du haut de mes dix-sept ans, et de toute l'expérience familiale dont je jouis, c'est à dire rien. Je suis sincèrement heureux que tu ais trouvé et que tu suives les directives de ton coeur. Car c'est là que tu pourras véritablement profiter de ta vie, de ton village et de tes proches. Le jour où toute ton équipe mourra, tu n'auras pas mal à la tête, tu n'auras aucune vision d'horreur, c'est ton coeur qui sera brisé... Continue à semer des graines, pour toujours être un shinobi au top.

Allez, passons. Mange, tu vas en avoir besoin. "

Idame lui tendit son assiette il se servit la sienne. Un petit blanc plomba ces quelques instants. Mais Idame reprit rapidement les devants.

" Non, nous n'attendons plus personne. Le signal est passé, son arrivée n'était que peu probable.
Mais nous suffirons, en effet. "

Le Jounin sortit son compte rendu de mission, le posant à sa droite, continuant de s'empiffrer avec son Kunai aiguisé. Il regarda Hokori rapidement. Commençant à songer aux vérités de cette mission qu'ils étaient décidés à entamer du bon pied.

" Dis ? Dokara m'a fait un rapide glossaire des techniques que tu avais acquises. Certaines nous seront vraiment utiles, félicitations. Dis moi un peu, qu'est-ce que tu as comme équipement ? "

Idame commença à sortir son havre-sac et exposer son arsenal.

Hokori prit l’assiette de bois et sans attendre, munit de son kunaï il commença la dégustation. Le serment du professeur ne l’avait guère aigrit. Hokori restait le même et selon lui, seules les directives que lui donnait son cœur étaient bonnes à prendre. D’où son caractère quelque peu lunatique. Le regard plongé dans son auge de bois, seul la faim occupait ses pensées.

Mais alors que le jus s’échappant de la viande coulait le long de sa joue, idame parvint miraculeusement à capter l’attention de cet éternel rêveur. Comment avait-il fait ? miracle ou pas ?

" Dis ? Dokara m'a fait un rapide glossaire des techniques que tu avais acquises. Certaines nous seront vraiment utiles, félicitations. Dis moi un peu, qu'est-ce que tu as comme équipement ? "

La mission était finalement redevenue le sujet principal de conversation. Ce rang B, n’effrayait guère hokori et au contraire, elle éveillait en lui une certaine curiosité et une rage à toute épreuve. Espérons pour lui qu’elle le mènera au sommet. Un échec serait la pire sentence pour ce genin présomptueux.

Il décrivit avec sa bouche un énième sourire. Une atmosphère détendue, agrémentée de l’éternelle brise kiréenne facilitait cette ouverture d’esprit entre les deux hommes. Hokori, comme son professeur déballa le contenu maigrelet de sa sacoche..

"Heureux de pouvoir être utile.. "

" J’ai deux notes explosives normales, cinq kunaïs et une boite d’allumette… "

Ses yeux remontèrent jusqu’au visage enjoué d’idame. Devant la différence d’étalage le gamin ne put s’empêcher de prononcer quelques mots.

" Désolé nos moyens sont opposés.. "

Idame avait devant lui un vrai stand de vente. Tout y était regroupés. A croire qu’il avait dévalisé le magasin après lui.

Idame examina rapidement, ses objets sont surtout des instruments de destruction, probablement alliés à cette certaine technique suiton, qui projette de l'huile. Idame sourit gentiment à la petite boutade de son jeune genin. Il miroita pendant encore quelque longs instants, s'imaginant quelques phases de combat, mais il était l'heure de manger. Il planta son kunai dans sa planchette y piochant en une seule tentative un morceau de légume et de viande -se mariant à coups sûrs à merveille. Les jambes du jounin était en tailleur. Le feu commençait à faiblir, il faut dire qu'il ne naissait de rien, et les combustibles venaient à manquer.

" Dis-moi ?! Ressens-tu une sorte d'appréhension vis à vis de cette nouvelle mission ? "

Idame lui, oui. Il avait exigé une mission d'observation, mais le rapport était flou et parfois décousu du fil qu'il semblait suivre. Rien d'insensé en soit, mais beaucoup de rafistolage à première vue. Il avait lancé la mission d'impact avec un seul Jounin dans ses rangs. A savoir si cela allait suffire, au pire, tonton enverra du soutien... Ou pas.

Le regard approbateur du jounin en disait long sur sa motivation du moment. Mais alors que le calme était une nouvelle fois retombé sur la petite aire de repos, Idame en bon maître des lieus dénoua les deux hommes de ce blanc inacceptable. Les légumes s’écrasant entre ses dents, l’Ourihana se fit entendre. Une voix toujours aussi mélodieuse, toujours aussi sereine..

" Dis-moi ?!

" oui "

" Ressens-tu une sorte d'appréhension vis à vis de cette nouvelle mission ? "

Hokori baissa légèrement la tête.. avait-il quelques chose à cacher..

"Je vois que je ne peux te le cacher.. Cette mission n’est pas une mission de bas étage. Le rang B m’inspire beaucoup, j’en frissonne rien qu’à en parler. La mission me concerne de près car comme vous me l’avez dit, mon passé est en jeu. Mais il est tant de lever le brouillard.. "

Hokori laissa un blanc dans la conversation. Il pris une dernière inspiration. L’air frais envahissant ses poumons le détendait. Il n’y avait aucun stresse pour le moment, mais l’anxiété, elle, était bien présente..

" Ne vous inquiétez pas je serais présent, et je compte bien montrer à tous les kiréen que je ne suis un bon shinobit du village. "

Il fallait quand même rassurer le professeur… avec comme depuis le début, des mots sortant du cœur. Aucune parole en l’air. Que de simples mots qui avait leur importance !

" Ne vous inquiétez pas je serais présent, et je compte bien montrer à tous les kiréen que je ne suis un bon shinobit du village. "

" Parfait.

Mangeons. "

Les deux shinobis finirent lentement leurs assiettes. Ils profitaient des seuls instants de tranquillité qu'il leur restait. La longue méditation spirituelle, souvent plus subie que maîtrisée, était entrain de frapper deux tempéraments bientôt similaires.

Ils passèrent de longs moments comme ça dans le silence, à ranger leurs équipements respectifs dans des endroits stratégiques. Hokori apprenait beaucoup du jeune Jounin. Leur deux visages s'échangeaient des sourires plus diplomatiques que véritables, le stresse, encore...

" Alors, comment nous conseilles-tu d'aborder la chose ? Parce que bon, une heure déjà qu'on est là, je commence à me faire impatient ! "

Hokori sentait le soleil brûler sa peau. Les regards indiscrets des deux shinobit, montrait la joie respective de leur retrouvaille. Les rayons caressaient la peau du gamin. La ferveur, la tranquillité des sous bois venait d’en faire les frais. Sous le regard angélique de ses deux pupilles couleur océan, le jeune homme démontrait une véritable abondance d’énergie. Il bouillonnait d’impatience. La mission étant lancée, il fallait que les deux compères, la saisisse et s’y aventure avec la prudence qui leur est dus. Après avoir balayé le terrain de ses yeux perçant, hokori les posas une nouvelle fois sur son adorable professeur. Puis sans le moindre gène il poursuivit la conversation lancée. Sa voix résonnait dans cet antre qui n’était le sien.

" Oui nous sommes là depuis trop de temps. Il est grand temps de partir.. enfin si toute fois vous êtes d’accord… "

Le jeune homme se releva, s’étira avant de remettre sa sacoche de ninja à sa place. Accroché le long de sa jambe droite, elle lui facilitait une liberté de mouvement peu négligeable en combat. Il la serra avec beaucoup d’application. Quelque chose lui disait que cette mission ne serrait pas de tout repos. Et il en jouissait de plus en plus. L’adrénaline montante étouffait son être pour le propulser dans un état second, un état de transe peu contrôlable. Mais le temps n’était pas encore venu. Il fallait avant tout mettre une stratégie au point.

" L’endroit dont vous m’avez parlé, où est-il situé ? Pouvons-nous, nous y rendre avant la nuit ? "

Pas que le petit meigetsu soit effrayé une fois le ciel noircit mais au contraire il faisait preuve de prudence. Ce qui lui avait souvent été reproché. S’appuyant sur ses missions, il voulait prouver ainsi arpenter celle-ci dans de bonnes directives et montrer à son sensei qu’il n’était plus le gamin turbulent de l’époque.
Puis toujours avec autant de respect il réanima la flamme entre les deux shinobit.

" Auriez-vous par hasard déjà fixer les directives de cette mission. Un plan trotte dans votre tête je le sens ? Mais devons-nous pas d’abord nous approcher avant d'en fixer les règles? Ce manque d’information peu nous faire défaut ! "

Hokori ne tourna pas le dos au jounin. Il attendait simplement sa réponse, réponse qui certainement le convaincrait. A moins bien sure que cet homme là est effroyablement changé..

" Auriez-vous par hasard déjà fixer les directives de cette mission. Un plan trotte dans votre tête je le sens ? Mais devons-nous pas d’abord nous approcher avant d'en fixer les règles? Ce manque d’information peu nous faire défaut ! "

Idame renifla bruyamment. Preuve de son scepticisme vis à vis de son plan. Il gagnait en sagesse, et la mission était claire, protection et réponses, avant destruction et rénovations. Il tourna tout d'abord le dos à son jeune ami. L'un l'autre avait le regard voguant parmi les cimes des arbres. Idame, loin des effluves de chakra pouvait aisément abuser de son Byakugan. Il jaugeait tout ce qui les entourait, auparavant il cherchait des formes ; maintenant c'était des chakras. Un homme déguisé, n'importe quoi, une sentinelle... C'était très probable, au départ il se baladait tranquillement, comme deux civiles. Mais Hokori avait déclenché la paranoïa du multivisioniste : et si quelque chose m'échappait ?

" Pour l'instant, le plan est simple. On monte dans les arbres, on part dans deux directions différentes, avec un angle de trente degrés entre nous. On part direction sud. Dans vingt minutes on revient. Et on met en commun. Je sais que deux villages se cachent quelque part à deux kilomètres de rayon. Quelques indices ne trompent pas.

Donc on se donne rendez-vous ici. Voyage en altitude, et pas à fond fais attention aux pièges et aux sentinelles. Okay mon pti' ? J'te filerai la suite, ensuite que tu sois au taquet sur la première partie. Allez, à tout à l'heure !

Au fait ! Toi tu prends là-bas, et moi trente degrés ouest. "

Les deux shinobis se sont échappés. Chacun dans leur direction, Hokori droit vers le soleil pour ne pas se tromper, idée d'Idame rien de tel qu'un astre comme guide après tout. Ils s'étaient donc séparer. Sans aucun ordre en cas de complications. Pour vu que tout le monde sache ce qu'il aurait à faire en cas de problèmes majeurs.

Voilà le topo t'es parti seul.. Ca craint, mais tkt c'est surtout Idame qui est mal barré ;-)

Le gamin écoutait les dires de son ancien professeur. D’une voix rassurante il sut immédiatement apaiser les tensions qui circulaient dans le corps du jeune homme frissonnant d’impatience. Le discours des plus clair, résonnait dans la tête du garçon. Il se devait d’en tenir compte. Pas d’improvisation, pas d’éboua. Il fallait pour le moment s’en tenir au plan. Et garder les yeux grand ouvert. La forêt est source de tranquillité, d’apaisement mais elle est aussi une étendue de mystère. En tant que bon shinobit, hokori devait allier prudence et métabolisme d’esprit. Agir selon sa conscience mais il se devait de garder en tête qu’il n’était pas seul sur le coup. Enfin bon le gamin savait à quoi s’en tenir.. Il voulait prouver à cette flamme ambulante ce qu’il était devenu..

D’un léger signe de la tête il acquiesça les ordres de son chef. La tête haute il pris position.

Il ne restait plus qu’à hokori de suivre les nouvelles directives du jeune jounin. Il venait de ficeler ce que beaucoup appelait un plan. Faisant face aux troncs dressés devant lui, le genin les surplomba et traça son chemin à travers les feuillages. Voguant à travers les nombreuses cimes, le gamin gardait ses yeux perçant autours de lui. Le petit meigetsu gardait le soleil comme point de repère. Sa chaleur intense rayonnant à déférents endroits sur la peau du garçon le réchauffait. Pas seulement l’étendu de son corps, mais aussi son intérieur. Son cœur utilisait cette puissante énergie céleste pour se détendre et calmer ses pulsations débordantes. Le gamin arpentait cette mission sous de précieuses instructions.

Des questions flirtaient le cerveau du futur adolescent. Comment, de son côté idame voyait les choses ? Comment le considérait-il, et comment ses recherches se passait-elle ? Mais toutes ces inepties eurent vite fait de se taire. Ses pupilles glaciales passaient chaque arbre, chaque branche au peigne fin. Hokori cherchait le moindre indice propice à la réussite de sa mission…

S’il y avait quelqu’un qui vivait ici, il le trouverait..

Hokori courrait, ses pas étaient légers... Mais c'est de derrière que parvint la première anomalie détectée par ses sens aux aguets. Depuis le début ses oreilles répertoriaient de nombreux sifflements : ses jambes de pantalons se frôlant, ses bras caressant les feuilles, ses jambes déstabilisées sur un arbre mort... Mais Hokori était monté, il n'y avait plus de feuilles, il n'y avait plus de bois mort, il n'y avait que lui, les cimes et l'air qu'il brassait sifflant jusque son cerveau. Ses nerfs étaient tendus, et la teneur électrique de cette dernière information était beaucoup plus vive, intense et épaisse. Une rapide réflexion, qui n'eut pas le temps d'émettre une contre hypothèse, elle fut vérifier immédiatement. Un impact, c'était le bruit d'un objet métallique heurtant le bois en pleine santé. Après cela le craquement sourd du bois se mourant subitement -une branche chutait.

Un adversaire maladroit ? Ou simplement la négligence d'un lancer de multiples armes de métal. Puissante pour trancher une branche avec tant d'aisance. Hokori n'aurait le temps d'écouter quand tomberait la branche, il devait prendre une décision -aura-t-il le temps de se retourner ?

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Idame regardait droit devant lui, à ses pieds une petite tourelle, une cabane portée dans les bois. A première vue elle n regardait que sur le sol et ne risquait pas de l'apercevoir, il négligea et scruta jusque l'horizon. Lui sautait trois fois plus vite qu'Hokori, et le jeune Genin était déjà bien loin de son angle de vue, impossible donc de lui venir en aide, si d'aide il avait besoin. Le Jounin progressait à une vitesse plus que respectable. Ses jambes volaient de branches en branches, une seule impulsion suffisait à porter son corps sur un bonne trentaine de mètres. Il jonglait ainsi, son regard ayant toujours deux arbres et cent mètres d'avance. Il n'entendait pas, trop concentré sur sa vue.

Trois plumes étoilées traversèrent son visage, tout du moins son angle de vue.

Le jeune Jounin devant l'apparition soudaine de cette flèche à peine imaginée s'arrêta net. Son adversaire était loin d'être bête, il imagina tout de suite la scène. Dans les airs, il était rapide, presque invisible, alors qu'une fois sur sa branche il prenait une timide impulsion cela lui faisant perdre de précieux instants. Et c'était ce moment de ralentissement, d'immobilisme même que son adversaire comptait exploiter.

L'Ourihana décida de lancer un Kinobori. Ce jutsu élémentaire lui permit de faire le tour sur sa branche, tout en évitant la flèche. Il réfléchit rapidement, tout pendant qu'il s'accroupissait sur cet épais rameau, pensant ainsi échapper aux flèches. Mais le branchage était surtout constitué de brindilles et d'épaisses feuilles. Feuilles que son Byakugan transperçait... Que voyait-il ?

* Il m'a attaqué pendant que je courais. Il doit me suivre depuis un moment ou alors être habitué pour attendre un moment si court, si rare. Un shinobi, peu probable, mon Byakugan l'aurait détecté... Huuum'.

Mieux vaut être prudent *

Idame commença à malaxer un chakra protecteur en cas de projectiles plus conséquent.

Hokori bondissait inconscient du danger qui le guettait depuis un bon moment déjà. Un cri, un sifflement inhabituelle d’une arme perçant l’atmosphère le fit réagir. Un frisson, étrange à décrire, ensevelit son petit corps rachitique. Le bruit du métal heurtant avec tant de violence l’écorce d’un arbre mur, suivit d’un craquement assourdissant et répété par l’écho des sous bois, mit tous ses sens de shinobit en action. Il ne voulait se retourner et pourtant, l’impact était si violent qu’il le devait. Il était seul, seul face à ce ou ces adversaires car quelqu’un se cachait obligatoirement sous cette mascarade. Ses mouvements toujours les mêmes devenaient gracieux. Porté par le vent il examinait de l’intérieur ses possibilités de fuite ou d’affrontement astucieux…

Son adversaire lui étant totalement inconnu hokori se devait de ne pas le sous-estimer. Et peut-être cette attaque n’était que l’ombre d’une autre ou la démultiplication d’elle-même. Qui le suivait, et que valait-il ? Sa réflexion, son cerveau c’était mit en marche mais l ‘assaillant n’attendrait pas la riposte de son adversaire. Il se devait d’y faire face et vite. Seul, aucunes erreurs ne lui sauraient tolérées.

Ne pouvant négliger la possibilité d’une attaque multiple tel le kawara shuriken, hokori pris la plus grande prudence. Laissant toujours une échappatoire à son plan, le gamin au visage d’ange décida de faire face à son ennemi. Peut-être aurait-il des informations précieuses à lui révéler. Encore fallait-il qu’il vive. Il dériva sa course folle vers le tronc volumineux d’un arbre. Il voulait surprendre son opposant et pour cela il n’accéléra son déplacement qu’au moment propice.

Ensevelissant ses membres inférieurs d’un chakra pur et bien maîtrisé. Filtrant celui-ci pour bien le condenser dans chaque partie nécessaire. Hokori atomisa ses tendons, muscles, et autres d’un surplus de flux bleuâtres apaisants. Il gagna subitement en vitesse. Une accélération aussi soudaine que surprenante le propulsa à l’encontre de l’écorce du végétal. Le garçon au sunshin admirablement dominé pris impulsion sur l’arbre avant de s’élever au-dessus de la forêt qu’il surplombait déjà de peu. Sa vue panoramique des choses pouvait cette fois lui donner raison de sa méfiance ou bien sur le contredire dans sa démarche. Ni feuilles ni arbres, ni branches ne pouvaient soustraire ses deux pupilles océan. Sa tunique blanche flottait dans l’air tel un parachute amortissant sa future descente. Le soleil jaunissait de ses moult rayons la forêt kiréenne. Tout allait pour le mieux… en ce qui concerne la nature.

Mais que pouvait bien voir le gamin au regard troublé..

Erreur de jugement... Faire face sans prévoir d'esquives ! Malheureusement c'était une myriade de Kage Fusha qui fonçait sur le genin. Son premier saut, hasardeux lui permit d'esquiver le peloton de tête ; mais sa redescende immédiate ne se fut sans encombres. Les lames fendaient l'air, comme portées par le vent... Mais Hokori n'était pas n'importe qui, c'était un shinobi de Kiri ! Ses deux bras s'écartèrent, et il les esquiva tous, six exactement arrivant presque en simultané. Beaucoup de chance, d'incroyables réflexes. Ses adversaires n'avaient probablement pas pensé à un shinobi ; en mission qui plus est.

Et lorsque qu'il arriva sur le sol, sa bure blanche tout déchirée, ondulant encore devant la charge impressionnante d'air qu'elle avait supportée pour faciliter l'atterrissage ; il croisa le regard de plusieurs dizaines de pygmées. A tous, il leur restait un Kage Fusha, dans la main. Et après calcule le jeune Hokori se rendit vite compte qu'ils étaient les coupables de cet assaut. Le jeune Genin sentait sa jambe le faire souffrir, une terrible entaille, assez ensanglantée mais pratiquement indolore, réaction probablement due au Shunshin. En effet le jeune homme était essoufflé, ses vêtements dans un état pas possible et ses bras encore engourdis devant la chute devenue vertigineuse après que sa bure soit trouée. Que ferait-il ?

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Le Jounin restait accroupi sur sa branche. Il était parvenu à esquiver la flèche de justesse, lui passant juste devant les yeux, pendant qu'il renversait son corps. Il put la voir s'envoler loin vers le ciel, puis retomber. Juste le temps d'évaluer l'angle, et de fixer son Byakugan dans cette direction. C'est alors qu'il vit une bonne dizaine de flèches l'attaquer vers zu travers des arbres...

La surprise fut de taille. Des hommes, si l’on peut appeler cela comme cela, l’entouraient. Ils étaient les auteurs de cet effroyable assaut. Sans doute voulait-il protéger quelques choses. Leur territoire ? De la nourriture ? Etait-ce le shinobit leur nourriture, leur proie. Tout survint dans la tête du garçon impressionné par ses créatures. Ses yeux décrivaient des arcs de cercles visualisant ses adversaires. Ils étaient six. Mais cette supériorité n’effraya guère le jeune kiréen. Hokori voulut savoir qui ils étaient et pourquoi s’empennait-il à lui.
Mais le genin se devait de rester prudent. Il tissa avec l’aide de ses flux un lien de chakra avec la branche cassée qui restait appuyé derrière l’un des assaillants à l’arme tranchante. Les mains ensevelies sous sa bure couleur neige, le gamin prépara les taos nécessaires pour la suite de son épopée. Si cela se passait mal bien sure. Il dissimula au nouveau peuple les signes de leur exécution prochaine. Sa bure déchiqueté se laissa portée par la brise. Les cheveux azur du garçon cachaient la moitié de son visage. Puis alors que le calme berçait les oiseaux encore courageux de la forêt, hokori mit un terme à ce silence devenu pesant. Il leva la tête et fit face au nouveaux venus.

"Qui êtes vous ? " …

"Je suis hokori-kun, shinobit de kiri, en mission. Je ne crois pas que nos chemins ont le réel besoin de se croiser. Je ne vous tiendrais pas rigueur si vous me laisser poursuivre le pourquoi de ma présence… "

Hokori en avait peut-être rajouté. Il voulait justement impressionner ses être primitifs, même si leur langage paraissait limité. Eviter un affront ne lui ferait certainement aucuns mal. Il venait de s’adresser à eux d’une voix douce synonyme de bien être et de paix. Mais le gamin s’efforçait de rester concentrer, son plan B lui trottait dans la tête prêt à intervenir. Et là, aucunes fleurs ne seraient faite. Le sang coulerait à flot. Et le gamin ne sentait pas prêt à donner le sien. En attendant, il gardant les yeux rivés sur ses camarades, leurs réponses paraissaient imminentes..

La rafale de flèches, surprise de taille ; mais tout au fond de lui il s'y était préparé. C'était comme ça, Idame ne pensait qu'à ce qu'il voulait penser, mais à son plus grand regret il lui arrivait de réfléchir à des hypothèses qu'il s'évertuait à refouler. Celle-ci était l'une d'entre-elles ; la série de flèches dévastatrices qui passeraient au travers de sa cachette minable. Il pensait pouvoir échapper à des adversaires qui à première vue l'avaient poursuivit jusqu'ici, en s'arrêtant simplement ; pire en esquivant l'un de leur projectile. Quelle crédulité, si ça se trouve c'est même ce qu'ils cherchaient, l'arrêter...

Les flèches sifflaient un son suraigu, dans les yeux du Jounin elles reflétaient le rouge, le dangereux. Comme tout bon shinobi un temps soit peu aguerri, il fit face à sa mort éventuelle. Ses deux mains se pressèrent, ses poumons triplèrent de volume, une paisse couche de chakra s'empara de son diaphragme puis toutes ses cavités thoraciques qui risquaient d'avoir à subir le jet démoniaque. En effet, sans le bôme d'Adami-sama -ex Hokage-, son anatomie était en danger pendant ces attaques pressées, qui traversaient un corps encore froid et docile. Il scrutait le sol, positionnant ses deux doigts devant sa bouche. Ca y est, elles sont toutes en ligne de mire. Il posa donc son regard plus loin, tout pendant qu'il crachait les flammes... Enchaînant déjà sur la suite.

" Katon Goukakyuu ! "

Le jet de flammes, lent mais puissant traversa les branches et brûla tout le hameau sur lequel était Idame. Le jeune Jounin sauta en arrière pensant profiter de la boule gigantesque pour échapper à la vue de ses adversaires. Il se cacha derrière un tronc, beaucoup plus épais, en Kinobori.

Tous les pygmées se rassemblèrent. Ils passèrent leurs bras au dessus des épaules de leurs compatriotes et formèrent un cercle serré. Tous leurs regards convergeaient vers celui au plus grand nombre d'os dans le nez. Probablement le chef, ou tout du moins le responsable de l'expédition. Ils s'exprimèrent dans un langage bizarre fais de : " Bouhabouha, boubanaga, badabida... Adada ? " etc... Tous semblèrent rapidement se mettre d'accord, et après que chaque tête est acquiescée, le plus décoré s'avança vers le jeune shinobi. Il s'exprima dans un français délicat.

" Nous connaître personne de votre espèce. Vous être affreux. Vous manger nos amimaux, sans crupul. Vous détruir forêt et prendre nos choses. Vous être des soldats du dieu nuit. Vous devez mourir de not arme.

Mais ti petit et doué. Ti intriguer nous. Ti nous raconter ton histoi. "

Un deuxième pygmée s'avança, avec une aisance plus forte, mais un analphabétisme tout aussi affligeant.

" Quest mission ? Quest igueur ? "

Les deux curieux retournèrent se fondre dans le groupe que composait leurs camarades. Leur kage fusha toujours sous le bras ils semblaient sceptiques.

La branche continuait de tomber... Et un étrange bout de métal l'attendait une fois qu'elle aurait traversé tous les innombrables obstacles qui se dressaient sur sa route -ses sœurs, encore accrochées à leur arbre, elles.

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Le goukakyuu d'Idame parvint à ses fins. Détruisant intégralement chacune des flèches, même celle en métal, ornée d'une note. Le jeune Jounin pouvait apercevoir trois hommes et une femme, tous vêtus telle une milice. Ils avaient des arcs, et seule la femme semblait porter en elle une petite dose de chakra. Ils baladaient leur regard dans les bois, tout dégarnis depuis que le Goukakyuu avait tout brûlé avant de s'éteindre sans toucher le sol...

" T'es où ? Sale gosse... "

Le gros balourd, plus fort et fier que les autres, il s'était quelque peu séparé du groupe.

" T'es où ? Sale gosse... "

Idame restait cacher derrière son tronc, son Byakugan porté en arrière. Il pouvait ainsi voir la quatuor se séparer, chacun dans une direction, mais tous vaguement vers Idame. Il scruta rapidement les alentours pendant qu'ils battaient les bois à la recherche de leur future victime. Idame regardait, regardait... Plusieurs plans venaient dans sa tête, mais il ne se sentait l'humeur à lancer l'assaut. Les Kage bunshins se feraient butter par les flèches en un rien de temps, et sortir maintenant risquerait de brûler ses chances de réussite. Il devait explorer, comprendre et pas tuer.

Il concentra tout ce qui était possible de concentrer dans son Byakugan il fouillait jusque leurs poches espérant y découvrir quelque chose. Il restait caché, imperceptible.

* Et s'ils étaient la police... *

Hokori fixait les pygmées sans détourner le regard. Leurs armes tranchantes encore dans leur main luisaient à la vue du soleil. Il ne pouvait se permettre la moindre erreur. Il était seul. Seul au milieu des arbres. A son étonnement l’un d’eux s’avança et fit face aux pupilles du genin. Sûrement le chef, mais il se ressemblait tous, pas moyen de les dissociés. Son français plus que médiocre surpris le jeune homme. Hokori s’attendait à pire de la part d’une bande singe. Mais il ne voulait les frustrer. S’il pouvait partir d’ici sans le moindre affrontement, il n’hésitera pas le moins du monde. Le gamin écouta ses paroles et tendit inlasablement de les déchiffrer.

" Nous connaître personne de votre espèce. Vous être affreux. Vous manger nos amimaux, sans crupul. Vous détruir forêt et prendre nos choses. Vous être des soldats du dieu nuit. Vous devez mourir de not arme.

Mais ti petit et doué. Ti intriguer nous. Ti nous raconter ton histoi. "

Puis sa bouche vibra pour émettre un son d’une pureté que seul un enfant pouvait bien avoir.

" Au contraire je suis là pour vous aider. Un clan de chasseur situé à plusieurs lieues d’ici assassine, tue sans retenus, les vertus de cette incroyable forêt. je suis ici pour les chasser de vos terres… "

Hokori ne comptait visiblement pas dire la vérité à ses singes, mais ce qu’ils voulaient bien entendre. Sa tactique allait-elle marcher ? Qui pouvait bien le prévoire ? Encore moins le gamin debout sur une branche. La confiance qu’il accordait à ses bêtes était plus que minime. Il prit donc soin de ravivé ses flux de chakra afin de les condenser dans ses mains. Il les affina avec de simples mouvements internes jusque dans le fin fond de ses doigts. Un autre plan plus judicieux venait de lui être parvenu. Sa faible connaissance des primitif aviva sa prudence d’esprit et le gamin décida finalement de préserver la distance entre eux..

Tout en attendant leurs réactions il se modelait toujours une issue de secours.

Hokori cherchait tant que possible une faille dans la réflexion étrangère et étrange des pygmées. Mais malheureusement il n'avait trouvé la véritable faille. Des promesses ils en entendaient des milliers, et cela toutes les heures ; ils ne faisaient plus confiance aux hommes de la civilisation. Au contraire même, plus leur langue louée, plus elle était fourchue ; plus elle était habile, plus elle tissait de jolis mensonges. Ils répétèrent leur cérémonie et tous se rassemblèrent. Cette fois-ci le débat était beaucoup plus animé, entre les crédules, les incrédules et ceux dont le passé était déjà chargé en trahison des blancs. Ils n'en venaient pas aux armes, ni aux coups, mais les sourires s'étaient dissipés...
Bientôt descendit des arbres une invraisemblable brouhaha. Tous les regards se tournèrent vers la branche qui dégringolait. Elle heurta bientôt le sol.

** Boum ! **

Le temps qu'Hokori se retourne pour observer, tous les pygmées avaient disparu. La branche apparemment anodine venait de faire exploser pratiquement trois centenaires, trois arbres chers aux pygmées. Hokori, toujours immobile entendit une voix, venir des arbres derrière lui, le même pygmée que tout à l'heure. Toujours aussi maladroit, mais beaucoup plus pressé et presque haletant, de la crainte se lisait entre chaque ligne, de la peur entre chaque syllabe et une agressivité certaine, une haine même émana du discours tout entier.

" Toi être magicien ! Nous pouvoir sentir ton pouvoir. Toi être comme les aut', coupable de ces attaques destructrices !

Toi être notre ennemi, ton déguisement d'enfant ne march pas avec nous. "

Un premier Kage Fusha trancha l'air, en direction des pieds du jeune homme. Enfin, de ses mollets...

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Le jounin repéra dans leurs poches des badges. Des membres de la police locale, embauchés par la capitale Kiri. Ses yeux virent aussi qu'ils se rapprochaient tous de sa cachette. Il restait là sur son arbre, immobile. Et la voix de la fille résonna. Comme si elle lisait dans ses pensées, elle grimpa sur l'arbre à l'aide d'un Kinobori. Bizarrement les trois autres hommes montèrent sur des arbres différents. Un stratagème pour tenter de lui faire croire qu'ils ne l'avaient pas véritablement retrouvé ? Ou bien était-ce simplement les voeux de Dame Chance ? Le Jounin pourrait aisément les tuer... Mais était-ce le bon plan ?

Qu'il n'oublie tout de même pas qu'il était toujours en territoire kirien, et bien loin encore du véritable repère des pillards ; mais et surtout à l'opposée du campement de la police locale qui était derrière les ruines Târis.

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