Uidome Shiki

Nom : Uidome

Prénom : Shiki

Age : 20 ans

Nindô: Laissez nous vivre...
Première personnalité : Evite les dangers, et reste cachée.
Deuxième personnalité : Jouer avec vous...

Aime : Shiki n'a pas vraiment d'a prioris sur quoique ce soit. Surtout qu'une de ses personnalités peut aimer une chose et l'autre non. C'est vraiment au petit bonheur la chance. En revanche il y a une chose sur laquelle les deux Shiki sont d'accord, et pour le savoir il faut lire juste en dessous...

Aime pas : Profondément terrorisée par sa première maison, Shiki n'aime pas tous les lieux qui peuvent ressembler de prêt ou de loin à cet endroit. Hôpitaux, laboratoire, prisons...

PS : La description physique est dans l'histoire.

Désertrice du pays de la pluie.

Histoire :

Une lumière vive inondait la jeune femme, rayonnante et aveuglante..
Les yeux clos, Shiki se tient immobile au milieu du désert, elle reste planté là, l'esprit perdu et embourbé dans les méandres de son passé. D'où venaient cette lumière et cette chaleur que lui déchiraient la peau ?
Ouvrant lentement ses yeux clos par une succession de petits clignements, la main devant son regard pour se protéger de la source de lumière, la jeune femme s'habituait lentement à la luminosité envirronante.
Un ton monochrome s'étendait à perte de vue, à sa gauche un rocher sur lequel traine un lezard immobile. Il la regardait, sa langue frétille et il fait rouler ses yeux. Tournant légèrement la tête sur le côté, ils s'observaient avant qu'elle ne tende la main dans sa direction. Effrayé, la bête s'enfuit à toute vitesse sur le sable, mais ce détail n'attisait pas la curiosité de la jeune femme. Ses regard s'était tourné vers ces cinqs morceaux de chair rattachés à une main, elle-même à un bras. Fascinée par le membre, elle l'étudia avantd de le toucher, s'étonnant presque de voir une deuxième et de ressentir le contact de ces deux membres. Caressant son avant-bras, elle se trouva douce et découvrit ainsi le reste de son corps, ventre plat, longues jambes fuselées aux muscles longs et fins, poitrine galbée et ferme, une longue chevelure brune, lui descendant jusqu’au cou, de petits pieds finement dessinés...
Qui était-elle ?
Soudain un mot sort de sa bouche, les lèvres fines. Shi .. ki..
Interloquée par sa propre voix, elle répéta le mot séparant bien les deux syllabes. La voix était douce, presque de soie.
La peau brûlée par les rayons sans pitié du soleil, elle se met à l'ombre du rocher, les bras enlaçant ses genoux repliés contre elle.



L'atmosphère était oppressante. Faible lumière à intervalles réguliers, dévoilant des murs nus à la couleur bleuetée et affreusement propres, presques asseptisés.
De chaque côté, des portes faites d'acier une petite ouverture à hauteur de visage. Ces même portes qui grinçaient à intervalles réguliers, succédé par les cris d'inconnus.
Une porte ouverte, la lampe du plafond se balançait dans grincement léger et régulier. L'éclairage qu'elle prodiguait laissait entrevoir un poster d'une femme à moitié dénudée, des outils posés sur une table. Une chaise renversée, et une jeune femme à ses côtés.
Instinctivement, elle porta ses doigts à ses paupières baissées pour en éloigner la substance qui l’aveuglait. Regardant ses mains, elle ne vit que du rouge…du rouge sang…ainsi qu’un couteau à la lame ensanglantée… Il était dans sa main droite et semblait y être incrusté tellement elle le serrait.
Regardant sur le sol, elle vit enfin le cadavre qui s’étalait sous elle… A califourchon sur l’homme au deuxième sourire, elle contemplait son œuvre, un sourire de complaisance sadique au visage…et elle rit…à gorge déployée, heureuse…



L'inconnu était dressé tel un roc devant elle. Shiki avait froid, l'ombre de l'homme la masquait des yeux sournois du soleil. Sa posture tranchait avec celle de la jeune femme. Il était droit, fier, le regard amusé.
Il portait des vêtements propres, assez confortable pour le voyage, solides et étrangement formels pour pouvoir se fondre dans la masse.
Il semblait être sur la pente descendante de son existance, la barbe mal rasée, les traits marqués par la vie.
Elle frissonna de peur lorqsu'il tendit une main vers elle, l'invitant à se lever.



Clignement de paupières, lumière brulante. Un bruit de roulettes à sa gauche. La vision trouble à cause de la lumière, elle voit un enfant, nu sur un lit d'hôpital. Un homme tout blanc le pousse.
Le bruit devint plus proche, elle tremble à son tour, c'est le sien qui se déplace. Son regard dirigé vers le haut, elle vit un autre homme en blouse blanche qui poussait son brancard. Le bruit d'une porte à double montants qui claque et le mouvement s'arrêta alors qu'on la redressait. Relevant la tête, elle traversa la pièce du regard, elle était entourée d'hommes et de femmes en blouses blanches. Sur la vitre derrière eux, elle vit une jeune fille, nue, le crâne rasé, attachée sur un lit à la position verticale. Qui est-ce ?

" Qu'est-ce qui s'passe ?! "

Un homme apparait alors, elle etait effrayée. Lui devenait rouge et la fustigeait de tous les noms qu'il connaissait. La gamine se tût, baissa la tête, les yeux fermés et crispés elle attendait quelque chose qui ne venait pas.

" Alors ? "

" Specimen intéressant, mais les tests psychiques révèlent des troubles qui pourraient nous faire faux bonds.. "

" Ce n'est rien. Allez-y. "

Trois hommes s'approchèrent alors, l'un portait un plateau sur lequel se trouvaient plusieurs seringues. Elle voulait crier mais se retint, la sanction serait pire sinon. Les yeux fermés, elle attendait que cela passe, de multiples pointes lui traversèrent la peau à plusieurs endroits..
L'esprit vaguabondant, elle ne remarqua pas que le lit avait reprit sa position horizontale. Puis le bruit de porte métallique qu'elle entendait souvent.



La chaleur du corps sur lequel Shiki était allongée l'aidait énormément à dormir. Depuis qu'ils avaient commencés à faire route ensemble, la jeune femme avait prit l'habitude de se blottir contre le corps nu du vagabond pour se protéger de la fraicheur du désert.
Le soleil se levait, et la chaleur de ses rayons matinaux réveillaient lentement les sens de leurs peaux. Ils se tenaient chaud mutuellement. Shiki appréciait le contact de l'homme, emmêlant ses jambes aux siennes, et croisant ses bras sur sa poitrine.
Lui se réveillait, toujours amusé par la nuit qu'ils avaient passé sur ce sable qui devenait de plus en plus chaud.

" Bien dormie ? "

Elle répondait d'un mouvement de tête par l'affirmative. En tournant la tête, elle vit l'autre homme, allongé juste à côté. Comme chaque nuit il avait dormi sur le côté de façon à contempler le corps de la jeune femme.
Elle se leva alors d'un bond, nue comme un vers mais absolument pas dérangée par cela, et partit un peu plus loin dans le désert.
Le second homme la rejoint, calmement. Il s'était déshabillé lui aussi et posa ses mains sur les hanches de la jeune femme. Elle se mit à frissoner avant de se retourner tendrement guidant la main de l'homme sur son corps. Shiki se mit alors à courir en direction de la forêt toute proche. Lui la suivait d'un pas rapide et frustré.

Arrivés en bordure de la forêt, ils se cachèrent derrière quelques arbres pour évaluer la situation. Les deux se jaugeaient avec amusement.
Raven se déplaça sans un bruit, tel un fauve pourchassant sa proie. Posant ses pieds sur la mousse humide pour ne faire aucun bruit, elle se trouva rapidement derrière celui qui avait osé lever la main sur sur elle.
En passant elle prit une sorte de lianne qui pendait le long d'un arbre et attendit le bon moment.
De quelques pas bien placés elle se jeta sur l'homme et le plaqua de tout son poids au sol. Ce dernier presque paralysé par la douleur des coups qu'ils s'étaient prit juste avant ne pouvait rien faire. A genoux sur son dos, elle passa la lianne autour du cou de sa victime et le serra de toutes ses forces, les yeux étincelants. Le souffle court, elle le regarda se débattre, essayant d’immiscer ses doigts entre le lien et sa trachée mais en vain. Le lacet mordait déjà la peau. Impitoyable, Shiki serrait toujours, le regardant mourir… et ce fut fini…
Assise sur ce pantin sans vie, elle réalisa qu’il ne s’agissait plus d’un de ses cauchemars… Elle venait vraiment de tuer… et cela ne l’émut pas plus que cela…Ce qui l’intriguait était tous les gestes qu’elle avait accompli sans même y réfléchir…comme si c’était dans ses gênes…Etait-ce sa façon de vivre avant ? Où avait-elle appris à tuer ?
Avec un haussement d’épaule, elle décida qu’elle s’en fichait…

Encore cette fichu lumière aveuglante qui embrasait ses yeux. Elle tripotait le Kunai entre ses doigts. Les paupières papillonnantes, elle arriva à se souvenir toutes les façons de l'utiliser en combat lorsqu'un reniflement méprisant se fit entendre derrière elle. Tournant la tête pour voir ce qu'il en était, elle tomba sur un homme à l'allure patibulaire qui la fixait avec un regard noir et plein de haine. Surprise, elle soutenait son regard, le sondant jusqu'au plus profond de son âme.

" Tu me regardes encore comme ça et je te dévisse la tête sale garce. "

Avant même la fin de la phrase, elle avait baissée la tête, rentrée dans ses épaules et louchant dangeuresement sur le kunai posé sur la table.
Les gestes liés à la paroles ne se firent pas attendre bien longtemps, une main plaqua son visage sur le bois de la table et la pointe du kunai vint se placer à quelques centimètres de ses yeux qu'elle ferma prise par la terreur.

" Tu te crois maline, hein ?! Mais je vais te rappeler les règles ma p'tite, ici c'est moi qui fait la loi. Et tu sais pourquoi ?! [ Il ramène son entre-jambe prêt du visage de la jeune fille ] Parcequ'ici c'est moi qui en a dans l'pantalon. Quand je te dis quelque chose, tu la fermes et tu executes. Pigé ? "

Shiki était terrorisée, elle s'efforçait de ne faire aucun mouvement pour ne pas énerver l'homme plus qu'il ne l'était déja. Les yeux fermés, elle sentait maintenant le kunai se promener sur son visage. A cet instant son coeur s'était arrêté de battre.
Réalisant que toute pression sur sa tête s'était évaporée, elle osa enfin respirer. Ouvrant lentement les yeux, elle fouilla ce que la position de sa tête lui offrait comme champ de vision du regard. Rien... Elle se redressa alors pour réaliser qu'elle était de nouveau seule dans la pièce, assise devant cette table en bois où sa vie aurait pu prendre fin il y a quelques instants.



Elle était assise dans la cellule qui lui servait de chambre, fixant le mur en face d'elle sans faire le moindre geste, même pas le plus petit sourcillement, lorque le bruit d'une porte métallique se fit à nouveau entendre.
Un homme entra, en blouse blanche. Une autre forme se dessinait derrière l'encadrure de la porte. Lui ...
Cette allure patibulaire qui la rassurait et lui apportait ses plus grands effrois à la fois. Elle allait retourner apprendre les différents arts shinobi, elle le pensa tout du moins.
L'homme à la blouse blanche lui demanda de s'approcher et de le suivre en silence. Shiki s'executa sans un mot.
Arrivée dans une autre pièce, une femme en blouse blanche l'acceuillit presque chaleuresement. Ce n'était pas la première fois qu'elle la voyait et celle-ci était toujours gentille avec elle. Elle la déshabilla entièrement et l'abandonna dans la pièce. Shiki en profita pour jeter un rapide coup d'oeil autour. La pièce était sombre, et à la fois claire, un grand miroir avait prit la place d'un mur.
Etonnée par l'image que lui renvoyait le miroir, Shiki s'approcha avec curiosité. C'était le première fois qu'elle se voyait. Elle découvrit une jeune femme, sortant de l'adolescence. Les seins formés, les hanches rondes, le visage fin, un petit nez droit, des lèvres fines et sensuelles, le crâne rasé et les yeux d'un bleu éclatant et étrangement entourés d'une auréole elle aussi bleue. C'était elle ça ?!
Elle n'eût pas le temps de répondre à sa propre question, que la porte s'ouvrait de nouveau libérant un homme, inconnu. Comme à son habitude, elle baissa les yeux et la tête pour ne pas éveiller les colères divines.
"Shi... ki ", ne sachant pas pourquoi elle avait spontanément répétée ce mot, alors que le bruit d'une braguette se fit entendre...



Shiki était assise, nue, chevauchant le corps inerte de l'homme. Son visage était crispé, trahissant la douleur qui avait dûe être la sienne durant ses derniers instants. Elle, contemplait son travail, un petit sourire aux lèvres.
Elle se sentait à présent fatiguée, même si le jour venait de se lever, elle avait déja envie de dormir.
Elle s'allongea donc par dessus le corps tiède de l'homme qu'elle venait de tuer.

Le soleil couchant, le vent et l'humidité de la forêt réveillaient petit à petit la jeune femme. Elle frissonna, pourquoi le corps de l'homme ne la réchauffait pas comme il en avait l'habitude ? Le froid pétrifiait son corps nu, et la faim lui provoquait de petites douleurs dans le ventre.
Regardant avec curiosité le cadavre, Shiki en tripotait tour à tour chaque partie. Pourquoi ne réagissait-il plus ?

" Shi... ki. C'est pas bien Shii ki. Pourquoi as-tu fait ça. "

" Shiki aime bien jouer avec le monsieur, mais le monsieur n'a pas l'air d'aimer le nouveau jeu de Shiki. "

" Ce n'est pas un jeu Shiki, tu l'as tué ! "

La conversation dura ainsi un moment, la jeune femme se parlait à elle-même, délibérant sur la légitimité ou non de ce crime. Mais plus elle parlait, et plus le corps lui donnait envie.
Alors que la forêt s'endormait lentement, la jeune femme se concentra pour former une lame invisible à l'extremité de sa main, et commença à débiter le mort... comme les hommes de son ancienne maison lui avait montré sur un lapin. Ses deux personnalités étaient toujours en conversation.

" C'est mal Shiki ! Il ne faut pas faire ça au mort. "

" Shiki a faim, et Shiki veut manger ! "

" Oui tu as raison, on a faim. Je me demande quel goût il pourrait bien avoir... "

" Peut-être le foût du lapin. Shiki aime bien le lapin. "

Une fois le corps en plein de petits morceaux, la jeune femme débuta son repas. Se léchant les doigts pleins de sang, elle vit que plusieurs personnes s'étaient approchées, les yeux hagards. Et Shiki qui soutenait leurs regards ne sachant absolument pas en quo son acte était si terrifiant...

Ho oui ! Encore une schyzo, bienvenue chez les méchants j'te mets les accés tout ça tout ça.

Heu.....si le chef le dit.....alors Bienvenue.........mais on est pas les méchants nous.....