[Mission rang C] Nataï, ville du granite

[Pardonnez-moi, mais j'ai prit l'initiative de finir cette mission. Tout le monde en a marre, et la dernière fois que j'ai demandé à un admin de la reprendre en main, tous les posts qu'on avait fait avec lui ont été supprimés. De plus, j'estime qu'on en a suffisemment bavés pendant cette mission pour qu'elle puisse s'arrêter là. J'avais reçu un mp de Bunshichi comme quoi elle n'allait plus durer bien longtemps de tout façon.
Merci de votre compréhension.]

"Tu cherches le vieux marchand ? Va voir derrière le grand chêne à la sortie du village, tu le trouveras ! Mais n'oublis pas ta pelle, t'en aurras besoin si tu veux le voir... Hahaha !
Tu crois vraiment que tu me fais peur ? Ce gros tas de muscles n'est qu'assomé, il se relèvera bientôt et là, ça sera finit pour vous !"

Hors de lui, Kuma n'aurait pas hésité à approfondir son idée d'éborgner le barman si son subconscient ne lui avait pas conseillé de limiter l'effusion de sang au maximum. Cet homme était têtu: il savait ce qui l'attendait, et pourtant, il n'avait pas hésité à attiser son insolence. D'autre part, il avait tué Kôji. C'en était trop.
Le chuunin serra encore plus fort le barman avec son bras comme pour renforcer son emprise sur lui, et posa avec délicatesse la pointe de son kunai sur le blanc de l'oeil droit de son otage, qui d'un coup retint son souffle, en même temps que l'expression moqueuse disparaissait de son visage. Cette méthode s'avérait être plutôt convaincante...

"T'as pas l'air d'avoir bien compri. Je vais te faire passer la minute la plus douloureuse de ta misérable vie. En es-tu conscient, ou pas?"

Le tavernier ne répondit pas cette fois-ci. Il continuait de se tenir droit, avec la pointe de l'arme posée sur son oeil qui commençait à s'imbiber de larmes.

"T'en es conscient ou pas??" Demanda-t-il à nouveau en frappant du pied.

Toujours pas de réponse.

"Tant pis pour toi..."

Kuma prit une profonde inspiration, et éloigna son kunai pour faire mine de l'envoyer dans l'oeil de l'aubergiste pour de bon. Il aurait aimé ne pas en arriver là, mais c'était sans doute aussi le cas de l'otage...

"Non, non non non non! J'vais parler, j'vais parler..."

Le soulagement fut bilatéral. Kuma baissa son arme, heureux de ne pas avoir eu à faire la plus grosse faute de sa vie, et dit simplement:

"Je t'écoute."

Kenjin et Keiko tendirent leurs oreilles; Keiko toujours veillant sur barman junior, et Kenjin sur le dinosaure étalé au sol.

"Ce marchand aux cheveux blancs venait d'Iwa... c'est Rôni qui l'a rôdé en premier, dit-il en montranr son fils du regard. Il avait cette caisse avec lui, et Rôni avait réussi à apprendre en épiant sa conversation avec un client qu'il s'agissait là de pierres précieuses. Il se trouvait justement que l'auberge était endettée, et cet homme n'était pas accompagné. C'était une proie parfaite.
On a enterré ce marchand en pensant que sa disparition passerait innaprçue, mais visiblement, Kusaru est tellement radine qu'elle en est venue à envoyer des déchets comme vous pour venir chercher ses pierres précieuses. C'est pathétique..."

"Où sont-ils?" coupa sèchement Kuma.

Mais le barman s'arrêta de parler, et son sourire narquois refit surface. Des bruits de pas successifs se faisaient entendre du côté de la grande salle de l'Auberge...
La porte reliant la pièce principale et l'arrière-salle où ils se trouvaient s'ouvrit brusquement sous l'effet d'un coup de pied d'un gendarme. Il y en avait six au total, et tous étaient vêtus d'un uniforme brun et armés d'un Katana.

[Agent 1]"Ohla ! Que personne ne bouge ! Lâchez ces hommes et dites-moi se qu'il se passe ici ! On nous a signalé du grabuge, j'exige des explications !"

Kuma recula de quelques pas en lâchant son kunai. Keiko se vit contrainte de faire de même, et le pauvre Kenjin n'avait pas tellement le choix non plus. Trois policiers pointèrent leur lame vers chacun des shinobis, pendant que le barman commençait à avancer ses arguments issus de son imagination malfaisante:

"Ces jeunes gens nous ont attaqués pour nous voler et nous torturer !..."

[agent 2]"Voyez-vous ça!" Dit alors celui qui pointait son Katana vers l'obèse du groupe. Mais Kuma avait l'air confiant.

"Avant de nous envoyer au bûcher, c'est pas trop demander de vous donner notre version de l'histoire?"

[Agent 2]"Abrège."

"Ce barman est l'assassin du vieil homme qui est mort il y a moins d'un quart d'heure. Mais ce n'est pas tout: il a aussi tué un marchand d'objets précieux il y a cinq jours pour lui dérober sa marchandise."

[Agent 2]"Tu t'en tireras pas comme ça, morveux. Je veux des preuves."

"Selon cet homme, le marchand serait enterré à la sortie du village, sous le vieux chêne. D'une.
De deux, avant de tirer des conclusions hâtives sur notre présence et me donner un surnom pareil, je vous proposerais de tirer le tapis sur lequel nous posons tous les pieds et d'ouvrir la trappe qui se trouve en dessous. Je suis quasiment certain que les diamands dont nous parlons s'y trouvent."

Absolument tout le monde dans la salle était abasourdi par les mots qui venaient de résonner dans cette petite salle. En effet, quand Kuma avait frappé du pied la minute précédente, il avait cru sentir quelque chose de creux sous le plancher. Et une cave était le meilleur moyen de cacher des objets de valeur... C'était risqué de sa part d'avancer un tel axiome, mais il fut récompensé.
Quand les policiers tirèrent le tapis, il y avait effectivement une trappe. Et alors que le tavernier et son fils devenaient tout rouges, Kuma rayonnait. Mais rien n'était encore gagné.
Une paire d'officier ouvrit la trappe et descendirent dans ses ténèbres tandis que l'officier qui tenait Kuma en otage vidait sa saccoche ninja et ordonnait à ses deux camarades de faire de même avec Ken et Kei.

Kuma vit les senbons et les shurikens tomber de sa saccoche.

[agent 2]"Qu'est-ce qui te fait sourire?"

"Ce qui me fait sourire, monsieur l'agent, c'est qu'à l'heure qu'il est vous avez encore des soupçons quant à notre part d'implication dans cette affaire, vous pensez encore que les intrus que nous sommes avons assassinés de sang froid le vieil homme, et que ce que je vous ai raconté n'est que pur mensonge. Vous me prenez pour un assassin.
Je n'ai pas acheté les armes qui sont à vos pieds. C'est un homme qui me les a offert en récompense d'avoir nettoyé son jardin. Vous savez à qui elles appartenaient? A ceux qui ont assassiné son jardinier. Je n'ai pas osé refuser son présent de peur de le vexer, mais j'ai toujours considéré ces armes comme un symbole de la violence gratuite.
Si vous me croyez encore coupable, je vous les offre de bon coeur. Ainsi, quand je serais jugé, j'aurais laissé tout le côté belliqueux de ma vie de Shinobi derrière moi, et je mourrerais en prison l'esprit tranquille."

L'agent n'écouta qu'à moitié Kuma. Il ne prit même pas la peine de ramasser les armes. Il se dirigea vers la trappe, et cria à ses camarades:

[agent 2]"Vous trouvez ces diamands?"

[agent 3]"Oh, il n'y a pas que des diamands! Si un inspecteur passait par ici, il ferait un malheur. Y'a un tas d'objets qui valent cent fois le prix de mon alliance!"

Un des officiers qui ne s'était pas encore fait remarqué se tourna vers le barman. Son regard était neutre.

[agent 4]"Que vous ayez dérobé ses diamands ou pas, vous êtes mal barré. Alors facilitez-nous la tâche. La caisse de cet homme se trouve-t-elle ici?"

"Non." Répondit le tavernier avec provocation.

A ce moment-là, l'officier prit le manche de son sabre et donna un grand coup sur la tête du barman qui s'évanouit instantanément. Devant les regards étonnés des shinobis, il reprit.

[agent 4]"Je sais reconnaître un menteur quand j'en vois un. Alors ne venez pas nous dire des choses du genre "vous nous croyez encore coupable?". On se contre-fous de vos commentaires.
Ces hommes seront jugés en conséquence, mais on n'en a pas encore finit avec vous trois.
Noki, Raido, Shogu: menez-les au poste. Mariko-sama s'occupera d'eux."

Kuma ne savait plus trop qui il fallait croire. Tout ce qu'il savait, c'était que l'affaire était sur le point d'être close. Lui et ses coéquipiers furenr menotés et emmenés dans le Sud de la ville.

_____

Poste de police

Cela faisait maintenant une heure que Keiko, Kenjin et Kuma attendaient dans une cellule, en parlant de choses et d'autres (en particulier de cette ville horrible où ils ne remettraient plus les pieds avant un bail). Un jeune femme aux cheveux noir jeais vêtue de manière prestigieuse vint enfin leur ouvrir et leur elever leur menotes.

"Bonjour. Je suis Mariko Daishime, chef des forces de police de Nataï. Désolé de tout ce bazar.
On a analysé votre ordre de mission. Ayant eu quelques relations avec Kusaru-sama par le passé, je suis en droit d'affirmer que ce n'est pas un leurre. Et puis c'est tout à fait son genre d'envoyer une équipe complète de shinobis s'occuper de cette affaire.
Mes hommes ont finit par retrouver la caisse de diamands correspondant à la description fournie par votre document. On peut vous assurer qu'elle sera remise à destination, et nous nous chargerons de payer quelques frais au marchand qui les avait commandé pour nous excuser de l'attente.
Pour votre part, je suppose qu'on peut considérer votre mission comme réussie. La mort de M. Kôji et de M. Sam n'est pas votre affaire, vous avez terminé votre travail ici.
Toutefois, il se fait tard. En guise d'excuse, on vous offre une nuit à l'auberge."

Les trois Shinobis s'inclinèrent. Tout était enfin terminé. Cette Mariko arrivait comme un ange purificateur qui leur disait ce qu'ils voulaient tous trois entendre. Elle leur rendit leur équipement et un message pour la Tsuchikage rédigé par ses soins.

Ils furent conduits à l'auberge des trois kunais même s'ils n'avaient pas spécialement envie d'y revenir. Mais ils durent admettre que les lits étaient confortables. Comme l'avait dit Mariko, il se faisait tard, et nos trois amis avaient un long chemin à faire pour rentrer jusqu'à Iwa le lendemain.

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