Temps libre est synonyme d'entrainement, non ?

Premier Jour

Par cette belle journée ensoleillée, Tenbatsu et Kibachi se
promenaient dans la forêt, à la recherche de quelque chose à faire. Ils
marchaient, et Tenbatsu se dit qu'il ferait aussi bien de s'entrainer,
histoire de réussir tout du premier coup, à l'académie. Le shinobi
grimpa alors dans un arbre, du mieux qu'il put et regarda Kibachi en
bas, et lui dit:

"Hey, tu viens Kibachi? On va entrainer note agilité!
Courir dans les arbres nous habituera aux terrains cahoteux. Allez,
monte!

-Wah!"

Sur ce, Kibachi planta ses griffes dans la solide écorce de l'arbre
et monta tant bien que mal. Arrivé en haut, il regarda Tenbatsu avec un
air enjoué. Son maitre sauta sur une autre branche, et fut de suite
suivi par son chien. Ils continuèrent ainsi quelques minutes, et,
arrivé à une clairière, ils s'arrêtèrent.

"Et si on s'entrainait au combat Kibachi?

- Wah!

- Pour ça, il nous faut une cible... Hmm... Tu viens, on va chercher du bois mort pour s'en faire une!

- Wah!"

Sur ce, ils partirent dans la forêt chercher de quoi se faire un
épouventail, ou du moins, quelque chose sur quoi frapper. Au bout de
quelques heures, ils eurent trouvé ce qu'il leur fallait. Ils avaient
ammassé dans la clairière de quoi se faire un bon entrainement. La
masse difforme formée par les bouts de bois qu'ils avaient
soigneusement empilés pour qu'ils résistent à plus d'un choc se
trouvait au centre de l'endroit.

"Allez, on attaque!

- Wah?

- Ah oui... Je ne t'ai pas encore totalement dressé... On
se comprends sur pas mal de choses, mais je ne t'ai jamais dit
d'attaquer quelque chose... Alors attaquer, c'est ça!"

La, Tenbatsu s'élança sur le bois, sauta à un mètre de lui et donna
un coup de pied circulaire dans ce qui représentait la tête de leur
"ennemi". Un bout de bois vola et s'écrasa un peu plus loin. Tenbatsu
aterri sur son pied gauche, perdit l'équilibre et tomba sur son
postérieur. Avec un "wah" sonore, Kibachi su rua à côté de Tenbatsu et
grogna vers le bois.

"Allons, ce n'est rien Kibachi, je suis juste tombé. Allez, maintenant, à toi, attaque le!"

Kibachi, avec un temps d'hésitation, sauta et s'accrocha au "dos" du
bout de bois, puis planta ses crocs dans le "cou" du bois.

"C'est ça! Bien Kibachi!"

Le chien sauta alors du dos et atterrit souplement à côté de
Tenbatsu. Ce dernier, en caressant Kibach se releva et donna uncoup de
son poing droit dans le plexus solaire du mannequin. Un bout de bois à
l'arrière se détacha alors et tomba à terre. Avec un sourire, Tenbatsu
dit:

"Allez, maintenant, on l'achève! Il faut qu'il redevienne
un tas de bois juste bon à bruler! C'est parti Kibachi!"

Le chien bondit et s'acrocha à une branche représentant un bras.
Tenbatsu, quant à lui frappa d'un coup de genou dans l'"estomac" suivi
d'un coup puissant du coude dans la mâchoire de leur cible.

Petit à petit, au fur et à mesure que les coups décrochaient les bouts
de bois, leur mannequin finit en un tas de bindilles au sol. Là, les
deux compagnons s'assirent et Tenbatsu, tout en caressant la tête de
son chien dit:

"Allez, on s'est bien dépensés aujourd'hui. entrons
maintenant, mais dans les arbres, comme à l'aller! Allez, c'est
parti!"

Les deux partirent alors dans la forêt en direction du village
qu'ils avaient quitté quelques heures auparavent, contents et épuisés
de leur entrainement. Il ne ferait qu'un court séjour à l'académie s'il
continuait ainsi, espérait-il...

Second Jour

Tenbatsu avait décidément pas mal de temps libre, et il l'utilisait en
quasi-totalité pour s'entraîner aux arts des shinobis. Et donc, par ce doux
après-midi, après un bon bol de ramen, Tenbatsu partit alors avec Kibachi dans
l'épaisse forêt entourant Konoha no Kuni, son village natal, pour s'exercer un
peu. Après tout, l'entraînement ne nuit pas... Et si il voulait être parfait à
l'académie, il fallait bien en passer par là. Après quelques pas sur l'étroit
sentier qu'ils avaient pris la première fois qu'ils étaient partis, Tenbatsu
dit:

"Hey, Kibachi, et si on commençait dès maintenant, par la
vitesse et l'endurance? Allez, on va à l'endroit dela dernière fois en courant,
ok?

- Wah!"

Ils partirent donc au pas d'endurance, parcourant quelques kilomètres de
végétation dense, de magnifiques décors de verdure, habités ici et là par
quelque animal solitaire. Arrivés à la clairière de la dernière fois, ils
s'arrêtèrent pour reprendre leur souffle.

L'endroit n'avait pas changé d'un pouce, les bouts de bois éparpillés sur
quelques mètres de diamètre, brisés et avec quelques traces de morsure dedans.
L'herbe rase n'était altérée nulle part par des plantes ou arbres sur une
cinquantaine de pas de largeur et de longueur. On aurait cru cet endroit fait
spécialement pour l'entraînement.

Après quelques minutes, ils se relevèrent et se dirigèrent vers le bois
entassé, pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à en tirer une nouvelle
fois. Apparemment, seuls deux ou trois grands rondins étaient encore assez en
état pour être réutilisés. Tenbatsu les ramassa et les empila, puis ils
partirent tous deux à la recherche de nouveaux bouts pour compléter le
mannequin. En quelques heures, ils eurent rasemblé assez de bois pour un bon
petit feu de joie, mais ils n'étaient pas là pour ça. Ils les assemblèrent et,
quand ils eurent fini, se mirent à l’œuvre.

Tenbatsu commença une série de coups de poing forme japonaise. Son objectif
était d'atteindre cent sans cesser à cause de la douleur. Kibachi, lui, mordait
les jambes du bout de bois.

"37... Aïe...
53...
74... Ca commence à se sentir bien...
91... Hmm! C'est dur...
95... 96... 97... 98... 99... et 100 ! Enfin! Aaaaïeuh!"

Tenbatsu enchaîna ensuite par une série de coups de pied circulaire, avec
l'énergie qui lui restait. Il visait aussi la centaine, mais il savait ne pas
pouvoir l'atteindre... Il lui fallait s'entrainer. Après quelques dizaines de coups,
pas plus de soixante, il s'arrêta. Son tibia lui faisait sacrément mal!
Il écida alors de s'entrainer au Kawarimi no jutsu, au cas ou il en aurait besoin.
Il exécuta les quatre signes et visualisa dans sa tête le rondin en face de lui,
celui qui représentait la tête du pantin. Il se substitua alors à lui.
Une étrange sensation parcourut son corps et soudain, il se trouvait
sur une pile de bouts de bois branlants. Il faillit tomber, mais s'y était préparé,
et évita la chute en sautant à bas des bouts de bois.

"Waaaah... T'as vu ça, Kibachi? J'ai enfin réussi!

- Wah!

- Allez, et si on rentrait maintenant, tu dois être
fatigué à force, non? Allez, viens! On rentre en courant, pour se faire
les jambes."

Ils rentrèrent donc à Konoha no Kuni, après un long et épuisant
entrainement dans la forêt. Arrivés là, ils décidèrent de faire un tour
au restaurent, histoire de fêter la réussite de cet entrainement...

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