Promenade dans le village

Après un long moment cloîtré chez lui à jouer aux échecs contre son clone, il finit par déclarer matche nulle, à quoi doit -on s'attendre en se battant contre soit même. Il se leva pendant que son clone disparaissait en fumé et quitta la petite pièce qui lui servait de demeure pour voire un après midi ensoleillé, des gens qui vont par ci et là traînant chacun leur fardeau du quotidien. Le jeune shinobi, d'une démarche lente et les mains dans les poche explora la ville un petit plus précisément. Marchant de ruelle en ruelle, examinant les gens, leur habitudes, mais il se souvint de ce qu'il l'avait le plus marqué dans le mode de vie des gens ici, ils semblaient tous faire ce qu'ils font parce qu'ils en ont envis. Mitsuhide finit par s'arrêter pour demander son chemin vers un bar, il suivit une route plus ou moins achalandé mais finit par ce perdre à nouveau, il continua sa route sans demander, se disant que cet foie il devra trouver le bar de lui même.

*Voyons voire J'ai emprunté cet route.....Mais j'ai pas encore trouvé....kso...C'est toujours la merde trouver un endroit dans un village don on vient d'arriver.*

Plus il marchait, plus il se sentait fatigué de tourné en rond comme un abrutis. Il chercha un endroit tranquille. Il trouva alors un endroit à l'ombre et décida de s'y assoupir un moment le temps de se remémorer des indications. Il s'asseya contre le mure le bandeau de shinobi sur les yeux et s'endormit d'un sommeil léger, le vacarme ambiant ne semblait qu'un écho d'un autre monde.

Elle était partie, il y a longtemps. Bien trop longtemps pour que quiconque se souvienne d’elle. Cela avait été ce qu’elle avait de mieux à faire car peu de choses la rattachaient à ce village que fut le camp des déserteurs. Shiki pensait être capable de retrouver sa moitié en restant seule, revenir à ses origines, revivre les mêmes sensations, mais rien n’y fit, elle était restée toujours aussi seule, et pourtant accompagnée.
Nul ne sait pour quelle fichue raison ses pas l’entrainèrent de nouveau en direction dudit village, mais elle accomplit son destin. Longtemps, elle marcha. De temps en temps, elle pleura. Rarement, elle renonça.
Mais le lieu était devenu désert, plus une âme vivante dans un pays qui fut le sien durant de longs mois. Que s’était-il passé ? Personne ne semblait être en mesure de lui raconter quoique ce soit. Néanmoins, elle trouva grâce à une intervention divine le chemin qui la mènerait vers le nouveau refuge nukenin.

Drapée de même immense imperméable noir que celui qu’elle avait toujours porté, Shiki déambulait gracieusement dans la forêt. Un lieu qu’elle apprit à connaitre à force d’y patauger à longueur de journée. La mer n’était pas loin, l’odeur le lui rappelait, et cette fraicheur. Un délice qui léchait constamment son visage, elle marchait les yeux clos, devinant où ses pas devaient se poser, profitant de la brise venue du large. Il était temps pour elle de trouver un endroit pour se poser.

Il était assit là. A quelques mètres seulement, une proie facile car endormie. Et la faim tiraillait le ventre de la jeune femme de façon grotesque mais tellement réelle qu’elle n’était plus guidée que par ses instincts. N’eut-elle jamais été guidée par autre chose que cela en réalité ?
Probablement jamais.
Sautant de branches en branches, Shiki s’approcha de sa proie, silencieusement. Elle s’approchait, plus que quelques mètres. Le cuir noir masquait ses prises et ses appuis, le bleu de ses yeux s’étirait sous la concentration, et sa langue parcourait ses lèvres avec délice. Un met succulent.
En un instant, Shiki bondit alors que le corbeau fut littéralement planté dans l’arbre par une force invisible. Le sang coulait lamentablement contre l’écorce et les plumes de la bête tel un spectacle désolant qui ne déplut pas à la jeune femme.

Hahaha ! Haha ! Hahaha.

Elle était devenue hystérique à la vue du cadavre dont ses dents croqueraient bientôt la chair.
Sa position lui procurait un agréable sentiment macabre, il venait de crever le bec ouvert, la tête légèrement penchée sur le côté. Un tableau stupéfiant ! Un plaisir inouïe.

Il était assit là. Adossé contre le mur, une proie facile car apparemment endormie. La faim ne tiraillait plus son ventre, mais le plaisir oui. Cela faisait longtemps que la mort ne l’avait pas côtoyé de si près. Ses lèvres passèrent lentement sur ses lèvres, l’esprit plein d’extases, Shiki s’approcha lentement à l’image du félin qui sauterait sur une malheureuse gazelle. Shiki en bavait presque de plaisir, un large sourire sur les lèvres que son pouce caressa longuement. Elle partirait du bassin pour remonter jusqu’au thorax, le foie était une bonne prise, quelqu’un le lui avait enseigné, qui était-ce ?
Ah oui, son dernier met à chair humaine. Les gens la traitèrent comme un monstre. Accusations auxquelles Shiki répondit par une mine hébétée et pleine d’incompréhension. Quoi de plus naturel que de suivre un conseil sur la personne qui vous le donne ?
Elle ricana.

Un saut, non. Une voix. Shiki se trouva figée. Ce n’était pas une voix mais cette voix. Elle était là, apparue brièvement, la rappelant à l’ordre comme à son habitude. L’expression hagarde, Shiki se trouva mystifiée par ses propres pensées. Que pouvait-elle faire ?
Le plaisir ou la raison ? Non. Un plaisir ponctuel ou celui de toute une vie ? Ce fut la bonne question.

Un saut, un coup de vent.
Du bout du doigt, Shiki appuya sur l’épaule du garçon endormi. Elle se tenait accroupie devant lui, son corbeau ouvert dans une main rougie par le sang, ce même sang provenant de la faune assassinée que l’on retrouvait sur ses lèvres et le coin de sa bouche.

Tout est sombre, un néant un vide, rien de super patronnant, comme d'habitude. Il resta là, planté là comme un abrutis se vide semblant attendre la suite. Il lui vint l'idée de marcher, pourquoi? parce qu'il en a envis, c'est tout aussi simple que ça. Plus le jeune shinobi marchait plus il se disait que tout ceci n'a aucun sens, pourquoi avancer dans le vide, il se passe rien et connaissant son cerveau il sait très bien que c'est pas sur le point de s'y passer un truc fameux. Sans savoirs pourquoi il ouvrit une porte le menant vers Kumo.

*Tient.....Ça c'est original.....*

Au milieu d'une plaine seule, même pas de faunes, même pas d'oiseau rien ni personne. Quand il essait d'interpeller quelqu'un rien, aucun son, il se mit alors à courire du plus vite et le plus longtemps qu'il put, quand au bout de l'horizon une ombre arriva vers lui, lentement, sans se presser, traînant un sac il s'arrêta à coté de Mitsuhide, un vieil homme, semblant gâteux plutôt laid du sang sur ses habits pauvre.

"Aujourd'hui tu as de la chance....Je t'offre trois tête pour le prix d'une."

Quand il regarda dans le sac, il vit ceux qui avaient tuer ses compagnon. Il regarda l'homme d'un air nonchalant et répondit:

"Sans façon... Merci quand même."

"Tant pis c'est une offre qui ne repassera pas deux foies."

Mitsuhide haussa des épaules et s'en alla au loin d'un pas lent, presque somnolant. Soudain il sentit une pression sur son épaule, rien de bien violent mais assé pour qu'il revienne à l'ombre de son bandeau qui cachait ses yeux. À nouveau il sentait le vent et une odeur des plus étrange. Il sentait que quelqu'un se tenait là, très près il pouvait même sentire sa respiration. Lentement il le va son bandeau avec son index et resta figé, ce qu'il voyait était plus top étrange, une femme tenant un animal mort dans sa main et un autre morceau dans sa bouche. Là il fut très surpris, mais la seule pensé qui lui vint en tête fut.

*Ça c'est TRÈS original.....*

Finalement des mots sortirent de sa bouche:

"Yo..."

Bien sur cet cène était pas très rassurante et Mitsuhide fait un effort considérable pour ne pas changer son visage terne et mollasson habituel.

Ah il était enfin réveillé. Il tomba sur le visage de Shiki, impassible malgré le sourire affiché qui ne semblait pas pouvoir bouger ne serait-ce que de quelques millimètres. Shiki ressemblait à cet instant plus à une statue qu’à un être. Car il y a des choses sur cette Terre qui ne sont…

Pas humains.

Elle resta ainsi quelques instants au-dessus du garçon. Toujours figée, avant d’effectuer un unique mouvement. Le bras auquel la main dont le doigt toucha le garçon précédemment bougea pour s’appuyer contre le genou replié de la jeune femme. De cette façon, son corps restait pratiquement le même, si ce n’est que sa tête reposait contre la paume de sa main. Légèrement penchée, affichant toujours le même sourire qui fut brièvement brisé le temps que ses lèvres articulent un simple,

Yo.

Puis Shiki reprit le même visage joyeux mais impassible, totalement illisible et dont l’expression était dénuée de sens dans cette situation. La jeune femme semblait en fait comme déconnectée du monde. Quelqu’un avait appuyé sur le bouton off. Bien sûr, le garçon ne pouvait se relever sans largement bousculer la jeune femme, mais qui oserait casser une si jolie statue ?

Mitsuhide tentait de comprendre le manège de la femme, elle restait là sans bouger, tel une statue, il resta assit sans bouger tentant de comprendre la signification du sourire, mais rien. Aucune réponse, le visage ne montrait aucune émotions, il était tiraillé entre la méfiance et la confiance, un sourire énigmatique, est-elle au moins vivante? Un tableau aux milles énigmes don Mitsuhide jeta l'éponge pour tenter de discerner ce qui s'y passait. Sans savoirs pourquoi il lui rendit le sourire, mais du au col de sa cape, on ne voyait que les yeux du jeune shinobi. Il resta ainsi à observer la statue, devant lui, bien qu'il n'y comprenait rien et que ce ne serais pas un réel problème de se levé il resta par terre.

*Bon je vais pas m'éterniser ici je sent que je vais devenir la terre si je reste là à la contempler.*

Il réfléchit à ce qu'il allait dire, car cet foie il est tombé sur un bloque de glace. Replaçant son bandeau correctement,

"Je peut vous aider en quoi que ce soit?"

*Merde qu'est-ce que je raconte on dirait que c'est moi qui a besoin d'aide*

Intérieurement, Shiki s’amusait de voir le garçon ainsi. Un peu perdu malgré ses airs nonchalants. Elle ne bougeait pas, et lui non plus ne semblait pas affecté par cette rigidité ambiante. Un merveilleux tableau s’il en était un.
Elle l’écouta, assimilant chaque mot, non. En fait elle n’écouta rien du tout, chaque syllabe était entrée par une oreille et ressortie par l’autre. Sa tête était vide, vide de l’extérieur. Elle attendait, elle n’attendait qu’une unique voix, celle de Shiki. Elle reparlerait, il le fallait, elle allait le faire, quoiqu’il arrive, un jour ou l’autre. Il suffisait d’attendre. Ils avaient tout leur temps en fait.
Shiki s’était exprimée lorsque Shiki eut une nouvelle pulsion assassine à la vue du garçon assoupi. Peut-être était-ce cela qu’il fallait, des pulsions malsaines, des gestes contre l’étiquette que Shiki n’approuverait pas.

Le bruit du cadavre de l’oiseau résonna dans le microcosme formé par les deux êtres. D’un mouvement de la tête reposant toujours dans sa main, Shiki répondit d’un non éloigné et perdu dans sa béatitude. La main qui maintenait l’animal s’élevait peu à peu. Suffisamment lentement pour que l’on puisse admirer la marre sanguinolente qui glissait le long de ses longs doigts fins.
Tout aussi dénuée de sentiments si ce n’est le même sourire idiot, Shiki approcha les doigts du visage du garçon. S’il ne faisait rien, elle en parcourrait chaque courbe, soulignant chaque détail de l’hémoglobine animale avec la tendresse d’une mère pour son enfant qu’elle aurait tout juste noyé.
Le simple geste de la passion.

Au moment ou son doigt se posa sur son visage un de ses mains, dissimulé dans sa cape, se posa sur ses fumigènes, pourquoi pas des kunais? Il en savait rien, c'était un réflexe qui lui est venu comme ça, sans réfléchir, comme une respiration. Qu'est-ce qu'elle voulait, plu-top la question est qui elle est? Elle s'arrête comme ça devant les gens et leur caresse le visage au hasard ou est-ce simplement un coup du destin. Ne croyant pas aux hasards ou au coïncidences, les hypothèses s'effacèrent une à une. Il la laissa le toucher, de toute façon ses réflexes sont prêts à agir pour lui. Elle souriait encore mais toujours du même sourire impassible ne laissant découvrir aucune émotion.

*Je le sent pas mais pas du tout ce coup là.*

Malgré ce qui lui trottait en tête il la regarda encore droit dans les yeux du même et ennuyant regard, la main sur la fumigène prêt à intervenir si les fantaisies de l'étrangère deviennent plus insolites.

Il gigotait, elle le sentait, sous son espèce de longue cape, ce garçon était en train de remuer. Que pouvait-il arriver de mieux que de tomber sur une personne qui prend plaisir à ce que vous lui faites. Sur sa lancée, Shiki continua à parcourir les courbes du visage de cet inconnu du bout des doigts, la bouche, le nez, les pommettes, les yeux, la mâchoire, puis un lobe d’oreille, son contour, avant de revenir sur le visage en lui-même.
A mesure qu’elle redessinait le visage du jeune femme qui restait assis là, le même sourire impassible de la jeune femme se rapprochait un peu plus. D’une cinquantaine de centimètres, leurs visages n’était plus espacés que d’une vingtaine, mais elle ne réagissait toujours pas.
Le manège dura longtemps, très longtemps sans que Shiki ne semble s’ennuyer une seule seconde, mais Shiki ne s’exprima toujours pas non plus. Eteinte, elle bouillonnait néanmoins intérieurement. Se demandant pourquoi Shiki ne revenait pas comme elle l’avait fait quelques minutes plus tôt, que fallait-il faire ?
Une question sans réponse.
L’atmosphère se fit peu à peu somnolente, rien ne se passait si ce n’est les doigts de la jeune femme sur la peau du garçon, et même la nature semblait à l’unisson avec la scène puisque rien ne venait gâcher le silence dans lequel ils étaient plongés. Le silence, l’immobilité, le néant.

Puis d’un coup, sans même un mouvement de sourcil pour prévenir, sans même que sa poitrine ne se soit gonflée plus que d’habitude, le visage de Shiki se déforma, un visage haineux, plein de rage, la bouche grande ouverte montrant les crocs, des yeux presque injectés de sang, son dos s’était arqué et sa poitrine gonflée.
Shiki s’était mise à hurler devant le visage de l’inconnu. Un hurlement presque primaire et totalement imprévisible à vous déchirer les tympans.
Puis ce hurlement se transforma en un rire qui aboutit sur un ricanement d’outre-tombe alors que ses doigts ne parcouraient plus le visage du garçon, mais sa main était posée entre son cou et son épaule, de façon à se maintenir en place malgré les spasmes de son corps dû à ce ricanement grotesque, presque auto-dérisoire. Le ricannement du tueur avant de découper sa victime, un rire dément que son propriétaire.

Ses yeux s'écarquillèrent au changement subite d'attitude de la jeune femme. Après être habitué à ce changement d'attitude il reprit son air nonchalant essayant de trouver un moyen de se sortir de cet galère, car oui, il s'agit d'une galère atroce. Elle avait rapproché son visage et riait, d'un rire tdoutre tombe, un rire à glacer le sang d'un vivant dans ses veines, une rire invoqué d'une âme en colère et démente. La main de la démente entre son épaule et son cou ne lui laissa pas beaucoup d'option, donc il concocta un stratagème don seul un esprit aussi tordu est capable. Il sortit sa fumigène et la tint entre ses mains, en exécutant une série de taos.

*Magen kokoni Harazu non jutsu.*

Tentant de dissimuler la vapeur de chakra produit, il resserra les rebords de sa cape et une foie le tout dissipé, il ressortit une menthe du dessous de sa cape.

*Une menthe?! Kso j'aurai pu trouver mieux quand même......Ha et puis j'vais tenter le tout pou le tout.*

Alors armée de son sourire le plus niais il tendit la menthe vers la jeune femme en plein crise de délire.

"Une petite menthe?"

*Tout mes espoirs dans une stupide menthe..*

Les yeux de Shiki roulèrent dans leurs orbites, les pupilles dirigées vers l’offrande que le garçon tenait dans sa main. La jeune femme mit un instant avant de réaliser ce que cela pouvait être. Une menthe ? Un bonbon ?
Jamais elle n’avait goûté ce genre de choses, et l’opportunité était si tentante…
La main posée sur l’épaule de son acolyte quitta la chair pour descendre le long de sa cape, lentement, très lentement, glissant le long de sa main, puis de ses doigts comme si Shiki découvrait pour la première le contact de la peau autre que la sienne. Ses longs doigts fins se saisirent finalement de la sucrerie, entre le pouce et l’index avant de le ramener vers ses lèvres.
C’est à cet instant que son sourire se dissipa, les yeux tournant de nouveau vers ceux du garçon. Il aurait alors très bien pu imaginer que les choses empiraient pour lui car même si le précédent sourire avait tout de faux, cela valait peut-être mieux que pas de sourire du tout.
Mais au bout de quelques secondes, la menthe faisant lentement effet sur le palais de la jeune femme, un nouveau sourire se forma, beaucoup plus vrai celui-là, un sourire presque affectueux appuyé par l’ouverture croissante des yeux de la folle désertrice.
Le regard de la nouveauté et de la découverte.

Étonné de la réaction il sortit une autre menthe de sous sa cape. Pas d'explosion de fumée, absolument rien. Alors l'évidence lui vint alors, il s'est trompé de menthe il lui a donné la menthe qu'il allait mangé lui même en cas d'hésitation mais il a garder celle qui est supposé d'exploser en fumée pour lui donner une chance de fuire à toute jambes, faut croire que c'est pas son jour de chance, quoi faire? Il n'a pas vraiment de plan de rechange. Elle semble s'être calmée en tout cas, ça c'est déjà un bon point pour sa cause. Par le regard, Mitsuhide en déduit qu'elle n'avait pas du manger de ce genre de truc bien souvent. Il se dépêcha alors à ranger la menthe qui en fait était une grenade fumigène dans sa sacoche à fumigène.

*Vaut mieux pas qu'elle sache que j'ai essayer de la piéger sinon je suis foutu.*

Mitsuhide prit alors un sourire avec une nuance de soulagement. Ou tout ça était-il un truc pour le mettre en confiance comme toutaleur et lui faire un autre truc du genre. Pour le moment son intuition lui disait qu'il n'avait aucune raison de paniquer.

"Je peut connaître ton nom?" Dit-il d'un ton de voie qui laissait trahir aucune émotion.

Satisfaite de son cadeau, Shiki se laissa tomber sur les fesses. Assise sur les jambes du garçon, les jambes repliées de part et d’autre de celle de Mitsuhide. Elle s’installait tranquillement, prenant ses aises sans réellement se soucier du confort de son fauteuil improvisé. Son immense imperméable noir gisait étendu sur les pieds de sa nouvelle rencontre, trainant ensuite sur le sol. Elle, gardait les mains posées sur ses propres cuisses, le dos bien droit.
Elle ne semblait plus nullement tracassée, au contraire l’on pourrait dire qu’elle paraissait mieux qu’auparavant. Comme si la fraicheur et la douceur de la menthe avait réussi à dompter la bête.
Finalement la jeune femme resta ainsi, sans prononcer mots, la tête légèrement penchée sur le côté gauche et toisant les yeux du garçon. Les petits mouvements de mâchoire trahissaient le fait que la pastille se trouvait toujours sur les lèvres et qu’elle en appréciait chaque instant.
Peut-être deux ou trois minutes après avoir posé sa question, de longues minutes de silence à contempler la jeune femme faire son œuvre comme une pièce d’art vivante et surréaliste, sa mâchoire se figea, sa tête se redressa, et son visage prit une expression perplexe.

Shi… ki.

Les deux syllabes avaient été prononcées lentement, une petite pause entre chaque. La voix était à la fois douce et pourtant teigneuse. Pas désagréable mais tout de même dérangeante. D’un coup, l’étrange chose qu’elle fut auparavant semblait avoir disparu pour laisser place à un agneau inoffensif et sans défenses.

Le poids qu'exerce la jeune femme sur ses jambes, fait en sorte que Mitsuhide ne sent plus ses pieds, ce qui est pas un si grand tord. Le sourire de Shiki semblait moins froid et plus vrais, ce qui rassura Mitsuhide, qui émit presque l'hypothèse tout ceci c'est pour qu'il soit moins sur ses gardes comme tout aleur. Il aimait beaucoup mieux cet ambiance plustop que cel tendu de tout aleure. Le jeune shinobi remarqua aussi qu'elle et loin d'être une grande bavarde, et pour que Mitsuhide le remarque ça doit être très flagrant, car depuis qu'il la vue elle n'a dit que deux mots courts. Cela ne déplaisa pas vraiment Mitsuhide, car si il se remémore le sale gosse qu'il a rencontré à Kumo et qui lui a volé ses 200 ryos, un mal de tête lui vient instantanément.

*Shiki...voila bien une singulière personne.....*

"Dit, comment tu es atterrit ici?"

*Tant qu'a être là a rien faire aussi bien engager la conversation.*

En attendant la réponse il s'adossa un peut plus confortablement contre le mure ou il dormit quelques seconde plutôt.

Atterrir ici ? Atterrir ici ?!
Une blague, oui sûrement cela. Question idiote cherche réponse idiote pour sortir se promener entre amis.

Comme une fleur.

La voix était fluette, douce, il semblait qu’à fois que ses lèvres s’ouvraient pour laisser passer un courant d’air chaud, la tonalité de cette dernière était différente. Shiki s’amusait intérieurement de la bêtise dont faisait preuve Mitsuhide. Elle cherchait à comprendre le mécanisme intellectuel qu’était son cerveau pour deviner ce qu’il ferait ensuite, et surtout comprendre pourquoi quelqu’un pouvait sembler aussi naïf. Un adjectif que la jeune femme connaissait bien puisque l’un de ses passe-temps préféré était d’en jouer.
Puis elle stoppa de nouveau net. Un geste lent, juste un. Un bras qui parcourait ses propres formes le long du tissu de ses vêtements jusqu’à atteindre le sol. Ses doigts se déplièrent l’un après l’autre et saisirent le corps inanimé de l’animal qui venait d’être délaissé. Lentement, toujours à la même vitesse régulière, Shiki le plaça près du visage du garçon, comme un cadeau, ou plutôt une offrande.
Un mouvement d’épaule, un sourire, petit geste du bras, tout incitait son interlocuteur à croquer dedans et rassasier sa faim au plus vite. Et ce ne fut pas le sang qui coulait le long du manteau de la jeune femme qui signalerait le contraire.
Qui refuserait un si beau cadeau ?

Comme une fleure? Comme une fleur?! Ça veut dire quoi? Mitsuhide prit un moment à formuler une hypothèse, vut que la naissance d'une fleure ce fait connement par hasard il en déduit que c'était sa manière énigmatique de dire par hasard. Une foie ce mystère résolu il regarda Shiki un moment alors qu'elle s'apprête à lui rendre la pareil pour la menthe. C'est alors que devant son visage surgit un oiseau mort don elle semble déjà avoir commencer son repas, finalement il se dit que c'est peut être pas une bonne chose qui ce soit gouré de menthe. Il va devoir trouver une échappatoire, car le truc qui se trouvait devant lui était tout sauf invitante. C'est alors que lui vint une idée de génie, bha génie c'est vite dit, dans cet situation toute les idée sont a prendre.

"Heu...."

Écarte sa tête et sort tout ses talents de comédiens pour la cène suivante.

"Mais qu'est-ce qu'il fait tout nue?!"

Si elle se retourne il en arrache un morceau et la planque dans le première endroit qu'il voit.

Shiki substitua une l’oiseau à son visage. Une nouvelle fois les deux shinobis étaient face à face, leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Ce genre de comportement n’était pas ce qu’elle affectionnait le plus, au contraire, c’était le genre d’attentions qui lui hérissait le poil. Mais il fallait qu’elle se contienne, rester calme, quoi qu’il arrive. Plus facile à dire qu’à faire.
Tournant légèrement la tête pour afficher son visage de biais par rapport à celui du garçon, la jeune femme haussa un sourcil perplexe et incompris avant de prendre une profonde inspiration excédée.
L’animal mort reposait à nouveau sur le sol, ainsi, elle put s’aider de ses mains pour s’assoir convenablement sur les cuisses du garçon, se rapprochant encore un peu plus de lui.
Quelques secondes de silence.

Tu me prends vraiment pour la première des idiotes, n’est-ce pas ? Une femme sortie de nulle part, se promenant avec un oiseau dans les mains, ne prononçant que quelques mots et l’air suffisamment simplet te suffisent à étiqueter la personne qui se présente à toi.
Alors forcément tu te dis que la première feinte trouvée qui marche sur des gamins de six ans va marcher sur cette femme.
Tu me prends vraiment pour la première débile passée ?

Shiki parlait lentement, calmement, articulant chaque syllabe, espaçant chaque mot.
Puis elle recula son visage de quelques centimètres, suffisamment pour voir le visage du garçon dans son ensemble, sa main s’approcha à nouveau de ses traits dont elle caressa la joue du revers des doigts, un sourire malsain sur ses propres lèvres.

Alors dis-moi, toi qui a l'air si malin. Comment cette femme devrait prendre le fait que tu la considères pour la pire des demeurées ?

*Merde.....Pourquoi je suis aussi chanceu?*

Alors tentant de répondre un truc elle poursuivit son monologue lui caressant le visage. La situation commence à être encore aussi pire qu'avant la menthe, elle est barge mais pas totalement abrutis. C'est pas bon signe pour lui, il va devoir trouver une feinte qui va fonctionner et cet foie pour foutre le camp le plus loin de cet barge et laisser le travail à un gars qui a rien de mieux à foutre. Pour l'instant elle est assis sur ses genoux et se petit manège commence vraiment mais sérieusement à l'agacer. Franchement comme si elle avait rien de mieu à foutre que venir réveiller des gens qui dort et leur faire leur cirque des croc et du cris abrutis. Sans vraiment sourcillé une foie il prit un air presque à moitié endormi, démontrant son agacement.

"Dit.....T'en a pas mare de jouer les barges victime de discrimination, (baille) ça devient emmerdant, je t'assure..."

Il bailla un bon coup, chose qu'il fait une foie agacés ou las d'un manège incessant.

"Bon je vais répondre le plus franchement à tes deux questions....un ouais je m'attendait que tu tombe dans le panneau, et deux....."

Baillant encore en mettant sa main devant le foulard blanc, qui couvre le col de sa cape et le moitié de son visage:

"Je m'attend à ce qu'outrer dans ton coeur, et qu'en conséquence, tu me refasses le même manège que toutaleur avec les crocs et tout.....enfin si c'est le cas, fait ça rapidement, c'est que je piquait un somme avant cet discussion intéressante."

Mitsuhide savait pas très bien à qui il parlait mais il s'en foutait tout ce qu'il veut c'est dormir après, bah tout est oublié et il retourne à un quotidien emmerdant. Il lui refilât la menthe truqué il ne s'attendait pas à ce qu'elle la mange, juste que la grenade fumigène truqué fasse son travail.

Hoo, pauvre petite chose.

Après que Mitsuhide ait fini de parler, le visage de Shiki devint beaucoup moins dur, il sembla sujet à un charme magique ou toute autre forme de filtre particulier. En réalité, la jeune femme ne comprenait pas un fichtre mot à ce qu’il racontait. Alors que quelques secondes auparavant, le garçon parfaitement sain d’esprit, là il en était toute autre chose.
Il baillait, parlait bizarrement, agissait tout simplement pas comme une personne normale le ferait. Il n’en fallu pas plus à Shiki pour réaliser ce qu’il se passait.
Toujours aussi lentement, comme si ses doigts touchaient un bébé, la désertrice passa la main qui caressait le visage de Mitsuhide derrière la nuque de celui-ci. L’autre, elle, partait à la même vitesse en direction de son dos.
Ses yeux paraissaient sereins et presque attendris par le garçon, sa voix était toute aussi douce et bienveillante, soufflée par le discret sourire que Shiki arbora.

Viens là, viens t’endormir dans les bras de maman.

Malgré tout, en perçant vraiment le regard affectueux de la jeune femme, Mitsuhide pouvait ressentir la présence d’une autre personne. Shiki et quelqu’un d’autre, si ce n’était pas quelqu’un, c’était plutôt un mirage qui traversait le double esprit de la jeune femme.
Doucement, tendrement, elle tirait le buste du garçon vers elle, l’enlaçant de ses deux bras comme le ferait une mère à son enfant. Son visage contre sa poitrine, elle caressait gentiment ses cheveux, la joue de Shiki contre le crâne du déserteur, elle susurra quelques mots incompréhensibles sur un air de berceuse.

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